La richesse du Québec

La magnifique chute de Val-Jalbert

Tribune libre

La richesse du Québec, c’est la splendeur de ses paysages, la bonté, la créativité et le sens de la liberté de son peuple.
Aujourd’hui, le 12-12-12, remettons les pendules à l’heure.
Rien ne vaut la Beauté d’un paysage pour remplir notre Être d’un sentiment d’émerveillement devant la Vie. Combien d’entre nous sont soutenus dans leur travail quotidien par la pensée de se retrouver durant les vacances dans un de ces lieux où le paysage est grandiose. Aucun produit issu de l’aéronautique, de la biotechnologie ou du monde virtuel n’est comparable à ce que la Nature nous offre si généreusement.
Il est inconcevable de même penser à détruire, agresser, enlaidir un joyau tel que la chute de Val-Jalbert. Comble de l’absurdité, à perte en plus.
Qui donc était responsable du ministère de l’environnement au moment de cette infâme annonce le 3 décembre? Pauline Marois.
Lorsque nous parlons de ces choses, utilisons les termes véritables comme n’a pas eu peur de le faire François Cardinal dans La Presse du 6 décembre 2012 dans un article intitulé Le « goon ». En effet, il nomme les promoteurs des agresseurs et les écologistes des protecteurs.http://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/francois-cardinal/201212/05/01-4601166-le-goon.php
Pauline Marois, ministre de l’environnement ouvre tout grand la porte aux agresseurs, aux destructeurs. Ne soyons pas surpris. Souvenons-nous de l’article du Devoir du 4 octobre 2010 « Marois craint que les maladresses du PLQ ne tuent l'exploitation des gaz de schiste
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/297427/marois-craint-que-les-maladresses-du-plq-ne-tuent-l-exploitation-des-gaz-de-schiste
Plus d’illusion à se faire maintenant quant à sa position sur les gaz de schistes, le pétrole de l’île d’Anticosti, le pétrole des sables bitumineux. Et plus de temps à perdre.
Quiconque, homme ou femme, est prêt à sacrifier de magnifiques chutes avec l’argent du peuple ne mérite pas de gouverner.
Mes ami(e)s du Québec, c’est maintenant à nous d’assumer le rôle de protecteurs et de gardiens de cette belle nature qui a su alimenter le corps et l’âme de notre peuple.
La nature n’est pas à détruire, le Québec n’est pas à vendre.
Il est grand temps que sur la terre un peuple se lève et défende la Beauté du monde. Que ce soit nous, maintenant.


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3 commentaires

  • Serge Jean Répondre

    13 décembre 2012

    Je rajouterai que l'Hydro-Québec contrairement à ce qui est admis si fièrement, si pétage de bretellement, comme étant une richesse nationale, est dans les faits la plus grande entreprise qui vole le peuple; Val-Jalbert illustre bien ce fait. Allez en parler avec les pauvres, d'autre part.

    Nous payons des factures d'électricité, et Hydro-Québec prend cet argent pour acheter des projets qui nous dépossèdent de nos richesses. La filière éolienne illustre aussi très bien ce fait.
    Quand je lis les belles cathédrales de mots qui nous vantent les avantages de la souveraineté, en prenant possession de tout notre bien, mais qui par ailleurs cette richesse serait visiblement partagé de la même manière traditionnelle crapuleuse, eh bien la boîte électrique me chauffe dans le cerveau.
    Que fait l'Hydro avec des milliards de profits, et que ferait le peuple avec des milliards de dette en moins?
    Un peuple qui possède réellement son bien est un peuple libéré matériellement; il n'a pas besoin de mendier des emplois, ou quoi que ce soit ou, de se faire raconter des histoires par tous ces charlatans politique, au service du profit.
    C'est lui le peuple qui bosse dans la cabane; enfants, femmes, hommes, vieillards, invalides tout azimut, personne n'est de trop, et ce n'est pas aux estis de capitalistes à décider qui mérite et qui ne mérite pas.
    Cette crasse colonisante et dépossédante, est tellement pénétrée dans nos esprits, que même ceux qui sont allés acheter du savoir, reviennent avec une paire d'oeillière de joual dans le front.
    La galette carré noire sur la tête des finissants, symbolise bien ce plafonnement contrôlé du savoir, par les crapules occultes sur le monde.
    Jean

