La situation actuelle du monde est hors contrôle et nous dépasse. C'est ce que laisse entendre le journaliste français Philippe Grasset:
http://www.dedefensa.org/article-savoir_la_crise_et_dire_la_crise_08_02_2013.html
C'est pourquoi la politique semble impuissante à améliorer quoi que ce soit dans la vie des citoyens.
L'une des principales caractéristiques de ce monde hors contrôle, ce sont les disparités croissantes entre nantis et démunis et ce, à l'échelle de la planète.
Depuis vingt ans, les psychologies sont tellement tombées sous l'emprise du Système que les décideurs politiques continuent à réappliquer les mêmes recettes qui s'avèrent à chaque fois inpuissantes à régler les problèmes.
Combien de fois depuis les vingt dernières années, on a appliqué des réformes au régime de l'assurance-emploi? Paul Martin, en tant que ministre des finances, l'a fait dans les années 1990 et le gouvernement actuel continue de croire que là est la clé pour repartir l'économie et créer des emplois.
Les solutions alternatives comme le revenu de citoyenneté universel dont parlait le regretté Michel Chartrand ne font même plus partie des discussions tellement l'idéologie a envahi les psychologies.
Et l'idéologie du Système ne se résume-t-elle pas au chacun pour soi, dans un monde sans frontières, sans nations, sans pays, sans culture. C'est l'univers de l'individu seul et sans autre identité que sa capacité de répondre aux besoins du marché pour se faire une vie et posséder un statut social.
Le statut social et l'argent peuvent-ils vraiment tenir lieu de seule identité pour l'être humain?
Comme je l'ai mentionné dans un article précédent, le courant système dominant rend difficile, sinon impossible, tout projet de société et toute amélioration du niveau de vie des citoyens, en particulier des citoyens les plus démunis.