La place de l’enseignement de l’histoire du Québec dans le système éducatif

Tribune libre

Un message ambigu que la société d’accueil envoie aux nouveaux arrivants.
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Session d’ouverture
Symposium international sur l’interculturalisme

Dialogue Québec-Europe
Montréal, Jeudi 26 mai 2011

Question de Doudou SOW adressée à M. Gérard Bouchard,
Université du Québec à Chicoutimi. Responsable du Symposium.

Cliquez sur ce lien pour voir la vidéo de 2min.
http://www.youtube.com/watch?v=RZU3UWgKoyY
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Source : http://www.doudousow.qc.ca/index.html

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Doudou Sow26 articles

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Sociologue de formation, spécialisé en Travail et organisations, l’auteur
est actuellement conseiller en emploi pour le projet Mentorat
Québec-Pluriel au Carrefour jeunesse-emploi Bourassa-Sauvé
(Montréal-Nord).





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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 octobre 2011

    "Intégrer la mémoire de la composante fondatrice dans l'ensemble de la vision de cette culture québécoise" (Gerard Bouchard)
    Il y aurait donc une culture québécoise dans laquelle la composante fondatrice ne fait pas partie et qui devrait y être "intégrée".
    C'est bien le monde à l'envers de Gérard Bouchard, pour lequel c'est la nation de souche qui doit être intégrée !
    Pourtant, le bon sens dicte que ce sont les immigrants qui doivent être intégrés dans cette nation québécoise pour en enrichir la culture.
    Or, c'est précisément ce que les pédagogues oblitèrent des cours de l'histoire nationale et qui résulte en un récit nombrilliste de la famille québécoise tissée serrée entre les quatre murs de la province. Une histoire, donc, dont la vision "enfermée" dérange et dont les mêmes pédagogues ont décidé de graduellement effacer du curriculum.
    Mais pourquoi ces pédagogues ont-ils au départ construit ce récit fermé sur le monde ? Parce que lorsqu'ils l'ont conçu, l'immigration n'était pas encore ce que nous connaissons aujourd'hui et que cette histoire "balisée" avait l'avantage d'éviter d'avoir à entrer dans des zones qui risqueraient de dévoiler le "portrait d'ensemble" de l'histoire nationale. Un portrait d'ensemble qui contredirait la politique fédérale et de l'empire.
    Or, quelles sont ces zones sensibles ? Elles sont les liens de l'histoire du Québec avec le reste du monde. C'est le fait que la nation québécoise n'est pas une histoire locale avec des acteurs locaux, mais une histoire mondiale dont la pluspart des peuples qui émmigrent au Québec aujourd'hui font déjà partie avant même d'arriver. C'est à dire que les ancêtres de ces immigrants ont aussi un rôle dans l'histoire de la nation québécoise et que c'est ce rôle que l'on refuse d'intégrer dans les cours d'histoire nationale. On entretient alors la vision que les Québécois et immigrants ont des histoires distinctes.
    C'est le tour de passe-passe de Gérard Bouchard ; "Intégrer la mémoire de la composante fondatrice dans l'ensemble de la vision de cette culture québécoise".
    La vision québécoise étant ce communautarisme quasi-raciste nommé interculturalisme mais qui sert tout autant la politique multiculturaliste fédérale et de l'empire.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    19 octobre 2011

    Votre contribution est aussi intéressante que nécessaire pour élargir le cadre de notre réflexion sur l'immigration. Bienvenue sur Vigile.
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    19 octobre 2011