  • Serge Jean Répondre

    13 décembre 2012

    Un débit esthétique.
    Une centrale ne menacerait pas la valeur patrimoniale de Val-Jalbert
    Le ministère se dit par ailleurs tout à fait satisfait du « débit esthétique » de 7 m3 que les promoteurs promettent de maintenir pendant la période touristique, afin de maintenir l’apparence de la chute située au coeur du site. En dehors de cette période, le débit sera réduit à 0,3 m3 et la rivière sera pour ainsi dire asséchée sur près d’un kilomètre. En temps normal, le débit peut dépasser 20 m3.
    C’est notamment en se basant sur cette question du débit que la Fondation Rivières et d’autres opposants au projet ont l’intention d’entreprendre des démarches juridiques afin de faire annuler l’autorisation accordée mercredi par les péquistes. Selon eux, le gouvernement n’applique pas les recommandations de la Commission d’enquête sur la politique d’achat par Hydro-Québec d’électricité auprès de producteurs privés. Celle-ci concluait à la nécessité de maintenir un débit « écohydrologique » d’un minimum de 3 m3.
    Les opposants estiment aussi qu’Hydro-Québec perdra de l’argent avec ce projet. Pour le moment, on promet d’acheter l’électricité produite à un prix plus élevé que celui de sa vente aux États-Unis. Qui plus est, le Québec se trouve en situation de surplus.
    Des opposants innus ont pour leur part fait circuler une pétition pour s’opposer à ce projet et réclament un référendum sur le projet.
    Source:Le devoir.com
    http://m.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/365835/une-centrale-ne-menacerait-pas-la-valeur-patrimoniale-de-val-jalbert
    hébergement gratuit de photos & vidéos avec www.photomania.com
    Photo: Tourisme Saguenay—Lac-St-Jean
    Des débits esthétiques? Le ministère se dit satisfait des débits de:
    Débit naturel moyen avant déductions : 20 mètres cubes/706 pieds cubes.
    Débit promoteurs: 12,8 mètres cubes seconde /452 pieds cubes seconde, pendant la période touristique; donc 19.8 mètres cubes seconde/699 pieds cubes seconde en dehors de la période touristique.
    Débit touristes: 7 mètres cubes seconde /247 pieds cubes seconde.
    Débit« écohydrologique » minimum recommandé par Hydro-Québec :3 m3./106 pieds cubes seconde.
    Débit communautée locale (le peuple payeur): 0,3 mètres cubes seconde /10,6 pieds cubes seconde.
    Eh donc, l'équivalent à peu près d'un petit ruisselet, que les résidants locaux devront se contenter la majeure partie du temps, quand ils iront contempler leur chute.
    Je suppose que c'est la façon de remercier les anciens-nes et tous leurs descendants d'avoir acceptés d'aller ouvrir ce coin de pays.
    D'abord, pourquoi est-ce qu'un promoteur a-t-il « le droit » lui, d'aller tasser une population pour ses propres intérêts? Oui, pourquoi? Comment peut-on accepter machinalement cette injustice d'entrée?
    Les résidants aux alentours auraient bien le droit eux de se prendre un congé de facture d'électricité à perpétuité, jusqu'à ce que le ciment pourisse de lui-même.
    C'est ça l'indépendance et la souveraineté; pas autrement.
    Jean

  • François Ricard Répondre

    13 décembre 2012

    Il y a un an, plusieurs pensaient que Desmarais, si Mme Marois conservait son poste de chef du PQ, aurait tôt fait de la larguer.
    Nous nous étions bien trompés. Elle nous a bien eus. Il est évident, aujourd'hui, qu'elle est une créature de Desmarais.
    Il est le prince des oligarques et nous possède tous.
    PLQ=PQ=CAQ
    Comment s'en sortir?
    La seule solution: tous les indépendantistes, de gauche ou de droite, montent dans la barque ON.
    Sinon ce sera le grand triomphe pour Desmarais et une accélération de notre lente agonie.