Parlons d'évidences ici!

La dure et très énervante vie des députés du Bloc Québécois!

Hier, Blanchet n'avait donc rien à dire sur le racisme systémique subi par le Québec?

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Chronique de Jean-Jacques Nantel

Parmi les cinq chefs fédéralistes qui se disputent nos votes dans la présente campagne électorale, celui qui s’en sort le plus facilement est indéniablement Blanchet alors que le grand perdant est clairement Justin Trudeau, ce jeune premier de théâtre dont on a dit avec raison qu’il avait la profondeur intellectuelle d’une flaque d’eau. Il faut être compatissant pour notre Justin chéri, d’abord parce que, Dieu merci, on n’en a juste un (jeu de mots facile ici) et ensuite parce que le pauvre homme sera perdu s’il ne demeure pas premier ministre étant donné qu’il ne sait rien faire d’autre. Justin, après tout, n’est qu’un sourire avec une cravate en-dessous!


Du côté de Blanchet, sa trahison publique de la cause indépendantiste et l’impossibilité pour lui de devenir le premier ministre du Canada lui permet de discourir sans ressentir absolument aucun stress. Pour continuer sa vie de rêve à Ottawa, il n’a qu’à éviter soigneusement tout ce qui pourrait paraître trop indépendantiste à ses alliés et amis du Canada anglais. Ainsi, quand il a été question, au cours du débat du 8 septembre, du seul hôpital francophone de l’Ontario, l’hôpital Montfort, que le gouvernement ontarien aimerait fermer, Blanchet s’est bien gardé de dénoncer le racisme systémique dont souffre le Québec français depuis 261 ans au Canada en remarquant que la constitution canadienne protège le droit des Anglo-Québécois de gérer la majorité des hôpitaux publics sur l’île de Montréal. Quand on trahit, aussi bien y aller à fond de train n’est-ce pas?


Ceux qui sont les plus à plaindre dans toute cette affaire d’élections anticipées, ce sont les députés du Bloc Québécois qui, tous, craignent comme la peste d’être défaits après avoir roupillé pendant seulement deux ans sur les banquettes du parlement fédéral. Or, aucun commentateur politique au Québec ne semble se préoccuper des grasses pensions de députés fédéraux dont ils rêvent.


Pour les députés du Bloc, la situation actuelle est d’autant plus éprouvante que les sondages montrent qu’ils vont de nouveau être pognés avec un gouvernement minoritaire et qu’ils devront à nouveau risquer leurs sièges d’ici un an ou deux. Quelle torture, quel cauchemar pour de pareils idéalistes!...     


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