L'entreprise française Total licencie 70% des employés de sa filiale russe

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Selon un ancien employé du géant pétrolier français Total cité par le magazine américain Forbes, près de 200 personnes travaillant dans la filière russe du groupe seraient prochainement licenciés.

Le géant pétrolier français Total a licencié 70% des employés de sa filiale russe en raison de la réduction de sa participation à la prospection du gisement de Kharyaga en Sibérie occidentale.
Parmi les principales raisons invoquées pour expliquer cette réduction drastique des effectifs : les sanctions occidentales ralentiraient et bloqueraient le développement de Total en Russie, notamment autour des gisements pétroliers de Kharyaga en Sibérie, à 60 kilomètres au nord du cercle polaire. Ce dernier a été découvert dans les années 1970, est exploité depuis la fin des années 90 par un consortium international réunissant Total, le norvégien Statoil et les russes Zarubezhneft et Nenets Oil Company.
Total réduit son implantation en Russie, mais ressert ses liens avec Zarubezhneft : Il y a quelques mois, le fleuron du CAC 40 a augmenté sa participation dans l'entreprise russe de 20%. Une partie des employés licenciés de la filiale de Total seront d'ailleurs embauchés dans cette compagnie.
Avant cette réduction de son activité en Russie, Total était le plus important investisseur étranger dans le pays dans le domaine du pétrole.
«Alors que les prix du baril de brut sont particulièrement faibles, nous devons adopter une gestion optimale de nos actifs et moins dépenser» a déclaré Patrick Pouyanné, directeur général du groupe Total. Le groupe français connaît quelques difficultés économiques : au deuxième trimestre 2016, les revenus nets de Total se sont contractés de 30% pour se chiffrer à 2,09 milliards de dollars américains.


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