Tramway de Québec

Le coup de Jarnac de la CAQ

Des élections fédérales au printemps? 

Raison du refus:
Texte fusionné avec celui du 22 février 2021.

 




Le torchon brule entre le maire de Québec, Régis Labaume, et le premier ministre François Legault dans la saga du projet de tramway dans la Capitale nationale. Les discussions sont rompues, c’est le cul-de-sac.

Or François Legault, alléguant que Régis Labaume ne veut faire aucune concession, décide de se détacher littéralement de l’instigateur du projet et de faire cavalier seul en mettant de l’avant « son » projet de réseau structurant pour les citoyens de Québec. En bref, c’est un véritable coup de Jarnac de la part de la CAQ.

Par ailleurs, nonobstant le fait que les sondages ne reflètent pas l’ensemble des opinions sur un territoire donné, un sondage Léger réalisé exclusivement auprès des résidents de Québec, dans tous les arrondissements, révèle un taux d’appui de 56 % contre 44 % de gens qui s’y opposent en excluant les indécis. De plus, un sondage Léger, commandé par Le Journal de Québec et TVA Nouvelles, en avril 2019 , accordait un taux d’appui à 59 % comparativement à 56 % cette fois-ci, deux ans plus tard, des résultats qui démontrent indéniablement une certaine constance envers l’appui des citoyens au projet de la Ville.

À mon sens, François Legault erre s’il s’imagine que son gouvernement pourra s’emparer de la mainmise sur le projet de tramway sans l’apport essentiel de Régis Labaume qui bénéficie encore de la crédibilité nécessaire pour mener finalement à terme ce projet.

Pour l’instant, la guéguerre à laquelle nous assistons ne conduira nulle part au grand désarroi des futurs usagers du tramway qui y voient de nombreux avantages, notamment une mobilité plus fluide…Alors messieurs Legault et Labaume, enterrez rapidement la hache de guerre et engendrez le dialogue illico!

Des élections fédérales au printemps? 

Des rumeurs circulent dans les officines du parlement à l’effet que des élections fédérales pourraient se tenir au printemps La raison de ces rumeurs? . Le commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique, Mario Dion, prévient, qu’il ne déposera pas son rapport très attendu sur le comportement de Justin Trudeau dans l’affaire UNIS (WE Charity) en pleine campagne électorale printanière. Un rapport blâmant une troisième fois Justin Trudeau risquerait de nuire considérablement à sa crédibilité s’il s’ajoutait à son voyage sur l’île privée de l’Aga Khan et à l’affaire Jody Wilson-Raybould.

Par ailleurs, Justin Trudeau s’est engagé à plusieurs reprises à ce que tous les Canadiens qui le désirent soient vaccinés à la fin septembre, Le cas échéant, une telle situation placerait le premier ministre en bonne position pour déclencher des élections à l’automne. Or, Pfizer éprouve des difficultés à respecter ses échéances et Moderna vient d’annoncer des retards eu égard aux prochaines livraisons. Bref, le pari de Justin Trudeau est une arme à deux tranchants. Ou ça passe ou ça casse…

Enfin, la ministre des Finances devra bien présenter un jour un budget qui, sans surprises, pourrait friser un déficit de quelque 400 milliards de dollars. À cet effet, je serais surpris que tous les partis d’opposition donnent leur aval à un tel déficit. Or le gouvernement libéral étant minoritaire, le budget risque d’être rejeté, auquel cas, les Canadiens devront être convoqués aux urnes. Quand? Impossible de le prévoir pour l’instant…

En attendant, les rumeurs d’élections vont continuer à déferler dans les corridors du Parlement… Ça fait partie de la joute politique depuis des lunes, il vaut mieux s’y faire!  


Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2030 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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