Le PLQ propose d’augmenter le seuil d’immigration à 70 000 nouveaux arrivants, contrairement au PQ qui souhaite de le diminuer à 35 000.
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Aux yeux du PLQ, cette proposition est taillée sur mesure pour lutter contre la pénurie de main-d’œuvre, tandis que quelque 270 000 postes sont à pourvoir dans la province.
«Tout parti qui refuse de reconnaître que l’immigration est une solution à la pénurie de main-d’œuvre se disqualifie en matière économique et ne pourra jamais régler le problème», a clamé la cheffe du PLQ, Dominique Anglade, dans une attaque à peine voilée contre le Parti québécois, mais aussi contre la Coalition avenir Québec qui a réduit les seuils d’immigration pendant son mandat.
Un peu plus tôt lundi matin, le chef du PQ a critiqué le mythe de l’immigration pour contrer le manque de travailleurs.
«Ça ne veut pas dire que l’immigration économique n’a pas son utilité. On peut aller chercher une main-d’œuvre spécifique pour une entreprise dans le besoin. Mais macro-économiquement, le fait d’ajouter des personnes ne change rien à la pénurie de main-d’œuvre parce que ces gens-là sont à la fois travailleurs et consommateurs», a-t-il affirmé en promettant de ramener le seuil d'immigration à 35 000 arrivants par année.
Cela dit, le PLQ propose de bonifier les investissements en francisation, afin de faciliter l’intégration des immigrants, ainsi que je faciliter leur intégration dans les régions.
«Les travailleurs étrangers ne sont pas un danger pour le Québec, mais bien une richesse. Nous devons faire confiance aux régions pour déterminer leurs besoins de travailleurs étrangers, car ce sont elles qui connaissent le mieux leur réalité», a fait valoir Mme Anglade.
