Le PQ face au piège de QS-PLQ dans l’«affaire Michaud »

L’importance des nouvelles stratégies politiques au sein du PQ

Priorité : les prochaines élections et l’indépendance du Québec

Tribune libre

« Le fait que la question nationale ne soit pas réglée entrave tous les autres cheminements de notre peuple et mine en partie nos efforts d’efficacité. Notre gouvernement national, pourvu de simples moyens provinciaux, ne peut tout simplement pas, quel que soit le parti au pouvoir, servir notre peuple comme il devrait l’être et comme il le serait s’il possédait tous les outils. » Bernard Landry
Importantes sont les nouvelles stratégies que nous soumettons lors de nos colloques et rencontres politiques car elles conduiront à des actions susceptibles de libérer le Québec le plus tôt possible de la tutelle politique d’Ottawa. Ainsi, à l’occasion du diner politique d’hier (05-12-2010) portant sur le « Plan pour un Québec souverain : reprendre l’offensive », Mme Pauline Marois nous a exposé une série d’actions sans entrer dans les détails, évitant ainsi que nos adversaires politiques puissent connaître les éléments de ces nouvelles démarches stratégiques, cohérentes et de conséquences irréversibles afin d’aboutir à réaliser l’indépendance du Québec.
Afin de ne pas tomber dans le piège de QS-PLQ dans la motion pour rétablir l’honorabilité d’Yves Michaud, des excuses sont données hors de l’Assemblée Nationale, enlevant à ses adversaires la possibilité de nuire aux actions entreprises par le PQ á ce moment propice, favorable à gagner les prochaines élections, réussissant ainsi à acheminer le Québec vers son indépendance nationale.
C’est pourquoi l’«affaire Michaud » doit être traitée de manière juste et humaine pour rendre justice à l’honorable patriote Yves Michaud, mais sans tomber dans le jeu mesquin de nos adversaires qui cherchent du capital politique et la stigmatisation du nationalisme ethnique, celui-ci étant le seul mouvement politique qui peut libérer le Québec de la mainmise politique d’Ottawa.
Toutefois, il est important que les souverainistes n’oublient pas en quoi consiste l’essence même du contrôle de l’appareil de l’État : le Pouvoir, fonction d’autorité dont les fédéralistes sont conscients et ne cessent d’avoir présent, jamais ils ne l’oublient un seul instant.
Jean-Louis Pérez


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11 commentaires

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    7 décembre 2010

    Madame Pelletier,
    La panique est bien apparente quand on observe les agissements et que l’on fait l’analyse des déclarations de nos adversaires politiques. Les mass médias liés contractuellement par des intérêts transnationaux sont très vulnérables, en raison des exigences des actionnaires de ces moyens d’informations et de télécommunications en rapport à un possible changement de statut politique du Québec dans un proche futur. Car tous les pays politiquement indépendants ont des sociétés multimédias étatiques, déjouant ainsi les oligopoles.
    JLP

  • Archives de Vigile Répondre

    7 décembre 2010

    Précisément, M. Goyette, je ne m'enthousiasme pas de voir une gang de fédéralistes voter pour le PQ.
    Je vais voter QS pour éviter de voter PQ, pas PLQ.
    Que des fédéralistes endurcis pendant 25 ans trouvent confortable de voter PQ ne fait que confirmer mes opinions sur ses têtes dirigeantes.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 décembre 2010

    À M. Goyette qui écrit : «alors que nous devrions fêter la victoire dans Kamouraska qui était loin d’être acquise dans cette élection partielle.»
    Vous avez raison mais il est quand même inquiétant et surprenant que dans un comté totalement francophone, le PQ gagne seulement par la peau des dents avec 36,85 % des votes. Ça veut dire qu’il reste beaucoup de travail à faire sur l’objectif recherché ou le moyen employé pour arriver à la souveraineté du Québec qui doit aller chercher une solide majorité de Québécois.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 décembre 2010

    @ Gébé Tremblay
    Présentement, le nombre de visites ici est de 44, je ne crois pas qu'elles dépassent la centaine, on n'est presque en famille, ce que souhaite le nouveau chef de la FTQ lorsqu'il s'agit de laver le linge sale. Malgré mon style qui part dans toutes les directions, vous noterez que j'encourage la discussion, M.Michaud et la souveraineté, j'ai tenté sachant pertinament que cela ne donnerait rien de dire de cesser de se donner en pature à nos adversaires pour nos déchirements de chemise en public alors que nous devrions fêter la victoire dans Kamouraska qui était loin d'être acquise dans cette élection partielle.

