(« Si nous voulons bâtir ce pays, procurons-nous les bons outils! »)
Marius Morin disait, « Un parti souverainiste comme le parti Québécois ne peut pas aller une fois de plus en élection, sans dire clairement à la population québécoise en quoi va consister la souveraineté. C’est autour d’un projet réel, détaillé, que la population va s’intéresser et s’engager. On ne peut pas continuer à vendre du rêve aux Québécois. Les gens vont voter quand la politique est intéressante. Les gens veulent savoir où ils s’en vont et où on veut les amener. Ils attendent qu’on leur parle des « vraies affaires » concernant la souveraineté du Québec. »
Oscar Fortin disait aussi, « La seule manière de le savoir n’est-ce pas de le lui demander directement ?»
(« Vers notre République par des voies régionales »).
Ce qui m’amène à croire qu’il serait sage d’appliquer à la lettre le proverbe voulant que la fin justifie les moyens.
Pour moi, les moyens à prendre immédiatement c’est d’entreprendre une vaste consultation à la grandeur du Québec comme des forums sectoriels. Que des rencontres se tiennent partout d’ici le printemps 2011 qu’elles soient organisées dans chaque comtés afin d’informer, éduquer, discuter et échanger sur les tenants et les aboutissants et des enjeux sur la gouvernance démocratique, politique et économique de notre futur Pays.
Par contre, ces rencontres ne doivent pas être partisanes. Elle doit faire appel à tous les groupes sociaux et tous partis confondus, PQ-QS-ADQ-PI-RRQ-QR-RIN. Etc.
Enfin, cette coalisions peut organiser ce genre de rencontre assez rapidement.
De cette expérience on aura un bon portrait de la situation en général.
Le plus célèbre des orateurs romains, Cicéron disait ;
« Lorsque l'ardeur du peuple s'est enflammée d'une soif intarissable d'indépendance, et que, servi par des complaisants pervers, il a bu avidement la coupe remplie de liberté sans mélange, alors si ses magistrats et ses chefs ne sont tout à fait mous et obéissants, s'ils ne lui versent à flots la liberté, il les poursuit, les incrimine, les accuse, il les appelle dominateurs, rois, tyrans.
La courte durée du pouvoir, incessamment renouvelé par l'élection, encourage les ambitieux, et fait naître les flatteurs des peuples. La multitude choisit trop souvent, en haine de toutes les supériorités, des chefs nouveaux, hardis, acharnés contre tout ce qui est grand. On ne tarde pas à passer de la démocratie à la démagogie, et l'on ne sort de celle-ci que par le despotisme »
Source : Wikipédia.
André Taillon