Le journal américain "Washington Post" a comparé la nouvelle loi antiterroriste ,adoptée par l’assemblée nationale française, à une autre loi utilisée par la police parisienne pour commettre les massacres du 17 octobre 1961 contre les manifestants algériens qui sont descendus dans la rue pour réclamer l’indépendance.
Pour le journal américain, la loi Macron inclut des mesures controversées, entre autres le renforcement de l’autorité des services de sécurité au détriment du pouvoir judiciaire, l’autorisation des perquisitions, les assignations à résidence, la fermeture des lieux de culte aux "idées et théories" qui y seraient diffusées à des fins de soutien au terrorisme ainsi que les contrôles d’identité…
Selon Washington Post, cette loi devrait rappeler aux Arabes et aux Musulmans en France un souvenir douloureux d’un passé aussi douloureux.
L’auteur de l’article a souligné que cette loi inédite en France ne puisse être comparée qu’à la loi de l’état d’urgence instaurée dans ce pays dans les années 1950 et 1960.
D’après toujours la même source, cette loi a été l’origine des massacres du 17 octobre 1961 dont étaient victimes les manifestants algériens ayant investi les rues parisiennes pour réclamer l’indépendance de l’Algérie.
Elle a estimé également que cette loi rappelait le carnage de 1961, un des actes les plus atroces ,commis par l’Etat français contre des contestataires pacifiques, dans l’histoire européenne contemporaine, ajoutant qu’ils sont rares ceux qui se rappellent de la férocité de la scène.
Les historiens parlent de près de 200 morts parmi les manifestants fusillés et jetés dans la Seine par la police française.