L’Université Laval se dissocie d’un climatosceptique

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On marche sur la tête : on censure des chercheurs au nom de l'idéologie totalitaire écologiste !


(Québec) L’Université Laval a décidé de rompre le partenariat qui l’unissait à Reynald Du Berger, un ancien professeur de géologie devenu collaborateur à Radio X et défenseur de thèses climatosceptiques.


La Fondation de l’université a décidé d’abolir la nouvelle bourse d’études en géologie et génie géologique qui portait le nom de cet ancien professeur de géophysique à l’Université du Québec à Chicoutimi. C’est le journal Le Quotidien qui a d’abord rapporté la nouvelle mardi.


« Après avoir été informés de vos prises de position publiques, qui vont à l’encontre de valeurs prônées par l’Université Laval et sa fondation, nous sommes contraints de mettre fin à notre partenariat en ce qui a trait à l’offre de la bourse d’études », écrit dans une lettre la PDG par intérim de la Fondation de l’Université Laval, France Croteau.


L’institution a donc renvoyé au principal intéressé le chèque de 1000 $ qu’il lui avait fait pour financer la bourse à son nom.


 

Dans la lettre, Mme Croteau n’explique pas précisément les positions qui sont reprochées à M. Du Berger. Celui-ci est une figure majeure du mouvement climatosceptique québécois. Il estime que l’effet humain sur les changements climatiques est minime.


Le 25 septembre, il publiait sur son blogue une image de la jeune suédoise Greta Thunberg, la comparant à une membre des jeunesses hitlériennes. Il laissait aussi entendre que Mme Thunberg avait été « choisie » par des gens qu’il ne nomme pas.


« On a pris soin de choisir une gamine affligée d’un très léger handicap […] Génial car cela la protège contre les attaques des méchants comme moi », écrivait le professeur à la retraite.


Joint par La Presse, M. Du Berger a dit ignorer les raisons précises qui ont mené la Fondation de l’Université Laval à prendre ses distances.


« Ce que je veux leur demander, c’est quelles sont les prises de position qui iraient à l’encontre des valeurs de l’université ? », demande M. Du Berger, qui dit ne pas croire que ce soit ses commentaires sur la jeune Suédoise.


« L’université, c’est le terrain fertile pour que les idées soient débattues. L’attitude de la Fondation je la trouve révoltante », dit-il.


M. Du Berger veut maintenant communiquer avec la Fondation pour en savoir davantage sur leurs raisons. « Je veux aussi parler à l’Association étudiante en génie géologique, voir s’ils seraient intéressés à poursuivre la bourse d’une autre façon. »




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