Le nid de crotales

Ceux qui ont le cœur assez fort pour regarder à la télévision les débats de l’Assemblée nationale, voient ce méprisable Charest

Tribune libre

En cet automne naissant, il est normal, quoiqu’un peu triste, de voir tomber les feuilles des arbres, une à une. Ces arbres, il n’y a pas si longtemps si fiers, deviendront squelettiques. C’est la nature, c’est ça l’impermanence de la vie. Rien n’est là pour toujours, rien n’est là à jamais.
En regardant ces grandes plantes ligneuses se dépouiller ainsi, m’est venu l’idée et aussi l’espoir de voir, parmi les pourritures de notre humanité, le phénomène du dépouillement des leurres et des mensonges éhontés de notre gouvernement Charest qui, lui aussi, sous les caméras de télévision et de la plume des journalistes, perd ses feuilles et nous dévoile enfin, ce qui, sous les préjugés et la malveillance de journalistes de Toronto, salit toujours, non seulement notre gouvernement mais tout le Québec.
Les scandales de vol, de népotisme et autres saletés afférentes n’arrêtent pas de polluer nos esprits. Heureusement qu’il nous reste des médias pour nous avertir des dangers d’un telle bande de voleurs et d’abrutis qui sont en fait d’avides prédateurs (à propos desquels) La Presse nous inonde maintenant, avec la complicité de Radio-Canada, de désinformations et de mensonges.
Ceux qui ont le cœur assez fort pour regarder à la télévision les débats de l’Assemblée nationale, voient ce méprisable Charest rester « relativement » digne en défendant des aberrations. Ce que j’ai appris récemment, c’est que ce même Charest, (mon ordinateur a un haut le cœur quand je tape ce nom !) aussitôt les caméras fermées, rit à gorge déployée du public et de l’opposition comme quelqu’un qui dirait à son compère « …..ha ha ! on les a bien eus ! »
L’opposition rage mais ne peut rien faire, ne peut rallumer les caméras pour montrer ça au public, montrer la réalité. Un normalement très sérieux député m’a dit récemment qu’il sortait du parlement en « criss ». Si ce terme a émaillé une conversation autrement posée, cela vous donne une idée de la corruption et de la difficulté pour l’opposition de supporter l’arrogance de ce scatologique Charest.
En d’autres temps et autres textes, j’ai beaucoup vilipendé Mme Marois qui, à mon avis, en apparence du moins, ne me semble pas au premier chef, avoir les qualités de sa fonction. Ses mièvreries démotivent au plus au point mais il reste un fait : actuellement, il n’y a que le PQ, avec à sa tête Mme Marois, qui est en mesure de prendre le pouvoir pour enfin déloger ce nid de crotales qui a nom PLQ.
Ce gouvernement bas de gamme n’affiche pas de respect pour notre culture, le français, ni pour nos valeurs, quelles qu’elles soient. L’exemple du scandale de l’église du Très-Saint-Nom-de-Jésus nous frappe en plein visage quand l’ancienne ministre Christine St-Pierre compare ce monument et son orgue à de vulgaires chats de ruelles. C’est à se demander si justement, le cabinet de J J Charest n’a pas été choisi parmi des chats de ruelles. La culture vole bas dans ce gouvernement.
L’article de M. Claude G. Thompson précédemment vous en parle en long et en large. Le rouleau de papier pourpre (lire Mgr. Turcotte) se comporte aussi d’une manière désinvolte et plus proche des vendeurs du temple que ce à quoi nous nous serions attendu d’une personne occupant un tel poste dans la société. Comme M. Thompson l’a bien exprimé, le Très-Saint-Nom-de-Jésus et son orgue patrimonial ne lui appartiennent pas, ils appartiennent à ceux qui les ont payés, il ne peut en disposer à sa guise, sans consulter les personnes pertinentes.
L’heure est à la vigilance et à la mobilisation. Nous sommes à un carrefour important de notre histoire, dévier de la route nous ferait tomber dans un fossé dont nous ne nous relèverions pas. La route de l’indépendance est droit devant nous. Il nous reste encore un peu de pavage à faire mais la route est là, présente, il ne nous reste qu’à s’engager sur sa voie et ne pas se laisser distraire par les croque-mitaines fédéraux qui vont tout faire pour semer la peur, même celle des fantômes, des revenants et autres loup-garous.
Il faut tout de même se rendre compte que nos pires ennemis sont les nôtres, ceux qui ont été achetés et en cela nous ne sommes pas différents de tous les autres peuples qui ont voulu et veulent encore vivre heureux chez-eux et contrôler les leviers de leur destin.
Ivan Parent



