Un certain mépris à l'endroit de la fête nationale

L'éteignoir de première classe de La Presse

Tribune libre

Dans son article publié dans La Presse du 23 juin sous le titre « Une fête à moderniser », le chroniqueur stipendié Alain Dubuc, fidèle à son style méprisant envers le fait français au Québec, y va de cet argumentaire :

"Le temps est venu pour une autre mutation afin que le 24 juin reflète vraiment ce qu'est devenu le Québec et devienne une fête véritablement inclusive...Pour que le 24 juin devienne une véritable fête nationale, celle de tous les Québécois, elle doit aussi accueillir sa principale minorité. Ce serait une façon, pour les Québécois francophones, de s'affranchir du nationalisme frileux, de montrer leur maturité et leur confiance en eux-mêmes..."

Un argumentaire qui n’est pas sans nous rappeler la même stratégie démagogique utilisée dans le débat sur la Charte des valeurs par notre illustre pourfendeur du sentiment patriotique québécois….Une basse manipulation qui nous conduit dans un Québec dépossédé de ses racines françaises au profit d’une « ouverture » à laquelle les Québécois devraient adhérer s’ils désirent « se moderniser »!

Eh bien, M. Dubuc, tant et aussi longtemps que vous tiendrez des propos aussi dénigrants envers le caractère distinct du Québec en terre d’Amérique, vous continuerez de contribuer à entretenir ce mythe trudeauiste d’un biculturalisme et d’un bilinguisme utopiques qui nous conduirait immanquablement vers l’assimilation…En fait, M. Dubuc, c'est à se demander, en suivant les méandres tortueux de votre plume au fil de vos écrits, si vous ne souhaitez pas la disparition de l'identité québécoise dans la mer "canadian"!

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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juin 2014

    Alain Dubuc est mon fédéraliste préféré. Sans aucun doute.
    Je lui dédits une autre chanson, celle là de Renée Martel
    "J'ai un amour qui ne veut pas mourir" et oui elle est sur Youtube.
    Lâche toi lousse mon clean cut. Ouvre toi une bouteille de vin du
    Québec avec un fromage d'ici. S'est à ton tour de te laissé parler
    d'amour. Un peu de poésie. "Une fleur se hume et une
    feuille se ramasse à la pelle"

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juin 2014

    Et les anglophones qui participent à la St-Jean sont heureux de chanter en français. Ils trouvent cela parfaitement normal. Je ne donnerais pas à Alain Dubuc le droit de parler en leur nom.
    Chaque fois que les libéraux gagnent une élection, les fédéralistes en profitent pour promouvoir le bilinguisme. Quand ils demandent de l’anglais à la St-Jean, ils manquent gravement de jugement. Robert Bourassa et Claude Ryan les désavoueraient. C'est une dégénérescence de «l'idée fédérale». Les fédéralistes intelligents, ouverts et inclusifs qui respectent le concept du français langue commune pour le Québec sont de plus en plus rares et invisibles. Les fédéralistes bornés font preuve d’une arrogance qui nous encourage à promouvoir l’indépendance du Québec où tout sera clair: la langue commune du pays du Québec sera le français.
    RBG, 25 juin 2014

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juin 2014

    Je m'adresse à mon ami Alain, Dubuc de son nom de famille.
    La prospérité s'est faire de l'argent. La postérité s'est de passer à
    l'histoire. Je ne savait pas, j'était même dans mon ignorance de Québécois. Petula Clark a composé une chanson strictement pour
    mon ami Alain et je lui dédits. Je l'ai découverts en fin de semaine sur "Youtube"
    Un jeune homme bien (The Kinks)
    Bonne Fête du Canada.
    Bisou.
    Michel XX

