En examinant la situation de l'idée de la souveraineté, je constate ceux qui veulent mener cette guerre n'ont pas les moyens financiers pour la gagner.
Lorsque je regarde par exemple, la contribution aux partis politiques et la différence entre ce que les libéraux reçoivent comparativement aux péquistes, cela n'a aucune commune mesure. Je crois que c'est là que le bas blesse et que le travail des ténors de la souveraineté ne donne pas assez de résultats.
On n'est plus dans les années '60 et '70. On est dans une société où les médias sont le moyen de communication numéro un. Où sont les souverainistes sur ces plateformes? Nul part? Ni à Radio-Canada, ni chez Québécor, ou La Presse sauf un peu au Devoir, personne n'en fait la promotion. A Québec, les radio poubelles véhiculent à tous les matins, la pensée de droite et rejettent haut et fort l'idée de la souveraineté. C'est ça les nouvelles armes du 21 e siècle pour convaincre et faire avancer les idées.
Donc, ne perdez pas votre temps à palabrer sur les étapes pour un référendum ou sur la question de l'économie, si vous ne vous préparez pas pour faire la guerre avec les mêmes armes que l'ennemi. Parizeau l'a bien dit: C'est l'argent qui nous a fait perdre. Il ne faut pas perdre de vue les erreurs du passé qui ont été commises.
De Gaule l'a répété souvent on s'est fait prendre par les Allemands car notre armée n'avait pas les armes modernes nécessaires pour les combattre. On avait encore de l'armement de la 1 ère guerre.
Ne pensez pas que nos ennemis voudraient perdre la possibilité d'exploiter les Canadiens français alors qu'ils peuvent les taxer comme ils veulent sans qu'ils n'aient pas un mot réellement à dire. Ne pensez pas qu'ils vont vouloir laisser aller de leur zone d'influence soit le Québec alors que l'immensité de son territoire ne demande qu'à être développé avec des entreprises comme celle de monsieur Fava qui ont profité de généreux contrats avec la bénédiction de nos gouvernements corrompus supposément agissant dans l'intérêt des Canadiens français.
Non ce que l'on veut c'est de perpétuer un système qui enrichit une petite classe de la population. La majorité se laisse faire, elle ne va même plus voter. Elle se désintéresse de son avenir. Elle est une population qui a peur. Elle a peur de descendre dans la rue et dire assez c'est assez. C'est une population qui jappe mais ne mord jamais. Elle n'a jamais rien gagné. Elle a perdu en 1759, elle a perdu en 1837, elle a perdu en 1980, elle a perdu en 1982, elle a perdu en 1990, elle a perdu en 1995.
Pourquoi a-t-elle toujours perdu, la réponse: l'argent qui est le nerf de toutes les guerres.
On ne peut aller en guerre avec quelques arcs et flèches
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3 commentaires
Christian Huot Répondre
18 novembre 2010« Lorsque je regarde par exemple, la contribution aux partis politiques et la différence entre ce que les libéraux reçoivent comparativement aux péquistes, cela n’a aucune commune mesure. »
C’est vraiment étrange.
Le nombre de gens qui contribuent au PQ est de 21 055. Le nombre d’électeurs qui contribuent au LPQ est de 23 418. Pourtant, le PQ recueille la moitié moins en argent au total.
http://3.bp.blogspot.com/_4FSkN1CRfqs/TMyBhZs3c1I/AAAAAAAAFdc/zUxgHs02W2M/s1600/Contributions+recueillies+2009.jpg
Pourquoi les pékistes donnent la moitié moins ?...
CH
Marcel Haché Répondre
16 novembre 2010Un gros mythe que l’armée française avait perdu la guerre avec les armes de la guerre précédente. L’armée française a perdu, non pas parce que ses armes étaient anciennes (à l’opposé de la vérité), mais précisément parce que sa stratégie était ancienne.
C’est donc moins une question d’argent (absolument nécessaire par ailleurs) qu’une question de stratégie qui a fait piétiner les souverainistes. Ceux-ci ont longtemps cru qu’une Longue Marche allait mener à coup sûr à l’indépendance. Qu’à force de référendums auprès du peuple souverain des québécois et des québécoises, que la souveraineté ou l’indépendance allaient survenir à coup sûr, comme inéluctable.
Nous savons—devrions savoir—depuis 40 ans que dure cette Longue Marche, qu’il n’y a rien d’inéluctable au terme de cette balade des armées souverainistes.
La stratégie gagnante d’une armée ne consiste pas à marcher toujours, tourner en rond et reprendre toujours les mêmes trails, mais à combattre avec les bonnes stratégies.
À l’évidence, il était devenu nécessaire de revoir la stratégie, puisque notre Cause est la bonne.
Le P.Q.-Marois semble décidé à sortir des sentiers battus.
Archives de Vigile Répondre
16 novembre 2010Sauf que le projet fédéraliste est invendable car destructeur contre la Nation Québecoise et le projet de notre Pays le Québec est évident comme notre ouverture au monde .
Ce qui est le plus difficile à combattre c'est le 50% de nos impôts que nous confions à Ottawa à ceux qui anglicisent le Québec et dressent les immigrants contre nous en plus de nous endetter sans aucune représentation .
La pétition ne coûte rien et l'affichage si peu. Allons au combat contre l'empire qui empire .