Le monde à l’envers

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Jérusalem : contrairement à ses prédécesseurs, Trump respecte sa promesse électorale

La décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël a provoqué un tollé à l’échelle planétaire. À écouter la critique qui s’enflamme, M. Trump serait un écervelé qui insulte la diplomatie, commet les pires bévues et menace l’équilibre déjà fragile du Moyen-Orient. Voilà une critique bien mal renseignée !



La loi


En 1992, Bill Clinton faisait campagne en promettant de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël. En 1995, le Congrès américain votait une loi, le Jerusalem Ambassy Act, qui reconnaissait que tout pays souverain est en droit de choisir sa capitale et que, par conséquent, les États-Unis reconnaissaient formellement Jérusalem comme étant la capitale d’Israël. M. Clinton refuse toutefois de signer cette loi, notamment en raison des menaces du monde arabo-musulman et d’éventuels actes terroristes.



Pendant la campagne électorale de 2000, G.W. Bush s’engage également à déplacer son ambassade à Jérusalem. Aussitôt élu, il oublie sa promesse. Résister à l’intimidation n’est pas donné à tous ! Quant à Barak Obama, il avait déclaré en 2008 : « Jérusalem restera la capitale d’Israël et elle doit rester indivise ». Mais lui non plus n’a jamais eu le cran d’apposer sa signature sur la loi de 1995.


Amnésie


Donald Trump a également fait campagne sur la reconnaissance de Jérusalem. Contrairement à ses prédécesseurs, tous mystérieusement frappés d’amnésie post-élection, Trump­­­ a respecté sa promesse et a ratifié le Jerusalem Ambassy Act. Pourtant, entre ceux qui mentent aux électeurs et celui qui remplit ses engagements, c’est le second qui est affublé des pires épithètes. C’est le monde à l’envers !


On peut désapprouver la décision de Trump, mais il faut lui reconnaître son éthique politique. Il faut également lui reconnaître la force de ne pas plier devant ceux qui agitent le spectre de la violence ou du terrorisme. Trump a eu le courage de ses convictions. Combien de politiciens peuvent-ils en dire autant ?