Si vous voulez imposer un projet comme l’Agenda 2030 que la population n’accepterait pas en temps normal, choisissez d’abord un croquemitaine quelconque comme le réchauffement climatique d’origine humaine.
Ne compliquez pas les choses. Résumez le danger au « CO2 ». C’est simple et ça se dit bien, aussi bien que « COVID-19 », un autre bogeyman prétendument corrélé au réchauffement de la planète. Les gens ordinaires ne connaissant pour ainsi dire rien sur le climat et la science en général sont très faciles à manipuler. Il s’agit d’appuyer sur les bons boutons.
Trouvez-vous un beau parleur comme l’affairiste prétendument communiste Al Gore, dont la fortune est passée de 3 millions US$ à 200 millions US$ depuis qu’il s’est improvisé défenseur de la planète et promoteur des énergies alternatives[1]. Donnez-lui un prix Nobel et placez-le dans un poste prestigieux pour mousser son statut et son autorité. Mettez à son service des milliers de journalistes et d’agents sociaux dévoués à la cause pour des raisons financières et/ou idéologiques.
Par le matraquage médiatique et les images anxiogènes, instillez la peur dans l’esprit de la population que vous voulez écraser et dominer sans concessions. Pour ce faire, mettez sur le dos de votre croque-mitaine improvisé les pires catastrophes, les pires cataclysmes et les pires péchés du monde.
Mentez. Trichez. Exagérez. Choquez. Jouez sur les sentiments. Évoquez les ours polaires qui crèvent de faim à cause de la fonte des glaces, les atolls du Pacifique engloutis par la mer, la fonte des neiges éternelles sur le mont Kilimandjaro, les vieux qui succombent à la canicule, les pauvres du tiers-monde qui crient famine à cause du CO2, les feux de forêts qui ravagent mère nature.
Insistez même si c’est faux sur le fameux « selon 97 % des scientifiques », nous allons droit dans le mur si nous ne jetons pas à la ferraille tout ce qui marche à l’or noir.
Culpabilisez-les en leur faisant croire qu’ils vont détruire la planète et épuiser les ressources naturelles en consommant trop de pétrole.
Semez le doute et la confusion en publiant dans des revues prestigieuses à votre solde des informations contradictoires rédigées par des mercenaires de la science[2].
Prenez un événement climatique naturel inusité et faites-en une généralité (cherry-picking). S’il a fait chaud à Montréal en plein hiver, par exemple, c’est à cause du CO2 et du réchauffement climatique. Les gens s’imagineront à tort que c’est généralisé.
Répétez, répétez, répétez, voilà le secret de la fabrication du consentement[3]. Faites-en un réflexe pavlovien en associant CO2 à réchauffement, catastrophe, ouragan, fonte des banquises, canicule, montée des eaux, réfugiés, guerre, mort certaine, fin du monde.
Et surtout, n’allez pas dans les détails, cachez la vérité, ne donnez jamais la parole aux contradicteurs ; insultez-les, salissez-les, moquez-vous d’eux, traitez-les de complotistes, de négationnistes, voire de fascistes dès qu’ils pointent le nez ; persécutez-les, bloquez leurs comptes en banque, faites-les congédier ; ne publiez jamais leurs articles et leurs vidéos ; bannissez-les des réseaux sociaux ; accusez-les d’une déviance sexuelle quelconque, le sexe c’est très vendeur, il en restera toujours quelque chose ; et s’il le faut, en dernier ressort, s’ils dépassent les bornes… traitez-les d’antisémites, le seul anathème encore passible d’embastillement.
Pour finir, dites au public que par précaution, on ferait mieux d’agir tout de suite même si les preuves ne sont pas encore très convaincantes. Jouez sur l’altruisme naturel des populations, notamment d’origine européenne[4], faites-leur croire qu’en se protégeant, elles protègent les autres. Faites-les marcher à la carotte en leur faisant croire que des matins glorieux les attendent au bout du chemin. Vous aurez l’air d’une bonne personne, sincère et préoccupée par le bien-être de vos compatriotes. Reconnaissants, ils vous défendront et vous obéiront au doigt et à l’œil dans l’esprit du syndrome de Stockholm, « un phénomène psychologique, selon Wikipédia, observé chez des otages ayant vécu durant une période prolongée avec leurs geôliers et qui ont développé une sorte d’empathie, de contagion émotionnelle vis-à-vis de ceux-ci, selon des mécanismes complexes d’identification et de survie ».
Cette campagne de peur n'a qu'une seule fonction : effrayer les gens pour qu'ils obéissent à la stratégie du choc et de l'effroi clairement décrite par Naomi Klein :
[...] le désastre déclencheur - le coup d'État, l'attaque terroriste, l'effondrement du marché, la guerre, le tsunami, l'ouragan [la crise climatique] [la pandémie] - plonge la population dans un état de choc collectif. Le sifflement des bombes, les échos de terreur et les vents rugissants [la fonte des glaciers] [les décès par COVID-19 dans les hospices ainsi que le nombre de faux cas de PCR], « adoucissent » les sociétés, comme la musique tonitruante et les coups dans les prisons où l'on torture. Comme le prisonnier terrorisé qui trahit ses camarades et renie sa foi, les sociétés en état de choc abandonnent des droits qu'elles auraient jalousement défendus dans d'autres circonstances.[5]
Voici le lien vers le PDF d'Alain Bonnier, l'auteur des graphiques ci-dessus:
[1] Brian SUSSMAN, Climate Gate: A Veteran Meteorologist Exposes the Global Warming Scam, WND Books, 2010, p. 80-97.
[2] David Michaels, Doubt Is Their Product: How Industry’s Assault on Science Threatens Your Health, Oxford University Press, 2018.
[3] Noam Chomsky et Edward Herman, La Fabrication du consentement : De la propagande médiatique en démocratie, Éditions Agone, 2008.
[4] Kevin MacDonald, Individualism and the Western Liberal Tradition: Evolutionary Origins, History, and Prospects for the Future, Kindle Direct Publication Edition, 2019.
[5] Naomi Klein, La Stratégie du choc : Montée d'un capitalisme du désastre, Actes Sud, coll. « Babel », 2010.
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