Jacques Parizeau croit que la mondialisation «rend la souveraineté [du Québec] plus nécessaire que jamais».
L’ancien premier ministre du Québec a tenu ces propos à l’émission de Jean-Luc Mongrain, à qui il a accordé une entrevue dans le cadre de sa tournée de promotion pour son nouveau livre La souveraineté du Québec. Hier, aujourd'hui et demain.
Ce troisième ouvrage sur le thème de la souveraineté écrit par Jacques Parizeau est publié aux éditions Michel Brûlé.
Jacques Parizeau explique que l’idée du livre est venue du désir de faire le point, à l’approche de ses 80 ans. Après plus de 40 ans d’action politique, l’ancien chef péquiste voulait savoir «où on en est sur la question de la souveraineté».
Selon lui, le monde a beaucoup changé depuis le référendum de 1995, ce qui n’a pas fait prendre une ride au projet souverainiste. «Alors que toutes les économies sont intégrées, il n’y a pas de moins en moins de pays indépendants dans le monde, il y en a de plus en plus», soutient-il, ajoutant que «chaque peuple cherche à avoir son pays».
Jacques Parizeau estime que la mondialisation pousse bien des citoyens à chercher la protection de leur gouvernement. Selon lui, cela amène bien des Québécois à souhaiter avoir leur propre pays, afin de trouver une façon «d’exister dans ce genre de monde».
En entrevue avec Jean-Luc Mongrain, Jacques Parizeau est aussi revenu sur sa défaite «crève-cœur» au référendum de 1995. «Le pays, on l’a raté par 52 000 voix sur 5 millions», déplore-t-il. Selon lui, ces résultats très serrés démontrent toutefois que la peur n’est plus le plus grand obstacle séparant les Québécois de la souveraineté.
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