La bonne gouvernance, un conte de fée.

Laissez les grenouilles de partis croasser...

Remplacement difficile mais nécessaire.

Tribune libre

Nous sommes tellement habitués à la rouerie et à la malhonnêteté de nos élus que certaines personnes se sentent le besoin d'accoler aux quatre députés démissionnaires des intentions et des qualitatifs méprisants. Certains seront surpris de ce que je vais dire mais M. Barberis-Gervais, Pierre cloutier et quelques autres ont fait des analyses à mon avis beaucoup plus près de la réalité que quelques uns qui ne peuvent que démolir. J'ai été très déçu des propos de Mme. Nicole Hébert qui nous avait pourtant habitué à plus de sang froid et de retenue. Il y a longtemps pourtant que nous savions que le PQ était dirigé d'une main de fer dans un but strictement électoraliste. Nous connaissions la propension du PQ à s'''enfarger''les pieds dans les fleurs du tapis. La loi Péladeau-Labaume n'était qu'un piège dans lequel Mme. Marois s'est profondément enlisé en entraînant tous les autres députés dans une ligne de parti qu'elle avait décidé de suivre. Certains en ont eu assez et sont partis. Pour une fois que des députés disent ce qu'ils pensent et agissent en conséquence, il va s'en trouver pour essayer de salir, essayer de trouver n'importe quoi pour ''innocenter'' Mme. Marois.
Son remplacement ne sera pas facile mais nécessaire. Sa présence prolongée ne va qu'éterniser et accentuer le déclin du PQ. Les Québécois en ont ras le bol de la petite politicaillerie mi-figue mi-raisin, de la bonne gouvernance, on croirait entendre le titre d'un conte de fée. C'est rendu que la crédibilité de Mme .Marois dépasse à peine celle de J J Charest qui lui, a battu tous les records de mensonge, de malhonnêteté et de malversations. Vous trouvez ça normal vous? De plus en plus on associe PQ/PLQ, ce n'est pas peu dire. C'est avec ça qu'on va faire l'indépendance?....vous croyez ça vraiment? De toutes manières Mme. Marois a toujours, depuis qu'elle est chef, parlé d'indépendance du bout des lèvres, sans y croire. Comment voulez-vous convaincre une population si vous n'y croyez pas vous-même?
Ou bien le PQ renaît de l'intérieur, ou bien nous assisterons à la grande débandade, style BLOC sous le tsunami orange. Tant que Mme. Marois sera là je doute fort que le ménage se fasse. Son attitude actuelle en donne une bonne idée.
C'est à la base maintenant de se faire entendre, à chacun de nous de poser des gestes et à nos députés qui sont sensés nous représenter de se tenir debout face à des politiciens de centre-d'achats qui ne pensent qu'à leur réélection. Nous, les Québécois, en avons marre de cette façon de faire et bravo aux quatre députés qui ont eu le courage de se lever et de protester. Laissez les grenouilles de partis croasser des insultes pour attirer l'attention ailleurs que sur les vrais problèmes. J'espère de tout cœur qu'il y en aura d'autres qui se lèveront au lieu d'imiter les députés libéraux rampants. Ce n'est pas un exemple à suivre.
Ivan Parent

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Ivan Parent403 articles

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    10 juin 2011

    Arrêtez de faire de gros dramme avec rien, JJ Charest a eu 250,000 personnes qui ont demandé sa démission contre une personne au PQ. Les 3 autres c'est évident que 2 voulaient diriger le parti et une qui voulait des changements dans la façon de faire de la politique (elle aurait dû le faire à l'intérieur du parti) mais est-ce que c'était le bon moment pour le faire...NON. Quand le PQ sera au pouvoir il pourra le faire. En attendant le PQ peut juste en discuter.
    Les indépendantistes s'agitent trop facilement et ils nuisent à leur propre cause; plus ça change plus c'est pareil. C'est pas Mme Marois le problème, c'est l'immaturité des indépendantistes!...