    M. Doudou Sow,
    Bravo d’avoir pris la décision d’utiliser Vigile pour exprimer quelque chose de fondamental à la société québécoise, à son histoire.
    D’après votre adresse courriel j’en déduis que votre domicile régulier est en France. Je ne sais depuis combien de temps vous êtes ici et à ce sujet je vous souhaite la bienvenue au Québec. Je me posais la question parce qu’il n’est pas nécessairement évident pour un nouvel arrivant, de constater toute la complexité des différentes politiques linguistiques. Vous n’êtes pas sans ignorer qu’en France même, le berceau de cette magnifique culture qu’est le français, on est en voie de la saper avec un américanisme de mauvais aloi et en plus, galopant. Nous ici au Québec, nous sommes noyés dans une mer anglophone et il faut se battre bec et ongle pour garder ce trésor qui nous vient de nos ancêtres. L’oligarchie qui nous contrôle, comme un peu partout autour du globe, tend à uniformiser par le bas les cultures nationales du globe au profit de l’anglais américain même si les USA ne sont plus le ballon doré dont les Européens rêvaient. Les USA sont en pleine décomposition. La population américaine commence à se rendre compte qu’elle a été abusée et se révolte.
    Bref, au Québec, le phénomène de l’anglicisation graduelle de sa population relève aussi des autorités en place qui, comme partout, jouent le jeu de l’argent, le jeu des oligarques qui contrôlent tout, les gouvernements et les médias. On enseigne de moins en moins l’histoire parce si les étudiants la connaissaient, les politiciens ne pourraient plus tenter de les manipuler comme ça se pratique actuellement. Le ministère de l’Éducation a été orienté dans le but de produire des ignorants à grande échelle, comme en France d’ailleurs. Ça se généralise, ça se répand comme un cancer. Un peuple ignorant est bien plus facile à contrôler. Autrefois, ici au Québec, les populations étaient moins instruites et la religion les dirigeait fermement, sous peine de péché mortel et de l’enfer. Les gens se sont instruits et ont envoyé par-dessus bord cette chape de plomb religieuse qui, justement, plombait le développement de notre nation.
    Aujourd’hui, je serais porté à dire que les médias, contrôlés par l’oligarchie, ont remplacé la religion et, sincèrement, ce n’est pas vraiment meilleur. Vous avez dû lire dans nos journaux récemment que certains étudiants français viennent ici au Québec pour apprendre l’ANGLAIS!!! Tout simplement révoltant et partiellement à nos frais en plus. Pendant ce temps, nos politiciens vendus rigolent. Le Ministère de l’Immigration du Québec, dirigé par cette oligarchie canadian, a augmenté le nombre des nouveaux arrivants à des taux tels que la population francophone ne peut plus absorber ce nombre. Le but évident de l’oligarchie fédérale est de nous faire disparaître à plus ou moins longue échéance en nous noyant sous un flot de personnes, qui, ignorant la situation, vont se joindre en grand nombre à l’anglophonie. Je vous raconte ça parce qu’il arrive que des citoyens confondent un peu les choses et voient souvent a tort dans les nouveaux arrivants, des personnes vouées à leur disparition. C’est toujours dangereux de généraliser.
    J’ai l’impression que les livres sérieux et complets de l’histoire du Québec sont difficiles à trouver maintenant. Autrefois, remarquez que ce n’était guère mieux. Les livres scolaires étaient souvent rédigés par des autorités religieuses et les ’’bons’’ français accompagnés des ‘’saints’’ missionnaires venaient pour évangéliser les ‘’sauvages’’ parmi lesquels ont retrouvait les ‘’bons’’ Hurons et les ‘’méchants’’ Iroquois.
    Si cela vous intéresse, je vous suggérerais de lire l’œuvre de Normand Lester en trois tomes : ‘’Le Livre Noir du Canada Anglais’’ aux éditions Les Intouchables. C’est un condensé très bien référencé de l’Histoire réelle du Québec, non teintée de religiosité ni de politicaillerie. C’est peut-être un peu aride à lire mais je vous dis que si tous les Québécois lisaient leur vraie histoire, les problèmes des partis politiques actuels seraient vite résolus.
    Je m’excuse d’avoir été si long mais si vous voulez me contacter privément, vous pourrez le faire à cette adresse parivan07@videotron.ca.
    Merci de me lire,
    Ivan Parent