Déconstruction radicale

La théorie du genre vise les jeunes enfants

Les enfants transgenres, avenir de l'humanité ?

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Chronique de P-H Perrier

La théorie du genre progresse à pas de géant au point où les jeunes enfants sont, désormais, exposés à tout un arsenal de propagande visant à leur inculquer des notions qui semblent sorties de nulle part. C'est ainsi que, dès l'âge de trois ans, certains bambins qui peuvent éprouver une hésitation concernant leur identité sexuelle seront confiés à des pédopsychologues et pourront être, dans certains cas, qualifiés d'« enfants transgenres ».


Ce phénomène inquiétant est observé par Jordan Peterson, psychologue clinicien et professeur de psychologie à l'Université de Toronto, un intervenant qui affirme qu'on assiste à une épidémie d'autodiagnostic chez les adolescents et les enfants, voire à une multiplication de pathologies qui étaient rarement détectées dans le passé. D'autres observateurs craignent, par ailleurs, qu'un effet de mode finisse par « contaminer » les enfants et les adolescents au point où les troubles identitaires et comportementaux se mettent à foisonner.


Un effet de mode


C'est en Angleterre que le phénomène fait florès, au point même où près de 2 000 enfants ont été suivis, en 2016, par des médecins à ce sujet. On parle d'une tendance qui a été multipliée par 20 depuis 2009, une véritable épidémie ! Le Gender Identity Development Service (GIDS), la plus importante institution de ce genre en Angleterre, a publié des statistiques qui démontrent que pas moins de 1 986 enfants, âgés de moins de 18 ans, ont « bénéficié » de traitements spéciaux cette année-là.


Les mêmes statistiques font état du fait que 37 jeunes enfants auraient été vus en consultation par des spécialistes et pourraient faire l'objet de « traitements spéciaux » à une date ultérieure. Les mêmes sources affirment que des enfants aussi peu âgés que 11 ans se feront administrer de puissantes doses d'hormones destinées à retarder les effets naturels de la puberté.


Dommages collatéraux


Rappelons que l'administration de fortes doses d'hormones et d'autres médicaments destinés à ralentir la puberté peut provoquer la stérilité chez les sujets mâles. Ce type de traitements pourrait même avoir des incidences néfastes sur le développement du cerveau et causer une diminution de la densité osseuse, ce qui se traduira par des symptômes d'ostéoporose à une époque ultérieure.


Est-ce que le jeu en vaut la chandelle, surtout lorsque l'on parle d'administrer des traitements agressifs à des enfants qui n'ont pas forcément été diagnostiqués selon les règles de l'art ?


Des troubles d'identité ayant des origines multiples


Bernadette Wren, psychologue clinicienne consultante au GIDS de Londres, estime que certaines institutions scolaires mettent la charrue devant les bœufs afin de permettre aux jeunes filles d'être traitées comme des écolières de sexe masculin et vice versa. Il pourrait s'agir de simples caprices ou d'un phénomène de confusion passagère lié à la préadolescence ou à toute autre étape du développement de l'enfant.


La même intervenante, qui ne s'oppose pas à ce genre de traitement dans l'absolu, lance un cri d'alarme alors qu'un nombre croissant d'institutions d'enseignement permettent à leurs élèves de changer de nom, d'uniforme ou de pronoms « sexués », à partir du moment où l'on « murmure qu'un enfant pourrait s'interroger sur son identité ».


Mme Wren dit craindre que les générations futures ne finissent par condamner les choix hasardeux auxquels nous avons exposé ces enfants perturbés. Et c'est sans mentionner le fait que les infortunés cobayes pourraient se révolter lorsqu'ils souffriront des conséquences de ces mêmes traitements dans le futur.


Le rouleau compresseur des lobbies LGBTQ


Il semblerait que le rouleau compresseur des lobbies LGBTQ ait atteint un tel niveau d'efficacité que les pouvoirs publics ne savent plus où donner de la tête. La classe politique multiplie les subventions destinées à « conscientiser la population » face à un phénomène de société jamais vu dans l'histoire. L'important étant de provoquer des changements de mentalité, le plus rapidement possible, peu importe les conséquences.


Pourtant, des experts en fertilité, tels que Lord Winston, affirment avoir constaté que des adultes transgenres, ayant subi ce type de traitements invasifs, n'étaient plus en mesure de se reproduire et présentaient des symptômes de détérioration inquiétants sur le plan de leur santé.


Quoi qu'il en soit, toutes ces mises en garde sont ignorées par les militants pro-idéologie du genre, au point où des militants de l'organisme Transgroups n'hésitent pas à faire pression pour que les enfants puissent changer d'identité sexuelle le plus rapidement possible.


Ici, au Québec, dans un contexte où nos politiciens se plient aux moindres caprices de la mode, un jouet destiné à faire de l'éducation, à propos de la réalité des enfants transgenres, sera bientôt distribué dans les garderies … pourquoi ne pas administrer des traitements hormonaux aux bambins de 2 ou 3 ans, tant qu'à faire ?


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Patrice-Hans Perrier181 articles

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Patrice-Hans Perrier est un journaliste indépendant qui s’est penché sur les Affaires municipales et le développement urbain durant une bonne quinzaine d’années. De fil en aiguille, il a acquis une maîtrise fine de l’analyse critique et un style littéraire qui se bonifie avec le temps. Disciple des penseurs de la lucidité – à l’instar des Guy Debord ou Hannah Arendt – Perrier se passionne pour l’éthique et tout ce qui concerne la culture étudiée de manière non-réductionniste. Dénonçant le marxisme culturel et ses avatars, Patrice-Hans Perrier s’attaque à produire une critique qui ambitionne de stimuler la pensée critique de ses lecteurs. Passant du journalisme à l’analyse critique, l’auteur québécois fourbit ses armes avant de passer au genre littéraire. De nouvelles avenues s’ouvriront bientôt et, d’ici là, vous pouvez le retrouver sur son propre site : patricehansperrier.wordpress.com