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    10 juin 2011

    @ Ivan Parent:
    «La loi Péladeau-Labaume n’était qu’un piège dans lequel Mme. Marois s’est profondément enlisé en entraînant tous les autres députés dans une ligne de parti qu’elle avait décidé de suivre.».
    Malgré un certain respect que j'ai pour Mme Marois, je soupçonne que comme le PQ n'est pas très populaire, depuis la campagne désatreuse d'André Boisclair, elle a pu vouloir appuyer cette aberration Péladeau-Labeaume, pour que surtout, on ne puisse pas reprocher au PQ de n'avoir pas voulu que Québec retrouve sa si importante, si absolument vitale, équipe de hockey...
    Je ne sais trop si on pourrait appeller ça, du clientélisme, comme manière de faire de la politique...
    On lui aurait tendu un piège? Ça, oui, sans doute; mais en utilisant des éléments déjà en place, et disons-le, en connaissant les tendances de Pauline (comme celle d'essayer d'aller chercher des votes à gauche et à droite, ménageant le chèvre et le chou).
    Et il vrai que c'est assez ingrat, la politique. Qu'on en parle à Gilles Duceppe, avec la vacherie que lui a faite le peuple québécois, alors que Duceppe n'a jamais fait autre chose que défendre les intérêts de cette même nation, face à un gouvernement central qui nous est hostile!
    Triste, triste situation. Et triste fin(s) de carrière pour Gilles Duceppe. Comme pour, possiblement bientôt, Pauline Marois.
    Cela me rapelle un peu le cas de Parizeau et du «vote ethnique», d'une façon.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 juin 2011

    Un peu de réaliste,
    Je lis tous les articles de vigile.net depuis plusieurs années et j'y contribue de commentaires et d'un modeste financement à l'occasion.
    Avec la tourmente au PQ ces jours-ci, les commentaires font ressortir les rêveurs qui espèrent toujours un Sauveur qui viendrait d'une quelconque planète encore inconnue.
    À ces rêveurs, je reconnais qu'ils veulent du changement, mais leurs propos sont tellement nébuleux que peu ou pas un militant comme moi n'y trouve rien de concret, si ce n'est que je comprends, qu'ils font pipi dans leur culotte.
    Notre élite politique ne sait pas dire et écrire ce que les Québécois doivent comprendre. C’est dans l’isoloir qu’un gouvernement va chercher sa légitimité.
    Pour changer les choses en politique, il faut d’abord prendre le pouvoir à partir des règles du moment, proposer le changement, obtenir la légitimité pour ensuite passer à l’action. Est-ce assez clair ? Non ! Voici ...
    1- Le pouvoir se gagne avec les mêmes moyens du moment.
    2- Proposer les changements.
    3- Obtenir la légitimité.
    4- Réaliser les promesses.
    S’il y a un autre péquiste qui peut changer ce calendrier, je l’écouterai avec intérêt.
    Jusqu'ici, il n’y a que le PQ avec Mme Marois qui me permet d’oser croire que je peux atteindre prochainement la légitimité de changer notre gouvernance.
    » Wake up « Le Sauveur, on me dit que c'était y a plus de deux millénaires ... Réveillez-vous !

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juin 2011

    Voilà le ton donné par M. Aussant qui participe, ce week end, aux ateliers Cap sur l'indépendance des IPSO de Gilbert Paquette. Il a les idées claires et va indiquer la direction aux démissionnaires actuels et à venir. La vague orange a frappé par hasard mais l'électorat ainsi réveillé a vu aller le charismatique Khadir récemment. Les pôles indépendantistes s'alignent rapidement et vont se reconnaître. Tant mieux si Charest hâte l'élection, tout ce qui traîne se salit... et une vague est prête à balayer du plancher tous les éléments vieillissants qui font obstruction depuis trop longtemps.

  • Joseph Berbery Répondre

    9 juin 2011

    Quatre députés ont quitté le caucus du Parti Québécois parce qu'ils acceptaient mal que leur formation parraine une loi dont l'objet EXPLICITE était d'empêcher toute personne de recourir à la Loi pour contester un contrat dont tout le monde ignore encore le contenu.
    Tollé. Crise existentielle grave. Au point que le chef du gouvernement, sans doute talonné lui aussi par des députés de son propre caucus, décide de surseoir et de remettre tout ça à l'automne prochain.
    Que se passe-t-il alors? Pauline Marois qui, manifestement n'a rien compris aux motivations des quatre dissidents (elle leur impute toutes sortes de motifs personnels au lieu d'écouter ce qu'ils disent), Pauline Marois donc accuse le chef du gouvernement de LÂCHETÉ parce qu'il n'est pas allé au bout d'une démarche profondément anti-démocratique, et qu'IL NE S'EST PAS SERVI DU BAILLON (sic).
    Quelle sorte d'autocratie nous promet-elle si, par malheur, elle gagnait les prochaines élections? Aurions nous à choisir entre la tyrannie maroisienne et la roublardise charestienne? Entre la peste et le choléra, quoi?
    Et on se demande encore pourquoi les Québécois en ont par dessus le casque de la politique, ou plutôt des politicailleurs?