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Ivan Parent403 articles

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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9 commentaires

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    4 octobre 2010

    @ Gilles Bousquet:
    Je vois que vous vous amusez, depuis un certain temps, à m'apostropher, en me posant par ailleurs des questions d'une pertinence variable...
    Mais voici: Pauline Marois fut une mauvaise ministre de la santé, et elle s'est avérée une femme capable d'être élitiste, froide et même un peu cruelle.
    Elle peut se montrer fort dure envers des personnes comme les infrimières québécoises, dans les années 90, tout en déclinant les unes après les autres, des politesses de salon, envers les ennemis de la nation québécoise.
    C'est avant tout une carriériste (avant une indépendantiste), et elle possède à peu près le charisme d'un guichet automatique.
    Nous avons besoin de quelu'un à qui les électeurs pourront s'identifier, et non pas quelqu'un comme Pauline Marois.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 octobre 2010

    M. Tellier, faut comprendre qu'un fédéraliste qui est déçu par son PLQ ne va pas aller voter pour le PQ. M. Martineau ne semble pas avoir compris la chose encore. Un Québécois, pour indiquer qu'il va voter pour le PQ Marois, doit commencer par être souverainiste à moins de manquer à ses idées.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 octobre 2010

    Jean Charest a beau avoir les deux genoux à terre, Pauline Marois ne réussit pas à profiter de l’occasion qui se présente à elle sur un plateau d’or, d’argent et de bronze pour s’imposer.
    Quelles que soient les raisons qui empêchent Mme Marois de décoller dans les sondages,il reste que les faits sont les faits :la mayonnaise ne prend pas,le gâteau ne lève pas pour le plan-Marois.
    [ Le nouveau parti « Les Lulus » ,avec le chef Facal et le parrain Bouchard.vont faire mal au PQ.] jptellier
    Source ; Richard Martineau,journal de Montréal, 2 octobre 2010

  • Archives de Vigile Répondre

    2 octobre 2010

    Où est la réingénierie promise ?
    http://lejournaldequebec.canoe.ca/galeries/20091229171212_octobreygreck/14.jpg
    Victoire de l’anglais sur le français au Québec
    http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/06/12-victoire-de-langlais-sur-le-francais-au-quebec.qc

  • Archives de Vigile Répondre

    1 octobre 2010

    Monsieur Parent
    En plus des dissertations sur le sexe des anges et à s'amuser à couper les cheveux en quatre, je rajouterais à monsieur Bousquet qu'on ne peut quand même pas se mettre à corder du bran de scie. C'est malheureux à dire mais actuellement au Québec, je ne vois aucun homme ou aucune femme politique valables et possédant un grand leadership tout en étant un modèle en qui les Québécois pourraient vraiment s'identifier et faire confiance, pour pouvoir amener le peuple québécois à sa maturité et à son indépendance. C'est désolant mais c'est la réalité!
    Présentement au nouveau collectif et politique, c'est le vide total à tous les points de vue avec ce gouvernement en place qui brise et stoppe nos meilleurs élans avec sa politique de terre brûlée fédéraliste qui nous mène vers un suicide collectif. Si les Québécois ne se réveillent pas et ne cessent pas d'être agenouillés devant JJC et sa gang de mafieux, le Québec, c'est fini! Quelque chose cloche chez ce peuple; la colonisation et le fait d'être conquis ne nous aident pas mais à partir du moment qu'on en devient conscient, tout est possible pour renverser le "pattern" le patron, autrement dit. Il m'a fait plaisir.
    André Gignac patriote le 1/10/10

