LAÏCITÉ

La mauvaise foi de Thomas Mulcair concernant la loi 21

Les Québécois ne sont pas des imbéciles

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Tribune libre

Thomas Mulcair, quand il est question de la loi 21, perd complètement les pédales. Son attitude commence à me tomber royalement sur les rognons, surtout quand il est invité comme panéliste à l’émission « La joute » à LCN. Il a le droit de ne pas être d’accord avec ça, mais en homme de loi qu’il est (Monsieur est avocat), il devrait respecter le choix que les Québécois ont fait en élisant démocratiquement ce gouvernement qui avait promis de le faire.


Lors de la dernière élection fédérale en 2015, Monsieur Mulcair s’était lui-même exclu de la course au poste de premier ministre, après avoir défendu le droit d’une femme qui voulait être reconnue citoyenne canadienne lors de son assermentation, en exigeant de le faire le visage voilé[1]. Le NPD menait jusqu’alors dans les sondages et le fait qu’il défende les droits de cette dame, lui a fait perdre ses élections. Pourtant Trudeau pensait exactement comme lui et il a gagné.


Mulcair n’a rien compris du pourquoi de sa défaite et il en rajoute en démonisant la loi 21. Son acharnement me fait penser au conducteur imbécile qui se tient à gauche sur l’autoroute et qu’on dépasse à droite. Tsé le genre de chauffeur qui reste quand même à gauche, refusant de reconnaître qu’il n’est pas à la bonne place! Mulcair ne reconnaît jamais ses erreurs. Un vrai ancien libéral (Mulcair a été ministre libéral sous Jean Charest). Ça doit être dans les gènes. Il peut bien dire que les libéraux de Couillard n’ont pas compris leur défaite aux dernières élections. Lui-même n’a pas compris la sienne. Il a le droit d’avoir des convictions, mais il n’a pas le droit de critiquer les convictions de 75% de la population au Québec.   


Mulcair est le maître du sophisme qui consiste à répéter des faussetés pour qu’elles deviennent des vérités. Il dit que l’État n’a pas à dicter aux gens comment s’habiller (on croirait entendre Trudeau finalement). L’État ne dit pas aux gens comment s’habiller dans l’espace publique, l’État dit à ses fonctionnaires de ne pas porter de signes religieux pendant les heures de travail. Si les fonctionnaires n’ont pas le droit de porter de signes qui identifient leurs allégeances politiques quand ils sont en service, pourquoi devraient-ils avoir le droit de porter des signes qui identifient leur religion?  


L’ancien chef du NPD critique le fait que le gouvernement Caquiste ait eu recours à la clause dérogatoire pour légiférer sa loi. Il l’accuse d’avoir manqué de courage pour affronter les tribunaux fédéraux. Mulcair ne sait que trop bien que si le gouvernement de Legault s’était restreint de ce droit à l’appliquer, la Cour Suprême l’aurait immédiatement invalidée. Tout ce qui va contre la charte des droits et libertés Canadiennes se heurte à ce mur de béton qu’est la cour Suprême. Il ne faut pas oublier que les juges qui y siègent, sont nommés par le Fédéral. Ça penche tout le temps du même bord comme disait Duplessis! Cette clause dérogatoire n’est pas un lapin sorti d’un chapeau tapissé d’une fleur de lys qui irait à l’encontre de la sacro-sainte Constitution Canadienne. C’est un droit qui est reconnu par la Sainte bible constitutionnelle Canadienne. Où est le problème de l’appliquer? Qui est injuste dans toute cette histoire? Qui veut faire du trouble?  


