Le Bloc atlantiste au bord de la crise de nerfs

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L’implosion est proche









Le Bloc
atlantiste au
bord de la crise de nerfs



13/12/2016 On en espérait
pas tant. En quelques semaines seulement, le Bloc altantiste a fait un
saut qualitatif remarquable sur l’échelle Richter du désordre globalisé. De la panique
intégrale déclenchée par l’élection du déplorable Trump à la débandade
des coupeurs de têtes modérés d'Alep-est, le joli petit monde du
néolibéralisme militarisé prend l'eau de toutes parts. Alors forcément le Bloc réagit,
sur-réagit même, avec le savoureux avantage que dans la précipitation,
les marionnettistes de la pantalonnade ambiante ne prennent même
plus la peine de camoufler un tant soit peu leurs manigances. Tout se
fait ainsi à ciel ouvert, y compris le pire, le honteux, le normalement
inavouable, et il n’y a qu’à se baisser pour ramasser les pépites.
Inutile de dire que c’est
évidemment sur le pont du Titanic US que l’on récolte les
plus grosses. Ainsi, entre la CIA qui entre en guerre contre le FBI en
essayant de renverser Trump avant même son entrée en fonction, et le Congrès qui vote des livraisons
d'armes aux terroristes d’al-Qaïda supposés responsables des attentats
du 11 Septembre, on surnage en
plein vaudeville à l’échelle planétaire. Du caviar on vous dit.
L’implosion est proche.



Le
very very bad trip de Killary

Dès les premiers signes laissant penser que Trump avait tout pour
devenir un adversaire sérieux d’Hillary-la-démente, nous nous étions
pourtant étonné que le bonhomme ne soit pas victime du déséquilibré de service ou
d’un accident de savonnette qui l'aurait laissé gisant
dans une marre de Chanel 5, la mèche empalée sur la robinetterie en or
de sa salle de bains.
Quelle ne fut pas dès lors notre surprise non pas de le voir élu, on
savait la chose possible sinon probable, mais de le voir tout simplement
arriver vivant au scrutin. Il faut dire qu’enfermés dans leur bulle, ni
l’élite-Système ni son clergé médiatique n’avaient pu imaginer ne serait-ce
qu’un instant que le peuple aurait l'audace de les envoyer bouler.



Au soir du vote maudit donc, ce fut comme il se doit le séisme, le
big one, façon Fukushima, avec
dévastation des esprits effarés de toute la volaille médiatique
planétaire et stupéfaction générale, cosmique même, de toute la pègre
néolibérale dirigeante et de ses hordes de bobos-zombies.

En savoureux
point d’orgue de la soirée, on avait même eu droit au pétage de plomb
d’Hillary-la-démente qui, réalisant qu’elle ne serait jamais Présidente
après tous les sacrifices consentis aux côtés de son ahurissant mari,
s’était jetée toutes griffes dehors en hurlant comme une possédée sur
son improbable chargé de campagne Podesta (1). Tétanisée, son équipe avait d'abord hésité à appeler enfin un
prêtre exorciste avant de se contenter de lui administrer une dose massive de
psychotropes (beaucoup plus que
d’habitude)
pour la faire redescendre de son
very very bad trip
.




Le joker Poutine, comme toujours


Sous l'aiguillon de la clique
à Soros, l
a sidération générale avait rapidement laissé place à
une presque révolution-orange avec ses incontournables flashmobs
de bobos-zombies indignés, jusqu'à une abracadabrantesque tentative de
recomptage qui devait finalement tourner court.



Rien de très sérieux donc, mais il restait bien sûr le joker Poutine à
jouer. C’est désormais chose faite avec la publication par le
Washington Post des «résultats
d’une évaluation secrète de la CIA»
(SIC). C’est-à-dire pas secrète
du tout puisque transmise encore chaude directement à
la rédaction du valeureux canard (2).
Tout cela pour nous dire que le tentaculaire Poutine aurait gravement
interféré dans le processus électoral de la plus grande démocratie du
monde (gag) pour favoriser l’élection du Grand Déplorable. Et que donc cette
élection ne serait implicitement pas valide...

Et comment l'épouvantable Vladimir aurait-il commis sont forfait ? Ah oui,
en commanditant le fameux piratage des emails du chargé de campagne de
Killary, l’inénarrable Podesta donc, ventilés par
Wikileaks alias Poutinoleaks durant les semaines précédant le scrutin. Des emails qui révélèrent
au passage toutes les petites maladies honteuses du
clan Clinton et notamment ses manigances pour évincer l’autre démocrate
Bernie Sanders et faire place nette à Hillary-Strangelove. Bien sûr, la
CIA ne fournit aucune preuve de ses allégations, mais c’est là son
privilège. Il faut dire qu'à une semaine de la nomination officielle de Trump à
la Présidence par les Grands électeurs, on fait ce qu'on peut avec ce qu’on a.

Reste que là où la chose devient savoureuse, c’est que ce faisant la CIA
 a déclaré la guerre au FBI qui,
lui, avait tout fait durant la campagne pour flinguer la candidature
d’Hillary-la-démente.



Ce qu’il y a de réjouissant dans toute cette affaire est
que quelle qu'en soit l'issue, le désordre général ne pourra qu’amplifier : si la manœuvre
réussit, la probabilité de troubles importants voire d’une guerre civile
augmentera d’autant, avec au minimum éclatement des structures politiques
de cet Etat faussaire; si elle échoue, la guerre CIA-FBI perdurera sous
la Présidence de Trump qui, plus que jamais, s’annonce donc comme la
Présidence du désordre absolu (la
seule vertu que nous lui reconnaissons pour l’heure étant de vouloir
apaiser les tensions avec la Russie et réduire la voilure mortifère de
l'Empire)
.

