La boîte de Pandore

Tribune libre

Vingt-quatre heures après avoir appris que le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ait épié les informations qui circulaient sur le système de communication du chroniqueur Patrick Lagacé, nous apprenons que la Sureté du Québec (SQ) a obtenu des mandats qui permettaient aux policiers de la SQ d'obtenir le registre des appels entrants et sortants des téléphones de six journalistes en 2013.

Une intrusion éhontée dans le travail professionnel de ces journalistes pour qui leurs sources incarnent la pierre d’assise de leurs enquêtes et qui entre de plein fouet dans le principe inaliénable de la liberté de presse. Une pratique aux allures de cinéma policier de bas étage dans lequel les journalistes sont carrément pris en otages par les corps policiers.

Au rythme où les événements évoluent, il ne faudra pas se surprendre qu’une boîte de Pandore ait été ouverte et que d’autres cas semblables ne soient révélés dans les prochains jours et semaines.

En attendant, la classe journalistique, sous le choc à la suite de ces révélations, se mobilise afin de réagir dans les meilleurs délais devant ce phénomène scandaleux à laquelle elle est confrontée…Je ne peux que souhaiter que, dès maintenant, nos décideurs resserrent les mécanismes de contrôle relatifs à ces pratiques d’écoute électronique qui mettent en péril les fondements mêmes de notre démocratie.

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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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3 commentaires

  • Yves Corbeil Répondre

    5 novembre 2016

    Une autre boite à pandore, le plus gros pandore de Couillard. Son gros pas de classe à la santé.
    « L'ÉLECTROCHOC » DE LA Dre LAMARRE
    http://www.lapresse.ca/actualites/sante/201611/05/01-5038126-coupes-a-sainte-justine-jai-honte-dit-la-presidente-du-conseil-des-medecins.php
    J'espère que cette électrochoc sera celui que ça prends pour réveiller les irréductibles voteux les yeux fermés pour ce parti le plus malhonnête que nous ayons connu après celui du frisé et c'est un à la suite de l'autre.
    Sainte Justine avec sa fondation et la mission quelle s'est donné pour sa petite clientèle qui représentent l'avenir de toutes les nations, les enfants, NOS enfants même de ceux qui votent libéral, ils auraient jamais due toucher à ça.
    Ils ne peuvent pas continuer comme ça sans se planter un moment donner.

  • Yves Corbeil Répondre

    5 novembre 2016

    Je crois que la grosse boite de pandore est été ouverte à la SIQ et il est aussi très bizarre que Couillard sorte tout de suite pour dire qu'aujourd'hui, oui il a bien dit aujourd'hui, le liberal party of Quebec est clean comme de l'eau de ''Roche'' plus clean que cela ça n'existe pas sinon ils en vendraient chez Réno dépôt.
    Sick malade d'eux autres, vraiment sick. Y aura-t-il quelqu'un quelque part qui va allé au fond des choses une fois pour toute avec ce parti là. Impossible que cela continue sans que de haut responsable en paix le prix face à la justice.
    La madame responsable de la ''Sick'' celle-là même qui était tellement proche de la sacoche que s'en était ridicule qui ose nous dire moé cette gang de pas bons là je voulais rien savoir. Bien Monique on te crée sur parole, pis ti-jean aussi doit trouver que c'est des maudit pas bons de se faire pogner comme dé amateurs.

  • Marcel Haché Répondre

    5 novembre 2016

    J’accorde ma confiance au directeur Pichet avant de l’accorder la grande gueule de La Presse. N’importe quand !
    J’aimerais bien connaître ceux qui ont communiqué avec P. Lagacé. Nous aurions peut être la surprise d’apprendre que ce n’étaient pas tous des policiers ni des bandits, mais peut-être bel et bien ce que Philippe de Villiers appellent des naufrageurs à cravates… On jase.