La fièvre souverainiste...

Tribune libre

La maladie s'est propagé au Québec depuis 50 ans. Bien que moins active, elle atteint encore beaucoup de citoyens québécois.
Mécanisme de transmission
Ses mécanismes de transmission sont maintenant mieux connus...Un des mécanismes encore bien présent est le contact des adolescents avec des professeurs hautement syndiqués. On croit que la contamination se fait de façon orale mais des formes écrites ont été aussi recensées ( Manuel pour la souveraineté à l'école).Le contact étroit avec des gens fortement atteints peut également résulter en une transmission.
Symptomatologie
Le premier symptôme est habituellement l'hallucination historique. La patient en vient à se victimiser en resassant des faits remontant à 250 ans négligeant ainsi la réalité historique plus contemporaine. Une distorsion s'installe graduellement entre la réalité historique et les croyances du patient.Vous trouverez ici quelques histoires de cas : ''la nuit des longs couteaux'', ''Pierre Curzi vs McCartney'', ''Bourgeois/Falardeau vs Plaines d'Abraham''.
Le deuxième symptôme le plus apparent est l'hostilité ethnique qui résulte en une méfiance démesurée devant principalement les anglophones. On croit penser que ce second symptome n'est que la résultante du premier. Le patient croit généralement que les Canadiens Anglais nous sont hostiles, qu'il est victime de ces derniers. Il en vient quelquefois à penser que ces derniers n'ont qu'à partir du Québec comme si être ici depuis plusieurs générations ne leur donnaient pas une citoyenneté équivalente.
Un troisième symptôme est l'obsession linguistique. Le patient est habité par une crainte démesurée de voir sa langue disparaitre même si les signes objectifs ne laissent entrevoir aucun danger.Il faut comprendre que le premier symptôme empèche la patient d'avoir accès à cette réalité. La combinaison des trois premiers symptômes peut quelquefois résulter en des épisodes de francobsession.
Le dernier symptôme est la quête souverainiste qu'il voit comme l'unique solution à ses symptômes.Ses autres symptômes l'empèchent de voir les effets néfastes de cette quête et ses conséquences négatives.
De ce portrait clinique résulte un patient qui ne peut voir le rapprochement mondial des pays et l'abolition graduelle des frontières.Il ne peut concevoir une étroite collaboration avec les canadiens-anglais qui, outre la langue, partagent ses préoccupations. Son attachement au français le prive quelquefois d'une ouverture nécessaire pour bien comprendre le monde ( Voir l'histoire de cas suivante : Marois/langue anglaise ) .
Évolution
Pour une majorité des patients atteints la maladie finira par régresser sans qu'aucun traitement ne soit nécessaire.Certains patients conserveront un ou deux symptômes mais si aucun stress extérieur ne vient les alimenter, on peut les considérer comme guéris. Certain resteront atteint malheureusement toute leur vie. Des personnalités connues souffrent malheureusement de la forme chronique de cette atteinte. On peut penser à Bernard Landry, Gilles Vigneault,Gérald Larose , entre autres...
Traitement
Certaines approches cliniques valent la peine d'être tentées. Pour le premier symptôme , des lectures confrontant les hallucinations peuvent être utile. Pour le deuxième symptôme, des voyages au Canada Anglais peuvent apporter une baisse de l'hostilité si la symptomatologie du patient n'est pas trop intense.Un patient trop atteint ne devrait pas utiliser cette approche, puisque sa propre hostilité pourrait incommoder les canadiens anglais et finalement alimenter ses symptômes. Pour le troisième symptôme, une bonne connaissance de la langue anglaise fait baisser le taux d'anxiété du patient lui faisant réaliser qu'il ne disparaitra pas mais évoluera.Quand au quatrième symptôme, il disparait rapidement lorsque les trois autres diminuent.
Épidémiologie
La fièvre souverainiste a fait une incursion lente au Québec au début des années soixante pour atteindre 40 % des citoyens en 1980. Une forte épidémie a touché le Québec en 1995 ou 49 % des citoyens ont été touchés.Depuis ce temps la maladie n'a de cesse de régresser.Les experts s'entendent pour dire qu'il ne persiste que 30 % de personnes atteintes souffrant de la forme chronique maintenant.