Pour Mulcair, la majorité des Québécois qui appuient la loi 21 semblent être des imbéciles. Il ne l’a jamais dit aussi ouvertement, mais quand il traite le gouvernement de raciste et d’xénophobe, c’est le 75% des électeurs qui ont voté pour ce gouvernement qu’il accuse. Monsieur a toujours eu la réputation d’être un débateur redoutable. En fait, Mulcair, en bon politicien opportuniste qu’il est, se sert de tout ce qui lui tombe sous la main pour accuser ses adversaires de tous les maux. Il emploie des termes très durs contre ceux qui ne sont pas d’accord avec lui et il n’accepte d’aucune façon de recevoir le même traitement. Je vous donne un exemple concret: Pendant l’émission « La joute » du 10 septembre dernier, Jonathan Trudeau, un des débateurs a osé dire à Monsieur que les propos qu’il venait d’émettre, induisaient les gens en erreur. Aussitôt, Mulcair a sorti les canons en accusant son homologue de le traiter de menteur. Vieille tactique fédérale! Inutile de dire que les dix minutes qui ont suivies, ont laissé place à une petite guéguerre de mots entre les deux, avec un Paul Larocque qui se frottait les mains de plaisir en pensant à ses cotes d’écoute. Lorsqu’il est question de laïcité, soyez certain que Thomas Mulcair sera présent à l’émission pour cracher son venin sur ceux qui ont appuyé cette loi.    


Je me souviens d’une anecdote avec Mulcair, lorsqu’il était le chef de l’opposition à Ottawa. Un jour, juste avant le début des travaux en chambre, Trudeau qui était tanné d’attendre que ça commence, avait traversé le parquet pour aller chercher un de ses ministres qui jasait depuis trop longtemps à son goût avec des membres du NPD. Le nouveau premier ministre, dans un geste d’impatience, avait accroché le bras d’une députée du NPD (Ruth Ellen Brosseau) en la tassant fermement pour mieux hameçonner son député et le ramener à son siège. Lorsque Mulcair a réalisé que sa députée s’était faite bousculer par le premier ministre, il lui a parlé à l’oreille. La jeune femme est sortie de la chambre des communes. Trudeau est revenue vers elle pour s’excuser, mais elle avait déjà quitté sur les ordres de son chef. Mulcair en a profité pour l’invectiver en lui disant qu’il avait blessé sa députée, ce qui n’est aucunement démontrer sur le vidéo. Le but était de mettre Trudeau dans l’embarras. Par la suite, le nouveau Premier Ministre a été obligé de présenter des excuses publiques, même s’il était évident qu’il n’avait jamais voulu blesser la jeune femme.[2]  .   


Lorsque Mulcair dit que la loi 21 est discriminatoire et raciste, il invente une réalité pour faire peur aux Québécois. Il leur explique que la loi est critiquée partout dans le monde en tentant subtilement d’éveiller ce fameux sentiment de culpabilité qui nous distingue tellement. Il dit que l’ONU s’en offusque, mais il ne parle jamais de l’Arabie Saoudite qui y siège honteusement, malgré le sort que ce pays fait subir aux femmes. Est-il normal qu’un pays qui finance le terrorisme partout dans le monde, ait un siège à l’ONU? Qu’est-ce qui est plus grave pour Monsieur Mulcair? Empêcher des fonctionnaires de porter des signes religieux pendant les heures de travail ou de maltraiter des femmes en les cachant sous des vêtements honteux au nom d’un extrémisme abject? Est-ce mieux de vendre des blindés à ce pays pour qu’ils aillent tuer des enfants en Syrie? Ah c’est vrai! Pour 15 milliards que ça rapporte, on ferme les yeux et on joue les vierges offensées pour la simple application d’une loi sur la laïcité dans la fonction publique. Monsieur Mulcair, est-ce la même ONU qui a fermé les yeux sur le génocide du Rwanda? Si oui, ce que pense l’ONU de la loi Québécoise, je m’en crisse royalement. Que dirait Monsieur Mulcair aux femmes Saoudiennes qui sont obligés d’être voilées et qui rêvent de ne plus l’être, sous peine de sévices graves ou même d’être tuées? Que penseraient ces femmes si elles écoutaient parler Monsieur Mulcair du droit des femmes à porter le voile au Québec et au Canada? Quand Monsieur dit que l’État n’a pas à dicter aux gens comment s’habiller, il ne parle jamais de ces pays extrémistes qui, eux, disent à leurs femmes comment s’habiller. Mulcair devrait mettre ses efforts de contestation pour les vrais combats. Ces idéologies Islamiques radicales d’arriérés mentaux, contaminent une catégorie de gens qui se disent les grands défenseurs de la liberté individuelle. Comment se fait-il qu’ils ne parlent jamais de ces femmes qui meurent en tentant de ne pas porter le voile. Mulcair ne parle jamais des Djemila Benhabib, Leila Esbet, Fatima Houda Pépin, Nadia El Mabrouk, des femmes musulmanes qui ont subi les contrecoups d’un Islam radical et qui sont venues vivre ici, croyant qu’elles n’auraient pas à subir cette ignominie dans notre pays et qui sont en harmonie avec cette loi 21. Au contraire de ce qu’il peut croire, la laïcité dans la fonction publique n'est pas discriminatoire parce qu'elle ne favorise aucune religion pendant les heures de travail.    


