L'ADQ: cet obstacle au développement du Québec

Tribune libre

La rentrée parlementaire de cette semaine nous donne le ton des débats qui auront lieu à l’assemblée nationale. Accusations , insinuations de corruption, sujets intéressants pour les journalistes mais qui n’amélioreront pas d’un iota la vie des citoyens. Les problèmes sont pourtant nombreux autant en santé qu’en éducation. La moitié des québécois n’ont pas de médecins de famille. Ils devront attendre plus de 12 heures dans des urgences pour des problèmes de santé bénins. Il y a près de 50 % de décrochage chez les jeunes garçons. Les gens attendent des solutions, mais aucun parti ne leur en propose.
L’ADQ avait la fenêtre parfaite pour accrocher le coeur des gens. Mais encore une fois elle invente un façon de perdre de l’importance sur l’échiquier politique. Son congrès général aura lieu en novembre. Aussi incroyable que cela puisse paraitre voici les thèmes qui y seront abordés: »l’importance de la démocratie, la rigueur en matière d’éthique en politique et les différentes façons de mettre en place une gouvernance de haut niveau ».
Je leur propose un autre thème: Un Québec en santé ! Un parti arrivant avec une dizaine de propositionsconcrètes afin de réformer notre système de santé et lui donner les allures de ceux des pays scandinaves, de la France ou l’ Australie ferait un malheur. Un vrai plan de match , des experts en la matière présents et ce parti refusera des inscriptions à son congrès. En comparaison, j’imagine le cauchemar que vivront les responsables adéquistes pour tenter de sauver les meubles avec un thème de congrès excellent pour un symposium universitaire mais tellement déconnecté des familles québécoises, la prétendue clientèle de l’ADQ. Le père à l’urgence depuis plus de 10 heures avec son fils malade aura plus à dire sur les soins de santé que sur l’importance de la démocratie. Alors que la maison brûle , l’ADQ nous propose de discuter de la couleur des armoires…D’ailleurs l’ancien recherchiste en santé pour l’ADQ, Martin Briand, travaille maintenant au bureau du ministre …Bolduc. C’est dire….
Et c’est ce qui fait obstacle au développement du Québec. Les gens faisant de la politique au parti Québécois le font généralement parce qu’ils rêvent de faire du Québec un pays. Les gens faisant de la politique à l’ADQ le faisaient pour voir des changements majeurs arriver. Or ce parti ne cesse de les décevoir ratant toutes les occasions de poser les bons gestes et ce depuis trop longtemps.
Comme on ne peut faire du neuf avec du vieux, il apparait donc que la disparition de l’ADQ serait une bon pas dans la bonne direction. Ces gens, en grande majorité de bonne foi, ainsi disponible, pourraient s’unir à tous les québécois en attente pour former cette vraie troisième voie qui n’attend qu’à naitre au diapason de la population.
»Il faut souvent changer de parti si l’on veut conserver les mêmes opinions. (André Siegfred) »


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2 commentaires

  • Isabelle Poulin Répondre

    25 septembre 2010

    L'indépendance ca veut aussi dire réintroduire le bon sens ! Quand on sait que FDA aux États-Unis interdit aux manufacturiers d'étiqueter leurs produits sans OGM parce qu'on aurait trop de difficulté à lire les étiquettes, on voit bien que ce qu'on appelle gouvernement est plus près d'un système d'exploitation huilé par les cliques ! L'indépendance, c'est le gros bon sens pour se sauver du saccage de nos institutions ! Les Québécois doîvent se faire confiance car ils sont capables de déceler leurs intérêts ! L'indépendance c'est aussi l'équilibre entre les besoins de chacun d'entre nous de vivre et de s'épanouir ! La richesse est partout, nul besoin de se l'arracher pour dominer et écraser tout sur son passage. La richesse, c'est NOUS, nos territoires, notre air, notre eau, notre volonté de nous unir dans l'harmonie et le bon sens !

  • Archives de Vigile Répondre

    25 septembre 2010

    Je mets un bémol. Quand vous dites que les gens au PQ font de la politique pour créer un pays, c'est bien relatif. J'ai démontré, preuves à l'appui que tous les dirigeants de ce parti depuis sa fondation, ont mis le projet de pays de côté pour se concentrer sur la gouvernance provinciale.
    Quand j'entends Facal et compagnie nous dire qu'il faut renoncer à l'indépendance pour se consacrer aux finances publiques, à la santé et à l'éducation, cela me met en rogne.
    Comment voulez-vous sérieusement assainir les finances publiques avec un gouvernement amputé qui fonctionne juste sur une jambe. Un gouvernement provincial cul-de-jatte mis en tutelle par un gouvernement extérieur et étranger avec un semi-budget, obligé de quémander à la belle-mère son argent de poche.
    D'autre part, êtes-vous vraiment au courant des problèmes de finances publiques auxquels sont confrontés toutes les démocraties occidentales, à commencer par les États-Unis et la Grande-Bretagne, champions de l'Ordre marchand et des banksters qui nous ont mis littéralement dans la merde depuis 2008?
    Il y a une solution à nos problèmes et c'est l'indépendance. Tant qu'on sera une simple province, on va tourner en rond et dans 25 ans, on va encore nous ramener les problèmes de la santé et de l'éducation.
    Basta avec vos solutions provinciales. Pour répondre aux besoins de sa population, l'État a besoin de tous ces outils. Récupérons tout l'argent de nos impôts et taxes que nous envoyons chaque année à Ottawa et vous allez voir la différence. La meilleure façon de faire de la péréquation, c'est d'abord d'investir notre argent, ici, chez nous, en fonction de nos besoins et de notre avenir. Fuck l'hostie de Canada. On n'a pas besoin d'eux. OUT!
    Me semble que c'est assez simple à comprendre et n'importe lequel citoyen d'un pays souverain pourrait vous dire cela.
    Pierre Cloutier