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12 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2009

    À Larose, Landry, il pourrait ajouter, Washington, Ghandi et De Valera qui sont sortis malades de la domination britannique. Bref tout le monde est malade sauf lui. Un horla?

  • Archives de Vigile Répondre

    7 avril 2009

    Bonjour!
    La maladie s'exprime ainsi.....
    Les deux principales formations, le PQ et le Bloc ,à qui incombe la tâche de propager bruyamment et efficacement les avantages que procurerait un statut de pays au Québec ,échouent lamentablement.
    Au fil de l’histoire, le terme indépendance totale de Bourgault a laissé place à la souveraineté-association de Lévesque ; une nation québécoise souveraine dans certains aspects de sa gouvernance et associée au Canada ou aux USA pour d’autres chapitres.
    Le peuple québécois a perdu confiance dans un système politique qui l’ennuie et le déçoit, tous partis confondus.—Michel Venne ,le Devoir,7 avril 2009
    Au Québec,tout est à vendre aux étrangers avec le consentement et même l’aide de nos gouvernements.
    Les québécois créent plus de richesse à l’étranger pour des étrangers que chez-eux pour eux.

  • Sylvain Maréchal Répondre

    5 avril 2009

    On se demande dans un premier temps si l'on a affaire à un médecin raté se prenant pour un humoriste médiocre ou plutôt à un humoriste raté se prenant pour un médecin médiocre. Difficile de trancher.
    Non mais jusqu'où ira-t-on dans le recyclage des idées convenues ? Un chapelet de clichés -- révisionnisme, xénophobie, obsession linguistique (seul y manque le tribalisme) -- comme symptômes d'une pensée souverainiste perçue comme maladie mentale. Quelle profondeur ! C'est proprement consternant.
    Certes pas très originale, l'accusation de maladie mentale a tout de même le grand mérite, n'est-ce pas, de disqualifier sans appel l'opposant idéologique. C'est un procédé assez commode pour qui se croit investi d'une mission purificatrice. Devrions-nous donc à notre tour douter de votre santé mentale cher docteur ?
    Mais pour ne pas désespérer tout à fait des gens de votre espèce, retenons tout de même pour la postérité votre conseil extraordinaire, digne du panthéon des idées involontairement comiques, de faire des « voyages au Canada anglais » pour guérir de notre mal. Merci cher monsieur, merci ! Je vais de ce pas demander au chef de la tribu s'il serait prêt à approuver ce déplacement, certainement hautement bénéfique pour mon édification personnelle, sans parler de mon équilibre mental bien fragile.
    P.S. Ah oui, j'oubliais de vous dire que je ne manquerai surtout pas d'apprendre l'anglais, comme vous nous le suggérez aimablement. C'est là en effet -- mais vous le saviez déjà -- une langue proprement inconnue en ma contrée reculée. Quelle aventure !
    Merci encore.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 avril 2009

    Eh bien, ou aura tout lu aujourd'hui...
    Le Nationalisme Québécois serait une maladie... contrairement à tout les nationalisme du monde, qui eux sont normaux.
    Le Nationalisme Canadien est normal, mais le Nationalisme Québécois, une maladie contagieuse.
    Après le sida, la grippe aviaire et la bactérie E Coli, voici le nationalisme Québécois.
    Avez-vous d'autres textes aussi crédibles que ce dernier, j'aimerais bien vivre dans votre imaginaire farfelu ?