On attend donc la suite avec une certaine impatience, un peu taquine il faut
bien l'avouer.



SOS al-Qaïda

L’autre foyer de désordre intégral est bien sûr la victorieuse
alliance Bachar-Poutine-Hezbollah en Syrie. En effet, la chute d’Alep, imminente à
l’heure où nous écrivons ces lignes (question d'heures même), a elle aussi déclenché un séisme de
magnitude 1000 dans la bassecour politico-médiatique du Bloc
atlantiste.

Dès les premiers signes de faiblesses des coupeurs de tête modérés qui
tenaient la population de la ville en otage, le Bloc a immédiatement mobilisé
l’entier de sa puissance.



A grands coups d’éditos mensongers, mièvres ou dégoulinants de mauvaise
foi, tous les médias embedded
ont été mobilisé pour pointer Poutine comme le responsable de la
«pire catastrophe depuis la deuxième guerre mondiale», des pires crimes de guerre, crimes contre l’humanité, contre le monde,
l’univers, le cosmos etc...

Parallèlement, des hordes de bobos-zombies s’offraient en solde leur
supplément d’âme du mois en participant, la mine grave, à toutes sortes de
manifestations héroïques dans les capitales de notre vertueux monde
libre pour dénoncer la pire horreur jamais survenue depuis l’apparition
de l’Homme sur terre, et même de l’amibe sous les mers.



Enfin, surfant sur cette vague d’indignation
aussi sélective que gélatineuse,
le Bloc atlantiste a ensuite vaillamment tordu le bras de tous les
petits pays clients pour imposer résolution sur résolution devant le
Conseil de sécurité et
l’Assemblée générale de l’ONU. Tout ce cirque n’ayant qu’un seul but:
sauver les gentils terroristes du Bloc atlantiste, leur offrir ne
serait-ce qu’un bol d’air, qu’un peu de répit, et surtout bien sûr des
armes, des munitions et des troupes fraîches à la faveur d’une énième
trêve humanitaire.

Pourtant, échaudé par une série de cessez-le-feu qui n’avaient déjà servi qu’à
cela, Poutine a cette fois répondu «niet».



Vous en reprendrez bien
une tranche?

Bien lui en a pris. Car aujourd’hui enfin, Alep
au moins est libérée des coupeurs de tête qui mettent le pays à feu et à sang depuis plus
de 5 ans maintenant. Détail piquant : les égorgeurs modérés se rasent
désormais la barbe à tous les coins de rue d’Alep pour tenter de passer incognito
et sauver leur peau (3).



Bien sûr, la riposte ne s’est pas fait attendre et l’Empire a
immédiatement donné le coup de pouce nécessaire à la reprise de Palmyre
par Daesh (4), histoire
d’élever le coût d’Alep pour la Russie.

Dans le même temps, le Congrès US s'affolait et levait toutes les restrictions à la
livraison d’armes sophistiquée aux groupes terroristes en Syrie,
officiellement bien sûr pour soutenir une «opposition modérée» qui n’a
jamais existé que dans la narrative
officielle (5).

Outre le fait que la livraison prévue de lance-missiles sol-air fournira
sans aucun doute à des groupes terroristes les moyens d’abattre des avions de ligne
désormais (merci d'avance), il est savoureux de constater que le Congrès US se bat comme
un beau diable pour sauver en Syrie les terroristes qu’il accuse
parallèlement d’avoir abattu les tours du WTC un certain 11 Septembre
2001.
Et ce n’est même pas nous qui le disons, mais la députée US Tulsi
Gabbard, cheffe de file d’une fronde bipartite certes bien minoritaire,
mais qui tente justement de
«stopper la livraison d’armes aux
terroristes»
par son pays (6).



Nous voilà donc aux prises avec un Empire aux portes de l'effondrement intérieur et
qui, sur le front extérieur, se proclame tout à la fois en guerre
perpétuelle contre le terrorisme alors qu'il sponsorise désormais
ouvertement les pires groupes
terroristes que le monde ait connu.

Un tel degré d’entropie confine décidément au sublime, et prend même des
allures de signe pour nous dire que l’implosion n'est plus très
loin.

Piloté par une capitainerie US devenue folle, le Bloc atlantiste accuse
ainsi difficilement le coup. L'élection de Trump et la perspective d'un
apaisement avec la Russie avec une possible disparition de l'OTAN à la
clé; la lame de fond qui menace de plus en plus clairement de couler
bientôt l'UE technocratique de Bruxelles; et enfin la perte
l'Alep qui signe l'échec de l'opération atlantiste de regime-change en Syrie,
tout cela commence à faire beaucoup, et peut-être même trop.

Le nervous breakdown menace.




Mise en ligne  par
entrefilets.com
le 13 décembre 2016




1



Hillary serait entrée dans une colère noire la nuit des élections, s’en
prenant physiquement à Podesta et Mook autour de minuit





2



La Russie aurait interféré dans l'élection présidentielle






3



Streets of Old Aleppo Covered in Hair as 'Moderate Rebels' Shave Their
Beards and Run




4

Les leçons de Palmyre




5

Le Congrès US approuve la livraison de missiles sol-air à l’«opposition
syrienne»




6

Projet de loi de députés US visant à empêcher le gouvernement de
financer et armer des terroristes


 





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