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juin 2014

    M. Marineau
    Avez-vous vu le 24 juin sous la pluie le magnifique spectacle présenté au parc Maisonneuve! On a présenté en vidéo le serment d'Yvon Deschamps où chaque Québécois s'engage à ne parler que le français pendant un an. «Et le problème de la langue sera réglé». Si Alain Dubuc l'a vu, il a dû faire une crise d'apoplexie. Cela aurait fait dur qu'on chante en anglais.
    Selon votre style habituel, vous êtes trop poli avec Alain Dubuc. Sous son texte, de très bons commentaires le fustigent. Le meilleur est celui qui invite l'ex-trotsquiste à fêter le Canada le premier juillet en langue multiculturelle c'est-à-dire en anglais et à nous ficher la paix pour le 24 juin.
    Pour qu'on comprenne bien de quoi il s'agit, voici une citation d"Alain Dubuc:
    «Si la fête s'est ouverte aux autochtones et aux communautés immigrantes, elle a eu beaucoup de mal à le faire avec les anglophones, maintenant invités à condition qu'ils chantent en français, ce qui sera encore probablement le cas pour Patrick Watson et Martha Wainwright qui participeront au spectacle des plaines d'Abraham, ce soir à Québec.
    Cette réticence à entendre des artistes d'ici chanter dans leur langue tient certainement au flou qui entoure toujours la signification de cette célébration. Une véritable fête nationale, inclusive? Ou une fête qui célèbre d'abord et avant tout le caractère français du Québec?
    Pour que le 24 juin devienne une véritable fête nationale, celle de tous les Québécois, elle doit aussi accueillir sa principale minorité. Ce serait une façon, pour les Québécois francophones, de s'affranchir du nationalisme frileux, de montrer leur maturité et leur confiance en eux-mêmes. Et de faire en sorte que le thème de la fête de cette année, «Nous sommes le Québec», ait vraiment un sens.»
    Ce point de vue nie que le français est la langue commune au Québec. Si vous n'êtes pas en faveur d'un Québec bilingue, votre nationalisme est qualifié de «frileux» et «non-inclusif». (Ça me rappelle les sophismes des «inclusifs» sur la Charte des valeurs) Pour «montrer leur maturité et leur confiance en eux-mêmes», les Québécois devraient célébrer leur fête nationale en anglais. C'est absurde à sa face même. Monsieur Dubuc, qu'est-ce qui fait que «Les Québécois forment une nation dans un Canada uni» comme le Parlement canadien l'a admis du bout des lèvres?
    Le fondement de la nation québécoise est le français langue commune. Ce n'est pas à cause de la minorité anglophone qui, au fond, fait partie de la majorité «canadian» que les Québécois forment une nation. Et les anglophones qui participent à la St-Jean sont heureux de chanter en français. Et cela ne va nullement contre les droits de la minorité anglophone. Quant à y être, peut-être qu'Alain Dubuc croit que le français seul utilisé lors de la St-Jean va contre la Charte des droits de la personne.
    Avec la défaite le Parti québécois aux élections du 7 avril, on voit, comme d'habitude quand les Libéraux gagnent les élections, le retour de l'arrogance de certains fédéralistes bornés qui en profitent pour essayer de faire la promotion du bilinguisme au nom de la minorité opprimée anglophone du Québec
    Parlant des Libéraux, après sainte Nathalie (Normandeau), on voit sainte Violette (Trépanier) nier qu'elle savait qu'on utilisait des prête-noms pour le financement du Parti libéral. Les commissaires et le procureur insistent et s'impatientent sous les yeux horrifés de l'avocat du PLQ Michel «toxique» Décary qui a une fesse sur le bout de son siège prêt à bondir à la rescousse de la trésorière assiégée de questions qui a de plus en plus de mal à nier l'évidence.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juin 2014

    Falardeau illustrait bien vos propos dans le troisième d'Elvis Gratton:
    La formation
    http://www.youtube.com/watch?v=8ExYGigmBd4
    S'acheter des journalistes
    http://www.youtube.com/watch?v=WjpQF9aMHBg

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juin 2014

    Qu'Alain Dubuc de La Presse ait un style méprisant pour le fait français au Québec ne surprend personne! Quand tu travailles à La Presse ,tes écrits doivent refléter la pensée du grand "boss", bien sûr si tu désires conserver ton emploi .D'ailleurs Radio-Canada et Gesca,c'est la pensée unique, la grosse propagande,l'information biaisée , bref la désinformation tout court. Depuis que les élections sont terminées,on assiste "ad nauseam" à des sondages bidons! Si des élections avaient eu lieu la semaine dernière , le parti libéral aurait augmenté sa popularité et le parti québécois aurait presque été rayé de la carte! Même rengaine,semaine après semaine, mois après mois ! Vont-ils nous sacrer patience avec leurs maudits sondages!
    D'ailleurs La Presse plus offre gratuitement sa nouvelle édition numérique gratuite pour la tablette numérique IPad! "Gratuitement"? On en a déjà vu d'autres surtout lorsque venant de la Presse!
    Pour bien faire j'ai coupé tous contacts avec l'information provenant de Gesca et Rsdio-Canada .il y a quand même d'autres sources d'information fort intéressantes ou les journalistes ont le droit inaliénable d'écrire ce qu'ils pensent loin de la censure !