  • Archives de Vigile Répondre

    4 avril 2009

    @ Monsieur O.
    J'avoue que je me perds en conjectures dans ce fatras où ne sait trop distinguer ce qui serait ou pas de l'ironie... le tout perdu dans une accumulation de métaphores inversées. Tant mieux si nous sommes d'accord une fois sortie de la forêt des contresens et paraboles plus ou moins obscures. En fait, tout dépend de ce que l'on admet. Je ne suis pas sûr que l'auteur abonde dans ce qu'il dit, ce que j'ai dit...
    Et, je vous ai lu deux fois plutôt qu'une pour comprendre la logique de votre texte. Je ne dois pas être assez intelligent pour comprendre... que voulez-vous, on fait avec ce qu'on a...
    Et, je persiste à dire que non, les canadianisateurs ne craignent pas le moins du monde M. Bourgeois, c'est tout le contraire... Ce qu'ils craignent c'est que nous fassions l'union de nos forces et cessions d'abonder dans la division. Surtout si au calme patient de la majorité se mêle l'impétuosité pacifiste d'une minorité activiste aussi efficace mais disciplinée que la leur. Cela multiplierait de manière exponentielle nos chances de nous soustraire à leur tutelle. Faites l'addition... Comme si les canadianisateurs avaient hier eut peur des Patriotes, du FLQ et aujourd'hui comme s'il étaient sans moyens contre le RRQ et morts de peur. Soyons sérieux. Mais je peux me tromper...
    Au plaisir.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 avril 2009

    Les liens nécessaires à la compréhension de cet article sont ici:
    http://agoraquebec.canalblog.com/tag/larose

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    4 avril 2009

    Monsieur Luc a une distraction…
    Nous sommes bien ici à commenter l’article de Monsieur Langlois, et sa parodie médicale de la fièvre souverainiste : Premier symptôme(Hallucination historique) « Une distorsion s’installe graduellement entre la réalité historique et les croyances du patient.Vous trouverez ici quelques histoires de cas : ’’la nuit des longs couteaux’’, ’’Pierre Curzi vs McCartney’’, ’’Bourgeois/Falardeau vs Plaines d’Abraham’’.
    Nous commentons le délire du Monsieur qui, parmi ses trois histoires de cas, impute à Bourgeois/Falardeau vs Plaines d’Abraham une distorsion de vue entre leurs croyances et la réalité historique.
    Ma réponse demeurant dans l’allégorie médicale, il devenait commode de donner du docteur à Bourgeois pour sa cure contre la gangrène qui fait rager l’assimilé, déjà amputé de son pays par erreur médicale.
    Si notre Sire Langlois tient à nommer Bourgeois dans cet épisode précis des Plaines, c’est un signe que les canadianisateurs le craignent, beaucoup plus qu’ils ne le voient comme un allié contre les indépendantistes…
    Donc Monsieur Luc a eu une distraction pendant la lecture de ce texte vicieux. Ceci a faussé son interprétation de ma réplique railleuse à souhait. S’il prend le temps de relire les 2 lentement (respirant par le nez), il y verra que cette fois nous sommes associés contre les assimilés amers. Inutile alors de me ressortir l’arsenal anti-violence-tentative-de-violence-menace-de-violence…