Mulcair sait très bien que les femmes voilées qui sont allées s’inscrire récemment pour devenir professeures[3] étaient au courant des restrictions de la loi 21? La dame est déménagée en Ontario pour aller enseigner dans une école privée. Personne n’a dit qu’elle aurait pu le faire au Québec puisque les écoles privées ici ne sont pas touchées par cette loi. Quelle belle pièce de théâtre que d’essayer de provoquer un scandale médiatique pour nous faire mal paraître!


Les gens qui priorisent leur religion à leur travail sont des extrémistes religieux. Cet acharnement qu’ils ont, ne fait que confirmer que cette loi de laïcité a sa raison d’être. Si ces gens se donnent le droit de nous traiter de racistes, avons-nous le droit de les traiter d’extrémistes religieux? Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage. C’est ce que s’emploie à faire Thomas Mulcair, le grand défenseur des droits individuels Canadiens. Il dit toujours que nous nous acharnons continuellement sur les femmes voilées, mais il oublie de dire que ce sont elles qui s’exposent délibérément.   


Que ce fédéraliste hargneux essaye de nous faire croire qu’il a à cœur le Québec, juste parce qu’il s’exprime mieux en français que la plupart des francophones, ne lui donne pas le droit de traiter tout le monde d’idiots parce qu’ils appuient à 75%, la loi 21. La laïcité n’est pas un glaive mais un bouclier comme disait Caroline Fourest. Le gouvernement n’empêche personne de vivre sa religion dans l’espace publique. Il n’empêche personne de s’habiller comme il le veut dans l’espace publique. Il n’empêche personne de prier dans une Église ou dans une mosquée. Seuls les gens qui travaillent dans la fonction publique doivent se départir de leurs signes religieux pendant les heures de travail, par respect pour toutes les autres religions que la leur. Qu’ils arrêtent de nous faire brailler avec leurs tentatives de nous faire passer pour ce que nous ne sommes pas. DES RACISTES. En passant, ce mot est relié aux races et non pas aux religions.  Les mots ont encore un sens Monsieur Mulcair. La laïcité dans la fonction publique est la plus respectable des lois. Vouloir faire croire le contraire est un mensonge.  


En attendant, Monsieur Mulcair, si vous lisez ceci (J’en doute fort et si oui, j’assume), je vais faire ma part comme citoyen responsable et je vous boycotte à l’émission « La joute » et tout autre émission où vous serez invité. Ça ne changera pas grand-chose à votre portefeuille et à votre vie et pour les cotes d’écoute de l’émission, mais au moins, personne ne m’imposera votre présence médiatique. Je commence à comprendre pourquoi les membres du NPD vous ont mis à la porte.         





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