La Russie réduit son portefeuille d’obligations US de près de 10 mds USD

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Lâchage progressif du dollar américain

La Russie a effectué en février une purge de 9,3 milliards de dollars dans ses bons du Trésor américain, sa vente la plus importante d'obligations d'Etat US depuis février 2015.
En février, la Russie s'est délestée de bons du Trésor américain (treasuries) pour quelque 9,3 milliards de dollars (8,2 milliards d’euros), la vente la plus importante d'obligations d'Etat US réalisée par la Banque centrale de Russie depuis février 2015.
Suite à cette liquidation, le volume des investissements russes dans la dette américaine, qui avait atteint en janvier son maximum depuis novembre 2014, a chuté jusqu'à 87,6 milliards de dollars (77,4 milliards d’euros), rapporte Finanz, se référant au Trésor américain.
Selon son rapport, la Banque centrale de Russie a viré une partie de la somme ainsi gagnée sur des comptes bancaires où il y avait au 1er mars dernier 40,33 milliards de dollars, soit près de 4 milliards de plus que début janvier (35,66 milliards d’euros, soit une hausse de 3,5 milliards d’euros).
Sur cette somme, 20,5 milliards de dollars (environ 18,1 milliards d’euros) étaient déposés sur des comptes dans les Banques centrales d'autres pays et les autres 24,8 milliards dans différentes banques de commerce étrangères (soit près de 21,9 milliards d’euros).
utre la Russie, les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ont procédé en février à une importante liquidation d'obligations souveraines américaines. Leurs investissements dans la dette des Etats-Unis ont diminué de 12 milliards de dollars (-10,6 milliards d’euros) pour atteindre un minimum record de 281 milliards de dollars (248,4 milliards d’euros).
Entre-temps, d'autres grands créanciers ont plutôt augmenté leurs investissements dans les treasuries, qu'il s'agisse de la Chine, du Japon, des offshores des Caraïbes ou de la Grande-Bretagne. Quoi qu'il en soit, la tendance générale qui s'est annoncée dès l'été dernier est plutôt à la réduction des portefeuilles d’obligations américaines dans les Banques centrales du monde qui contrôlent la dette des Etats-Unis.


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