La détermination de M. Péladeau et le PQ

La campagne reste malgré tout «électorale»

La couverture médiatique sera-t-elle déviée?

Tribune libre

En brandissant le poing dans les airs tout en clamant que sa venue en politique était liée à ses intentions de participer à la souveraineté du Québec, Pierre Karl Péladeau a contribué à faire dévier l’agenda des partis politiques sur un éventuel référendum sur l’indépendance du Québec.
Il en est ainsi du chef du PLQ Philippe Couillard qui, depuis cet événement, n’en finit plus d’évoquer le référendum dans ses déclarations publiques, allant même jusqu’à mettre de côté les « vraies affaires ».
Par ailleurs, même si PKP tente désespérément de repositionner son discours sur la carte économique, les journalistes ne cessent de le bombarder de questions sur les répercussions que son choix politique pourrait exercer sur la liberté de la presse concernant les médias de Québecor aussi bien que sur les contrats qui lient Québecor au gouvernement.
De son côté, Pauline Marois, malgré ses efforts pour remettre l’agenda de sa campagne sur ses rails, doit faire face jour après jour à une meute de journalistes avides de sensations électoralistes qui enfoncent sans relâche le clou sur un éventuel référendum.
Conséquemment, je ne peux qu’abonder dans l’argumentaire de la première ministre à l’effet que cette campagne en est une « électorale » et qu’elle a pour but d’élire un gouvernement le 7 avril, à défaut de quoi l’électorat québécois devra subir une couverture médiatique déviée des véritables enjeux auxquels il est en droit de s’attendre au cours de cette courte campagne électorale.
Note complémentaire :
En passant, j’avoue que je me suis senti « mal à l’aise » lorsque j’ai aperçu Pauline Marois, lors d’une rencontre avec les journalistes, tasser cavalièrement PKP pour répondre à sa place à une question et, quelques minutes plus tard, l’inviter à répondre à une autre question…Une attitude pour le moins « improvisée » qui dénote d’un manque de coordination entre les deux principaux intéressés.

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Henri Marineau2101 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mars 2014

    Je vous invite à regarder monsieur Christian Vanasse, à Bazzo.TV, présenter une admirable imitation de PKP, hilarante.
    https://www.youtube.com/watch?v=f-J2sXliNGc

  • arseneault andre Répondre

    15 mars 2014

    C'était a Madame, Marois de répondre a cette question car elle est au courant du fonctionnement des contrats du gouvernement contrairement a M,Péladeau et le
    journaliste tordu qui a interpelé M, Péladeau sur cette question aurait du s'adresser
    a Madame, Marois point a la ligne.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mars 2014

    Je crois également que les péquistes doivent maintenant aller de l'avant avec le projet indépendantiste.
    Personnellement je voulais voter pour Option nationale; la déclaration de Pierre Karl Péladeau m'incite maintenant à voter pour le Parti québécois, même si mon choix n'est pas définitif.
    Je fais parti des 9% de ceux qui ont l'intention de voter PQ qui ont comme deuxième choix de vote Option nationale (sondage Le Devoir Léger d'aujourd'hui). Si le PQ devait trop hésiter face à la possibilité de faire un référendum dans le prochain mandat, je retournerai à Option nationale.
    Actuellement, ce sont les plus indécis qui ont décidé d'aller au Parti libéral suite à la déclaration de PKP. Reste à convaincre les autres votants de la CAQ, de Québec solidaire et d'Option nationale de voter pour un PQ qui a fermement l.intention de faire le plus rapidement possible l'indépendance du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mars 2014

    À propos de ceux qu'on ne pouvait sentir sur les bancs d'école au secondaire et au cegep, j'ai oublié de préciser qui ils étaient. Ce sont évidemment les suffisants, les contrôlants, les fendants, et autres baveux du genre.
    Étonnant qu'une fois sortis de l'école, les gens fassent confiance à ceux-là mêmes qu'ils ne pouvaient sentir à l'école.
    Ce n'est pas pour rien que le monde se retrouve présentement à cette jonction critique qui fait craindre le pire et donner raison à toutes les prédictions de fin des temps pour notre époque.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mars 2014

    Notre entêtement à élire et réélire ceux qu'on ne pouvait sentir sur les bancs d'école lorsque nous étions au secondaire et au cegep nous a menés à la situation actuelle (menaces de guerre, météo hors contrôle, catastrophes naturelles) où l'on risque de donner raison à ceux qui, au cours des siècles, ont prophétisé la fin des temps pour notre époque, de Nostradamus à Malachie.
    La présente situation mondiale semble donner raison à ces prédictions.
    Et nous au Québec, malgré où tout cela nous a menés, nous nous préparons à réélire avec enthousiasme les mêmes politiciens de carrière.
    Avouez que l'égarement de la population a atteint son comble en ce 21e siècle.

  • Normand Paiement Répondre

    14 mars 2014

    Monsieur MARINEAU,
    Ne pensez-vous pas qu'il est un peu tard pour faire du "rétropédalage"?
    Le PQ vient visiblement de perdre l'initiative de la campagne et il ne faut pas compter sur les libéraux et les fédéralistes pour qu'ils lâchent le morceau maintenant.
    Alors, quel choix reste-t-il aux péquistes, si ce n'est aller de l'avant avec le projet indépendantiste, comme je l'ai laissé entendre hier (http://www.vigile.net/Nous-sommes-deja-en-election)?
    Cordialement,
    Normand Paiement