Au sujet des "savants" calculs de Québec solidaire...

La poule aux oeufs d'or

14d561e34bfbccb047ae4444a1b01f04

Tribune libre

Depuis des décennies, la saga entre l’école publique et l’école privée refait surface lorsque le réseau public éprouve certaines difficultés, notamment au chapitre des subventions qu’il reçoit du ministère de l’Éducation (MEQ). En fait, l’équation est facile, coupons les subsides au réseau privé, et profitons de cette manne pour investir dans le réseau public.


C’est l’argumentaire de Québec solidaire (QS) qui allègue que la moitié des parents qui envoient leurs enfants à l’école privée subventionnée vont continuer de faire ce choix le jour où le gouvernement cessera de couvrir 40% des frais de scolarité, et que le MEQ réalisera ainsi des économies de 100 M$.


Malheureusement, dans la réalité, le principe des vases communicants ne s’applique pas aussi harmonieusement. La raison en est très simple : QS croit-il sérieusement que 50 % des parents continueront d’envoyer leurs enfants dans des écoles privées non-subventionnées au coût estimé à 18 000 $ par année, le coût actuel d’une école privée non-subventionnée? La réponse me semble évidente…


L’argumentaire de QS me rappelle l’histoire de celui dont la poule pondait tous les jours un œuf d’or, et qui l’ouvrit pensant découvrir un trésor pour finalement constater qu’elle était semblable à toutes les autres poules. Et La Fontaine de terminer ainsi sa fable : « Belle leçon pour les gens chiches : Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus Qui du soir au matin sont pauvres devenus Pour vouloir trop tôt être riches ?



Henri Marineau, Québec


Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2101 articles

  • 1 481 593

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé