Le président du Conseil de la fédération pas surpris de l'absence de Harper

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Le message subliminal de Harper est on ne peut plus clair : Rien à cirer!

L’absence du premier ministre Stephen Harper à la rencontre que tiennent, vendredi à Ottawa, les premiers ministres des provinces ne surprend pas le président du Conseil canadien de la fédération, Robert Ghiz.
«Je suis ici depuis huit ans maintenant et puis ce n’est pas une surprise pour moi, a déclaré M. Ghiz à l’ouverture de la rencontre vendredi matin. Il y a des premiers ministres du Canada qui aiment des réunions et d’autres qui n’aiment pas, mais moi je pense que des réunions c’est important pour améliorer notre pays», a poursuivi le premier ministre de l’Île-du-Prince-Édouard.
Le premier ministre Harper, qui n’a pas coutume de se joindre aux rencontres organisées par ses homologues provinciaux, participera vendredi midi à une annonce de son gouvernement en banlieue de Toronto sur un projet de loi attendu devant criminaliser la promotion du terrorisme. Il sera accompagné du ministre de la Justice, Peter MacKay, et du ministre de la Sécurité publique, Steven Blaney, et d'autres membres du caucus.
Pendant ce temps, les premiers ministres, dont Philippe Couillard, aborderont à un jet de pierre du Parlement différents enjeux, dont celui de l’économie, un sujet de prédilection du gouvernement Harper. Les dirigeants des provinces discuteront également de la santé et du vieillissement de la population, de la mobilité de la main-d'œuvre, des transferts fédéraux et de la stratégie canadienne de l’énergie.
«C’est toujours une bonne opportunité pour discuter des dossiers qui sont importants pour les Canadiens pour les premiers ministres du Canada des provinces, alors j’espère qu’on va avoir de bonnes discussions», a fait valoir M. Ghiz.
Le Conseil avait décidé d'organiser sa rencontre à Ottawa, cette année, dans l'espoir que le premier ministre Harper y participe.
Aux Communes, les partis d’opposition ont critiqué l’absence du premier ministre, estimant qu’il était de son devoir d’y prendre part en raison de l’incertitude économique provoquée par la chute du prix du baril de pétrole. Le gouvernement a pour sa part fait valoir que M. Harper s'entretenait régulièrement en tête à tête avec ses homologues des provinces.


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