Le 6 juillet dernier, Le Devoir nous apprenait que le premier ministre Trudeau s’était prononcé contre le projet de pipeline Northern Gateway en Colombie-Britannique : « La Great Bear Rainforest n’est pas un endroit pour construire un pipeline de pétrole brut. »
Nous voudrions entendre un tel cri du coeur du premier ministre en ce qui concerne la protection du fleuve Saint-Laurent et des quelque 860 rivières et ruisseaux que le pipeline projeté d’Énergie Est traverserait au Québec. Pourquoi hésiter à dire que le Québec « n’est pas un endroit où construire un pipeline de pétrole brut » ? M. Trudeau ne peut-il pas conclure que le pétrole des sables bitumineux doit rester enfoui là où il repose depuis des milliers d’années plutôt que de contribuer par son extraction et son transport à la production massive de CO2 et à une pollution dévastatrice pour la planète ?
Heureusement, partout au Québec des citoyennes et des citoyens sont de plus en plus nombreux à faire ce constat et à élever leurs voix contre ce dangereux projet issu d’une époque révolue.
Du 14 au 20 août, sous l’égide de Stop oléoduc Outaouais, se tiendra une marche citoyenne de 122 kilomètres entre Saint-André-d’Argenteuil et Gatineau sur le thème « Protégeons notre climat, marchons pour nos rivières »… avec l’espoir que toutes ces voix qui s’élèvent seront entendues !
LETTRE
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé