Le journaliste français Philippe Grasset souligne assez régulièrement dans ces articles que notre époque en est une où les psychologies sont mises à l'épreuve.
(voir son site: http://www.dedefensa.org/)
Le bon sens se perd parce que les psychologies sont troublées par le Système. Monsieur Grasset dit souvent que ce sont les élites qui en sont les premières victimes mais que l'ensemble de la population est touché jusqu'à un certain point.
Et plus on avance dans le temps, plus les psychologies tombent sous l'emprise du Système.
Je crois que monsieur Grasset a raison dans son analyse. En lisant de vieilles coupures de presse, on s'aperçoit rapidement que les positions que l'on pourrait qualifier d'anti-Système, c'est à dire les positions pacifistes, pro justice socio-économique etc... sont de moins en moins affirmées en 2013.
Par exemple, qui ne se souvient pas de la marche des femmes en 2000 où les femmes du monde entier réclamaient entre autres une plus juste répartition de la richesse?
Qui ne se souvient pas des démonstrations anti-guerre au début de 2003 qui avaient fait reculer le gouvernement fédéral d'appuyer la guerre en Irak?
Force est de constater que ces positions pacifistes et ces positions pro justice sociale ne s'affirment plus comme il y a dix ou quinze ans.
À la même époque, le regretté Michel Chartrand faisait le tour du Québec pour parler de son projet de revenu de citoyenneté universel.
Et les gens étaient réceptifs à cette proposition de monsieur Chartrand d'un revenu universel qui aurait fait en sorte que tous les Québécois sans exception auraient pu accéder à une vie décente et heureuse.
Le Système en atteignant les psychologies semble faire en sorte que tous ceux qui ont encore une vie satisfaisante se replient sur leurs acquis et protègent ces acquis envers et contre tous, rendant ainsi impossible tout projet de société.