  • Archives de Vigile Répondre

    1 octobre 2010

    Monsieur Bousquet,
    C’est l’éternel recommencement. Nous savons tous maintenant que vous êtes l’homme des demi-mesures des p’têtre bin qu’oui, des ptêtre bin qu’non. Nous en sommes plus à faire des dissertations sur le sexe des anges et à s’amuser à couper les cheveux en quatre. Nous somme à un point crucial de notre existence où nous avons besoin d’un leader charismatique et Mme. Marois qui est sans doute une femme très aimable et qui fut à une époque, valable, n’a pu démontrer, depuis son accession à la chefferie du P.Q., qu’elle a le coffre pour jouer ce rôle. Elle joue le même rôle que vous, des p’têtre bin qu’oui, des ptêtre bin qu’non. On ne joue pas aux serpents et aux échelles, nous parlons de la direction d’un pays à créer. Dans cette optique, il n’y a pas de place pour la mièvrerie et les demi-mesures, c’est –à-dire tout ce qui a caractérisé son « leadership » depuis qu’elle a pris les commandes. C’est pourtant clair, nous ne voulons pas d’une femme première ministre, nous voulons une femme ou un homme président de notre pays, ce n’est pourtant pas difficile à comprendre. En fait, vous n'avez tellement pas confiance au P.Q. que vous n'imaginez pas que dans ses rangs, il pourrait y avoir quelqu'un de fort, avec des idées et le courage de les mettre en pratique, que voulez-vous de plus lamantable?
    Que faudra-t-il pour sasser les puces des gens qui, comme vous, qui ne savent pas se brancher, qui semblent destinés au p’tit pain de ceux qui ne font rien et qui ne font que critiquer ceux qui veulent du changement. Le Québec n’arrive pas à avancer grâce à des gens comme vous qui ne cherchent qu’à mettre des bâtons dans les roues, les éternels perdant qui ne veulent surtout pas faire pleurer le p’tit Jésus.
    Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    1 octobre 2010

    Deux questions à Jean-François-le-Québécois :
    Qu'est-ce que vous trouvez de si mauvais en Mme Marois pour lui taper dessus continuellement ?
    Qui voyez-vous à sa place, pourqoi, quand et comment ?
    Il va se tenir un vote de confiance OUI ou NON au printemps prochain pour le chef du PQ...Mme Marois. Est-ce que vous avez l'intention de lui montrer la porte en votant contre elle à cette occasion ?

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    1 octobre 2010

    @ Ivan Parent:
    "... il est normal, quoiqu’un peu triste, de voir tomber les feuilles des arbres, une à une. Ces arbres, il n’y a pas si longtemps si fiers, deviendront squelettiques..."
    Oui, mais attention, ils ne sont pas morts! Ils sont endormis, les arbres, mais bien vivants. Comme je l'espère, la nation québécoise, qui face à la probable fin du règne de John James Charest, l'anti-Québécois, coïncidant dans le temps, avec l'attaque vicieuse de Maclean, va finir par se réveiller.
    Il s'agira, bientôt, d'élire un PQ qui aura au besoin, montré la porte à Mme Marois, alias la Castafiore. Ensuite, on pourra passer à l'organisation d'un nouveau référendum.
    Je crois que c'est encore possible, oui!

  • Archives de Vigile Répondre

    1 octobre 2010

    Monsieur Parent.
    Ce n'est pas la première fois que j'entends parler de la manie de monsieur Charest d'adresser de larges sourires aux députés de l'opposition dès que les caméras ne le prennent plus pour cible et que leur petit voyant rouge est éteint.
    Des techniciens-caméramans de Radio-Canada m'en avaient déjà parlé, mais ne pouvant pas en avoir la preuvre concrète, je ne m'y étais pas attardé. Votre source vous en confirmant la réalité, je n'ai aucun doute quand à la véracité de ses dires. Par ailleurs, compte tenu de ce que nous observons quotidiennement du personnage Charest, comment la chose pourrait-elle nous surprendre?
    Claude G. Thompson