Le Marquis de Montcalm, un battant qu'il faut célébrer.....

Tribune libre


Le Marquis de Montcalm a perdu la Bataille des Plaines d'Abraham mais il avait derrière lui une belle feuille de route. Il était un homme d’une bravoure et d’une vaillance exceptionnelle. C’est ce genre d’hommes forts, de battants, à l’image du Chevalier de Lévis, dont nous avons besoin et il faut les célébrer dignement.
Voici une courte biographie:
À l’âge de neuf ans, le 16 août 1721, il reçoit une commission d’enseigne dans le régiment de Hainaut. Huit ans plus tard, il obtient à fort prix une commission de capitaine dans le même régiment.Il participe à la guerre de Succession de Pologne et à celle d'Autriche où il sert en Rhénanie dans les armées commandées par le maréchal de Saxe et le maréchal duc de Berwick. Au moment où éclate la guerre de Succession d’Autriche, il obtient le poste d’aide de camp du lieutenant général Philippe Charles de La Fare et il est blessé pendant le siège à Prague. Le 6 mars 1743, il acquiert la charge de colonel du régiment d'Auxerrois et est honoré du titre de chevalier de Saint-Louis en avril de l’année suivante. Cette même année, il participe à la campagne victorieuse d'Italie.
Le 16 juin 1746, toujours face aux Autrichiens, il se signale lors de la malheureuse bataille de Plaisance, où il reçoit cinq coups de sabre. Il est blessé et fait prisonnier lorsque son régiment est anéanti. En 1747, il est nommé brigadier par Louis XV et vole se battre et se faire blesser au combat de l'Assiette (Italie).
Après 31 ans dans l’armée, il comptait déjà 11 campagnes et 5 blessures. Il est envoyé à Québec en 1756 comme commandant des troupes françaises en Amérique du Nord pendant la guerre de Sept Ans. Au printemps 1756, il est nommé maréchal de camp pour les opérations en Nouvelle-France. Ses premières campagnes contre les Britanniques sont des succès majeurs. Il augmente les défenses de Fort Ticonderoga sur le lac Champlain. Il capture et détruit Fort Oswego sur le lac Ontario en 1756. Sa victoire à Fort William Henry en 1757 est gâchée par ses alliés amérindiens. Il remporte une victoire inespérée à Fort Carillon en 1758. À l’automne de cette même année, on lui accorde une promotion au grade de lieutenant général : rien de moins que le deuxième degré dans la hiérarchie militaire française.
Il soutient le siège de la ville de Québec pendant près de trois mois avant d'être mortellement blessé lors de la bataille des plaines d'Abraham, perdue devant les forces britanniques commandées par James Wolfe. À l'agonie, il aurait eu une petite discussion avec son chirurgien :
« Combien de temps me reste-t-il à vivre ?
— Quelques heures à peine.
— Tant mieux, je ne verrai pas les Anglais à Québec. »


Laissez un commentaire



2 commentaires

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    26 février 2009

    Merci beaucoup pour ce texte, qui m'en a beaucoup appris sur le général de Montcalm.
    Ce n'est pas parce que Montcalm a perdu une bataille, qu'il s'était mal battu. Il n'a jamais manqué à son devoir, et ne s'est pas abaissé à commettre des crimes de guerre pour gagner plus facilement, comme James Wolfe.

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    24 février 2009

    Désolée mais je ne suis pas de cet avis sur Louis Joseph de Montcalm, marquis de Saint Véran ! Il est arrivé en Nouvelle France sans enthousiasme, très imbu de sa supériorité sur les Canadiens Français car il était habitué à combattre à l'Européenne et dénigrait systématiquement la façon de procéder des canadiens Français.Il les jugeait peu disciplinés du fait qu'ils avaient appris à se battre dans les bois à l'amérindienne avec leurs alliés amérindiens, il n'essaya jamais de les écouter, ce qui est regrettable car c'est justement cette technique-là qui leur avait toujours permis de vaincre tous les assaillants formés au combat à l'européenne!Montcalm, grand général envoyé par la Métropole, accorda toujours beaucoup plus d'importance à la façon de faire la guerre qu'à la gagner Il avait la plus profonde antipathie pour le gouverneur Pierre Rigault de Vaudreuil et d'ailleurs pour tout ce qui était Canadien en général, quant aux indiens la seule chose qu'il en disait c'est qu'il valait mieux les avoir avec soi que contre soi ! Sur sa plaque commémorative il est écrit "il était vaillant, brave et grand" mais cela fait un moment que les Historiens sont en désaccord avec cette évaluation, car c'est bien de sa faute si la bataille des plaines a été perdue et si par la suite cela a entraîné la perte de la Nouvelle France car il a subi la plus grande défaite de sa carrière !