  • Lise Pelletier Répondre

    6 décembre 2010

    M.Perez
    La prochaine élection devra être sous haute surveillance car le PLQ aidé par le PLC dont on connaît les basses manoeuvres vont tout faire pour gagner.
    La guerre est commencée, entendu Jean Lapierre, à propos de
    l'initiative de M.Bourgeois, apparemment une plainte aurait été déposée à la police.
    Un, qui me déçoit beaucoup, est M.Paul Houde qui boit les paroles de Lapierre et les approuve.
    Plusieurs dans les médias ont changé de ton, je ne comprends pas ce qui se passe, pour SRC et La Presse c'est connu, mais d'autres se rajoutent, est-ce les patrons qui font de la pression ?
    Lise Pelletier

  • Archives de Vigile Répondre

    6 décembre 2010

    Je sais M. Goyette ! Je joue la nouvelle stratégie !
    On fait semblant.
    Pas vous ?

  • Archives de Vigile Répondre

    6 décembre 2010

    @ Gébé Tremblay
    Ma perception à moi ne compte pas, je parle de celle des québécois que John James Charest a su si bien manipuler pour se maintenir au pouvoir grâce à ses manoeuvres fallacieuses que je n'énumérez pas ici. Je n'ai que citer les propos de JJ Charest entendu dernièrement pour attaquer Pauline Marois, lesquels devraient être attaqués ici plutôt qu'encouragés
    M.G.

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    6 décembre 2010

    Monsieur Goyette,
    JJ. Charest a déjà pris la décision de démissionner et attend le moment propice pour l’annoncer. C’est pour cette raison que le PQ ne doit pas tomber dans les pièges de nos adversaires politiques, mais plutôt se consacrer à bien présenter notre programme électoral afin de rallier le plus grand nombre d’électeurs qui croient à la potentialité du Québec en exigeant le légitime droit de mériter un bon et efficient gouvernement. Le PQ est le seul parti qui peut assurer un avenir socioéconomique plein de possibilités dans un pays indépendant faisant partie du concert des nations libres et démocratiques, unique système politique qui garantit l’équité ―ne point confondre avec égalité―, faisant constamment dynamiser le plus haut taux d’IDH. C’est le principal objectif de la raison d’être du PQ : le nationalisme économique lié à son indéfectible idéal démocratique.
    Les erreurs du passé sont des leçons de sagesse qui nous serviront à prendre le plus d’actions positives destinées à réaliser l’indépendance du Québec.
    JLP

  • Archives de Vigile Répondre

    6 décembre 2010

    "Force est de constater que M.Charest a raison sur un point, les souverainistes passent leur temps à se chamailler sur le dos de leur chef(fe), imaginez-les aux pouvoir !"(Mario Goyette)
    Un autre slogan enfoncé profondément dans le crâne de nos colonisés. Et ils y croient dur comme fer. Ils pensent comme l'ennemi. Ils aimeraient mieux être comme le maître.
    Une famille qui se chamaille reste unie. C'est lorsqu'elle cesse de se chamailler, qu'elle éclate.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 décembre 2010

    Et voilà: la stratégie!
    Le parti qui doit sortir les pourris sous influence a pour devoir de jouer de finesse. D'abord le pouvoir (politique du moins)à retirer aux démolisseurs du Québec en marche. Pour ça, ne jamais aborder de front les pions actuellement aux mains du pouvoir économique.
    Vous l'avez dit: les libéraux ont peur de perdre ce pouvoir, pourtant moins important que le pouvoir des médias. Cet après-midi ils ont manifesté leur peur réelle. Ils tremblent devant la dernière action du RRQ. Le Réseau a affiché sur Internet tous les noms et adresses des donneurs d'au moins 3,000. dollars à la caisse libérale. Le porte-parole du Réseau de Résistance demande d'écrire à ces gens pour qu'ils influencent leur chef en faveur de l'enquête. La lettre à chaque donateur les invite à se débarrasser de cette pression en obtenant de leur chef l'enquête... L'action porte fruit: ils se sentent pressés (menacés, disent-ils) et mettent en demeure le RRQ de cesser cette activité. Patrick Bourgeois réplique dans les médias que cette demande n'a rien de menaçant et n'est qu'une lettre. Voilà le partage des tactiques. Le PQ en douce, le RRQ avec plus de fermeté.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 décembre 2010

    M.Pérez
    Force est de constater que M.Charest a raison sur un point, les souverainistes passent leur temps à se chamailler sur le dos de leur chef(fe), imaginez-les aux pouvoir! En plus, M.Charest tape sur le clou de la peur de la souveraineté à l'aide d'un référendum alors qu'on reproche à Madame Marois de ne pas aller assez vite dans ce sens, chez les siens. De toute manière, je ne crois pas un seul instant à la sincérité de M.Charest qui dit vouloir rester pour un autre mandat, surtout après une dimunition de salaire de $75,000/an et sa défaite humiliante dans l'élection partielle de Kamouraska.