Le PQ doit rallier les nationalistes, selon Marceau

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L'évidence même






Non alignés pour l’instant dans la course au leadership, les députés péquistes Nicolas Marceau et Alain Therrien proposent de rallier les nationalistes réfugiés à la CAQ et militent pour un référendum dans le premier mandat d’un gouvernement du Parti québécois.




Les députés de Rousseau et de Sanguinet marchandent actuellement leurs appuis auprès des candidats à la succession de Pierre Karl Péladeau.




Ils proposeront en début de semaine une démarche «qui permettrait de faire la jonction entre les indépendantistes et les nationalistes».




Selon eux, le PQ doit donc avoir quelque chose à offrir aussi à ceux qui ne sont pas souverainistes, mais qui refusent le statu quo libéral.




Alain Therrien a ouvert un peu son jeu dimanche. «Moi et Nicolas, on aimerait avoir un référendum dans le premier mandat avec un plan bien précis», a-t-il dit, en marge de la Conférence nationale des présidents du PQ à Drummondville.




Joint par notre Bureau parlementaire, l’ex-ministre péquiste plaide l’urgence de chasser les libéraux du pouvoir.




Pas d’alliance avec la CAQ




Lors des dernières élections générales, «71 % des francophones ne voulaient pas du PLQ. Essentiellement, dans le statu quo dans lequel on se trouve, ils ont perdu le contrôle de leur État national», lance Nicolas Marceau.




Pour briser le monopole libéral, «il faut faire la jonction entre les indépendantistes et les nationalistes», renchérit-il. Comment? Pas question d’alliance, quelle qu’elle soit, avec la Coalition avenir Québec, insiste Nicolas Marceau.




Il refuse toutefois d’en dire plus. M. Marceau assure que cette proposition ne met pas en péril le mouvement de convergence des forces souverainistes qui a été lancé par Pierre Karl Péladeau avant son départ.




— Avec la collaboration de Charles Lecavalier



 




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