  • Archives de Vigile Répondre

    4 avril 2009

    Monsieur O insiste...
    Qui parle de « bâillonner » Patrick Bourgeois ? Certainement pas les souverainistes qui comme moi saluent sa venue. Ce dont il est question n'a rien à voir avec le bâillon. Au contraire, les souverainistes, dont le PQ et le Bloc veulent que toutes nos forces prennent la parole en toute liberté et sans entraves ni bâillon, pour prendre fait et cause pour la lutte démocratique pacifiste du peuple souverain du Québec. Or Patrick Bourgeois est ambivalent à cet égard. Ce que nous lui demandons n'a rien à voir avec ce que désirent les canadianisateurs quant à la division de nos troupes et l'opprobre afférente à la démonisation souverainiste qui serait faussement assimilé à de l'agitation violente et contreproductive. Les canadianisateurs ne veulent pas non plus « bâllionner » le trublion, au contraire, ils se frottent les mains de le voir ainsi patauger dans les eaux troubles de la séduction de la violence, terreau si fertile des agents doubles et provocateurs de la GRC et autre organes de l'intelligence ennemie.
    S'il est question de médecine, ce que nous voulons c'est que le Dr Bourgeois nous décrive quel genre de médecine il veut pratiquer, et dans quel contexte veut-il la pratiquer, car ses pratiques passées laissent planer quelques sérieux doutes à cet égard ? Veut-il travailler de concert avec l'ensemble de la profession ou faire cavalier seul avec sa seule équipe ? Accepte-t-il les règles de l'art ou choisit-il le charlatanisme ? Une plainte a été déposée contre lui, lui-même a admis indirectement sa faute, mais il refuse de se présenter devant ses pairs et préfère faire le fanfaron devant tous les auditoires qui voudront l'accueillir favorablement. Il refuse de nous dire si sa cure inclut le vol d'organe, les manipulations génétiques délétères, et tout autres procédures, pharmacopées ou instruments invasifs et agressifs qui ne sont pas admis par la science et l'éthique actuelle. Tout ça n'est ni professionnel ni sérieux.
    Trêves de métaphores. La confusion et la division règne. Il nous faut dissiper la confusion. Ça reste à faire. Et, ce n'est pas une question de « bâillon ».

  • Archives de Vigile Répondre

    4 avril 2009

    La lecture de votre texte, monsieur, démontre que le fait d'être colonisé peut se révéler très dangereux pour celui qui en est l'objet au point de le faire délirer. Votre cas est assez grave pour que je puisse vous recommander de consulter car vous ne semblez plus savoir qui vous êtes et qui desteste qui. Vous êtes vraiment mêlé.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 avril 2009

    La fièvre dont il est question ici n'est pas virale, elle est plutôt une montée de chaleur amoureuse, celle qui soulève l'âme humaine et la fait communier à l'humanité tout entière et dès lors non plus ravalé à un faux amour contraint au mariage forcé qui n'a jamais obtenu l'accord de la maumariée.
    Le peuple démocratique, pacifiste et souverain du Québec ne souffre d'aucune maladie dont la fièvre qui le parcours serait le symptôme. Cette fièvre est bel et bien vivante et elle ne faiblit pas, au contraire. Et cette fièvre est à la fois cause et effet d'une soif de liberté qui n'a rien de malade sauf si, le libre arbitre, la liberté propre à la condition humaine sont tenues pour être des maladies dont il faudrait guérir. Dans ces conditions c'est le faux diagnosticien qu'il faut soigner. Il délire. Il n'a plus aucun contact avec la réalité. Il tient pour démocratique un État monarchique qui aujourd'hui encore impose de force un ordre ancien du passé qui n'a plus lieu d'être. Il tient pour malade celles et ceux qui en parfaite santé se refusent à l'enfermement et la contention que maintient de force et d'autorité un État malade qui pense pouvoir se maintenir au pouvoir indéfiniment dans un statu quo de blocage revanchard et passéiste qui n'a aucune validité et légitimité démocratique.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 avril 2009

