Je viens de faire l'acquisition d'un bouquin fort intéressant, l'État du monde 2010 (La Découverte/Boréal) qui contient des analyses de 50 des meilleurs observateurs de l'actualité mondiale qui en dégagent autant d'idées-forces pour comprendre ce qu'ils appellent le grand tournant de ce 21e siècle.
Je ne tiens pas nécessairement à faire de la publicité pour que vous achetiez ce volume, qui passe en revue et analyse de façon brillante les évènements récents, mais je tiens à reproduire ici, ce que ces 50 analystes ont pondu ensemble, comme observation principale et comme conclusion de leur travail. On retrouve en postface un petit texte qui devrait alimenter les réflexions de tous les citoyens, mais en particulier des Québécois.
On peut lire: "Rarement le monde a-t-il changé aussi rapidement autour de nous. En quelques mois, le président Barack Obama a marqué, au moins verbalement, la rupture avec son prédécesseur. Le krach financier s'est transformé en crise économique et sociale mondiale, montrant à quel point le temps de la souveraineté avait cédé la place à celui de l'interdépendance..."
Lecture recommandée: L'État du Monde 2010
Le nationalisme remis en question
On ne peut pas ne pas y réfléchir.
Tribune libre
Georges Paquet20 articles
Membre du service diplomatique canadien de 1967 à 2002, notamment au Nigeria, en France, en Belgique (auprès de l'Union européenne), à Haïti, à Rome (auprès du Saint Siège) et en Côte d'Ivoire
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
6 novembre 2009Deux concepts à tenir en compte
Le nationalisme : protéger tout ce qu’on a pu construire ensemble et arriver à atteindre ce dont on a besoin pour assurer de manière soutenue ce développement collectif.
L’interdépendance : luttes sociopolitiques, économiques et culturelles constantes pour ne pas être dévorés par les plus forts dans les relations qui entrent en jeu dans ce dualisme d’exclusion.
JLP