Il est de notre devoir de combattre le délayage organisé de la nation fondatrice du pays du Québec. On cherche systématiquement à dénaturer l'un des éléments fondamentaux qui forment notre identité collective: le fait que nous soyons issus de souche occidentale et européenne (cliquez ici pour nos autres caractéristiques).

Amoindrir cet élément constitutif reviendrait à remplacer une nation existante établie depuis 400 ans par un salmigondis hétéroclite indifférencié ne possédant aucune âme unificatrice. Si jamais on laissait une telle chose se produire, ce ne serait plus la même composition de population qu'avant, il y aurait alors perte d'identité collective irrémédiable, perte de notre différence significative, perte d'un des éléments qui nous rendent profondément distincts et uniques.

Par exemple, si on ne protège pas la population du Tibet qui est en train de se faire remplacer peu à peu par des Chinois en surnombre, la planète perdra irrémédiablement l'une de ses précieuses nations. Autre exemple, si le Japon devient du jour au lendemain composé de 40% de sikhs hindous, ce ne sera tout simplement plus le Japon.

Rappelons que pour qu'il y ait une diversité souhaitable au niveau des nations du monde, il importe de préserver l'homogénéité intrinsèque de chacune d'entre elles, surtout chez les petites qui sont plus fragiles au fractionnement démographique résultant de l'immigration massive mal gérée en provenance des pays du tiers-monde qui ne sont pas encore entrés dans la modernité sur le plan de la mentalité.

Comme il est facile pour les gens de confondre diversité au niveau international versus diversité au niveau national (la première étant désirable, la seconde non), les multiculturalistes assimilateurs profitent de cette confusion pour leurrer les gens en appliquant erronément le terme de diversité à toutes les situations sans discernement.

Mais la diversité au niveau mondial ne peut être maintenue qu'en préservant l'homogénéité au niveau national, aussi paradoxal que cela puisse paraître. Et tenter de modifier la composition naturelle d'une population historique contre sa volonté afin de mieux la contrôler se révèle être un geste destructeur inqualifiable auquel il faut s'opposer fermement. Car c'est là une vile tentative d'assimilation déguisée, visant à nous noyer dans le nombre, comme les Anglais avaient tenté de le faire à partir de la Conquête.

Rappelons que l'homogénéité démographique est le ciment unificateur qui lie ses habitants et qui fait qu'on se ressemble et se reconnaît, qu'on se sent chez nous, au même titre qu'une langue commune, qu'une culture qui nos est propre et qu'un système de valeurs partagées. Qui se ressemble s'assemble. Le contraire n'amène que discorde, tensions et frictions.

C'est pourquoi les critères actuels de sélection des immigrants sont une grave menace à la préservation de notre démographie native. En effet, on favorise indument la provenance africaine et maghrébine, et en général le tiers-monde sous-développé sous tous les rapports, bref, tous ceux dont l'incompatibilité foncière est la plus élevée et dont l'intégration la plus susceptible d'échec, C'est là un fait aisément observable de par leur recours systématique au repli communautariste derrière lequel ils se murent pour vivre en marge de la société, demeurant à jamais des étrangers.

Désolante constatation, la grande majorité de ces immigrants ne veulent pas d'un Québec de plus en plus québécois, qui renforce son identité séculaire, son enracinement profond et la composition historique de sa population.

Au contraire, ils veulent un pays de plus en plus multi-ethnique, délayé, multiculturaliste, au visage tiers-mondiste, où ils pourront vivre dans leur culture, leur religion, prônant des valeurs souvent incompatibles avec les nôtres, conservant leur mode de vie d'ailleurs, avec pour conséquence ultime que notre espace vital ira en rétrécissant, balayé jusqu'à la disparition.

À la toute fin d'un splendide documentaire sur la restauration de l'incomparable cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, le directeur des travaux faisait cette affirmation qui s'est à jamais imprimée dans mon esprit: "cette cathédrale est un chef-d'œuvre dont nous sommes tenus de respecter l'intention de ceux qui l'ont bâtie". N'est-ce pas là le devoir de tout un peuple vis-à-vis la nation qui l'a vu naître? Il suffit de remplacer un seul mot pour que cela devienne: cette nation est un chef-d'œuvre dont nous sommes tenus de respecter l'intention de ceux qui l'ont bâtie.

Voilà la définition la plus parfaite de la continuité reliante qui traverse les âges et préserve cette précieuse ressemblance collective bien distincte de toute autre, par la fidélité à ce qu'elle a toujours été, une nation avançant pas à pas dans la direction qu'elle s'est elle-même fixée, incluant la souveraineté libératrice que mérite tout peuple digne de ce nom, et Dieu sait combien nous en sommes dignes.