    Est-ce ironique ou un réel exposé de la propagande canadianisatrice qui tente de nous faire croire que le destin d'un peuple souverain n'est qu'un affaire de fièvre virale en voie de rémission puisque la médecine canadianisatrice la ferait « moins active ».
    D'abord, s'il est question de fièvre, elle n'est pas moins présente. Elle au moins stable, l'appui à la question de 1995 n'a pas faibli d'un degré depuis presque 20 ans malgré les remèdes de cheval perfusés de forces en vain dans nos veines nationales par les apprentis sorciers canadians. 42% alors qu'il n'était que de 40% à la veille du référendum de 1995, pourtant, près de 50% des Québécois ont voté OUI à cette question au final. En fait de potion magique, on a vu mieux...
    Ensuite, cette idée que cette fièvre carbure au passé est un mauvais diagnostic. Pas étonnant que la médecine fasse long feu. Le fait que ce passé soit toujours présent dans un État unilatéral qui s'impose de force et d'autorité à Québec depuis le 13 septembre 1759 (pour être plus précis depuis la capitulation hâtive de Québec quelques jours plus tard ), par les voies empiriques d'un État impérial qui ne s'est jamais nommément soumis aux voix du peuple souverain du Québec, est loin d'être un fait qui n'est que passé. Cela est bien de l'ordre du présent imparfait. Ce pourquoi l'État du Canada ne parvient pas à emporter la libre adhésion à cet État abusif de l'enfermement. Ce pourquoi les canadianisateurs déploient tant d'efforts à s'imposer par tous les moyens, manoeuvres commanditaires limites ou illégaux, chantages émotifs de l'Amour infini inconséquent, promesses d'abuseurs jamais tenues, propagande sophistique médiatiques, fabrication quotidienne du consentement falsifié, et autres mesures de contentions économiques, CDPQ à la clé.
    L'hostilité diagnostiquée n'est qu'un leurre. Le peuple souverain du Québec n'est pas hostile au peuple canadian. Il est hostile à sa minorité activiste canadianisatrice occulte qui s'impose à tous les peuples du Canada actuel abusif en imposant un État jamais nommément soumis aux voix du peuple, pas davantage à celles du peuple souverain du RdC qu'à celle du peuple souverain du Québec, sans parler des Premières nations sous tutelle. Tous les voyages du monde ne changeront rien à l'affaire. Le peuple souverain est le seul valide fondateur de l'État démocratique moderne. L'État du Canada actuel du statu quo de blocage n'émane pas des peuples souverains du Canada, et sur le territoire national du Québec il n'a jamais été nommément soumis à l'approbation du peuple souverain du Québec alors que son Assemblée nationale a refusé d'adhérer à cet État, alors que ce peuple aspire à fonder par ses voix un État qui émane directement d'elles.
    Tout le reste de ce qui découle de ces mauvais diagnostics et des mauvaises médecines qui en découlent est à l'avenant : du charlatanisme.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    4 avril 2009

    La cécité de l’assimilé. Ou les douleurs fantômes de l’amputé.
    Un Québécois qu’on a amputé de son pays doit bien se faire à l’idée. Quand les douleurs fantômes se font plus lancinantes, il doit en imputer la faute à ce membre qu’il avait cru gangrené.
    De son amertume lui est venue cette philosophie de l’erreur médicale. Et si les jeunes médecins n’avaient pas été influencés par ceux des années 60, on me l’aurait sauvée cette foutue jambe ! Si, à l’hôpital Canada, on ne m’avait pas tant bourré d’hallucinogènes, je pourrais encore faire le lien, la continuité, entre les anciennes guerres de conquête et mon actuel statut de plus pauvre au Canada. Je n’essaierais pas d’inventer une nouvelle réalité historique où le ROC souhaiterait voir un Québec prospérer dans sa langue avec son identité propre comme peuple d’expression française en Amérique. Je n’essaierais pas de prétendre que la
    « mondialisation » milite en faveur de l’effacement des nations à culture minoritaire.
    Ah puis, cette jambe, elle m’emmerdait, à la fin : elle était différente de l’autre et me coûtait cher de bottines. Et je peux marcher beaucoup plus vite en béquilles. Ainsi, plus je vis chez les amputés, plus je lis dans leur langue, que je maîtrise de mieux en mieux, plus je suis heureux de mon voisinage grandissant à chaque jour… au Canada !
    C’est pourquoi je voudrais bâillonner le Dr Patrick Bourgeois, de célébrité grandissante, qui prône une nouvelle cure à la gangrène. Ma proclamation: Vive l’amputation !