Le «virage» de PKP

Tribune libre

Depuis que Pierre Karl Péladeau a pris officiellement la défense du modèle québécois, certaines voix se sont élevées pour lui imputer un « virage » idéologique à saveur partisane dans le but de se rallier les militants péquistes de la gauche.

Pourtant, quand on porte attention à l’argumentaire de PKP, on se rend compte que, quoiqu’il se range du côté d’une attention particulière vis-à-vis les finances publiques, il prend la défense des plus démunis et des plus vulnérables que le gouvernement écorche dans son train de mesures proposées.

En bref, Pierre Karl Péladeau invite le gouvernement à la prudence avant « d’aller tous azimuts sans prendre le temps de regarder » les conséquences sur la classe moyenne, tout en mettant l’accent sur l’augmentation des revenus de l’État au lieu de capitaliser uniquement sur la diminution des dépenses.

En ce sens, je ne crois pas que l’on puisse parler d’un « virage » mais plutôt d’un positionnement stratégique qui fait appel au gros bon sens d’un administrateur chevronné, axé sur une saine gestion équitable de l’État.

Enfin, les détracteurs de PKP pensent-ils sérieusement qu'un homme d'affaires de sa trempe aurait troqué sa vie professionnelle pour la vie politique dans le simple but de se rallier un capital politique?

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Henri Marineau2101 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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2 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    5 octobre 2014

    S’il doit être le capitaine du navire amiral, P.K.P n’a pas tous les droits. En particulier celui d’exposer le flanc du navire amiral aux canons de longue portée du West Island. Il peut choisir le Cap qu’il voudra. J’espère de tout coeur qu’il devienne chef du P.Q.. Mais il doit prendre soin de garder intact le Navire qui lui sera confié.
    Son Cap, aussi important soit-il, ce n’est pas seulement un cap, c’est aussi un angle d’attaque et aussi un angle de défense…le P.Q. ne vogue plus sur une mer tranquille. Certes, le capitaine doit avoir les mains libres, mais il ne doit pas avoir de boulet au pied non plus…

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2014

    Il doit clarifier au plus sacrant la question d'éthique.