Le tricot démaillé de la Cour suprême...

La Constitution illégitime de 1982

Tribune libre

Lettre adressée à Madame Beverley McLachlin, Juge en chef, 301, rue Wellington, Ottawa ON, K1A 0J1
Dans le dossier juteux des indiscrétions des juges Bora Laskin et Willard Estey en 1980-81 dans le dossier du rapatriement de la Constitution, une fois de plus, votre Cour démontre une absence de transparence due au peuple du Québec.
Ce déficit de transparence alimente aussi une absence de vérité vérifiable par les Québécois via leurs médias.
Les canadiens-anglais de toutes les provinces du Canada, le parti au pouvoir de Monsieur Harper et la 2e opposition tenue par le parti libéral s’opposent tous à faire la lumière sur des ingérences croisées entre des politiciens, des diplomates qui conseillent les politiciens et ceux qui sont sensés rendre justice avec objectivité et sagesse, soit les membres de votre Cour.
Paradoxalement, pour certains citoyens canadiens, la Constitution de 1982 est importante comme étant la loi fondatrice de votre pays. Mais, cette importance n’existe pas lorsqu’on commence à poser des questions qui peuvent ébranler ce «château de cartes». Un pays construit sur des dénis coure à sa perte.
Dans le fond, passons à autre chose. Après tout, la Constitution 1982 qui a résulté de ces manigances est considérée par plusieurs comme un «coup d’état fédéral».
Un coup d’état ne donne pas naissance à une nation unie. Plutôt, la loi constitutionnelle de 1982 produit le fruit pourri et non comestible qu’est le Canada d’aujourd’hui. Je suis persuadé que la sécession du Québec nettoiera l’ardoise, tant du côté du Québec que du côté du ROC, le reste du Canada, pour le bien de tous.


Laissez un commentaire



1 commentaire

  • Marcel Haché Répondre

    1 mai 2013

    Cela fait depuis 1982 que la cour suprême écrit un nouveau Canada avec beaucoup d’application. On parle même au Canada d’un « gouvernement des juges », ce qui n’est pas pour autant la meilleure garantie de démocratie.
    Toute une nation s’est retenue de se joindre au Canada de 1982. C’est à cette nation en retrait, non pas seulement à un gouvernement séparatiste comme feignent de le croire les faiblards du P.L.C. et du West Island, c’est à une nation entière que la cour suprême répond avec la plus grossière impolitesse.
    Faut-il que Nous soyons toujours humiliés comme les fans des Nordiques, eux si sincères mais incités au silence par Aubut ? Faut-il que Nous renoncions au parler net avec cette cour et avec le West Island, même en face d’un attentat ? Si cela était, aussi bien élire Coderre et Deguire, qu’ils nomment ensuite leur amie de quartier, Line Beauchamp, puis que nous fermions les livres.
    Il arrive qu'un Redressement, cela peut commencer avec un appel téléphonique de Pauline Marois à Gérald Tremblay, et un appel de Lisée à tous les dos courbés de Montréal.