Kathleen Weil dans NDG: une recrue pas si « fabuleuse »

Kathleen Weil occupa successivement dans les années 1980 et 1990, les fonctions de « Chief of Staff », conseillère juridique et directrice d’Alliance Québec, ce dont le PLQ ne fait aucune mention dans le c.v. de sa candidate

Quand le Devoir se pâme devant une ex d'Alliance Quebec

Le Devoir du 1er décembre dernier dressait un portrait étonnamment
dithyrambique de Kathleen Weil, candidate libérale dans
Notre-Dame-de-Grâce, la qualifiant de « recrue idéale d’un parti, tous
paliers confondus », de « perle rare » et de « fabuleuse recrue ». Mais le
qualificatif de « liberal anglo star » que lui attribuait The Gazette trois
semaines plus tôt apparaît nettement plus approprié. En effet, Kathleen
Weil occupa successivement dans les années 1980 et 1990, les fonctions de «
Chief of Staff », conseillère juridique et directrice d’Alliance Québec, ce
dont le PLQ ne fait aucune mention dans le c.v. de sa candidate. À ce
titre, elle et le directeur des Affaires sociales d’Alliance Québec et
porte-parole du groupe de pression anglophone, Richard Silver, formèrent à
l’époque un duo militant particulièrement zélé sur le front de la
bilinguisation institutionnelle des services publics québécois.
Rappelons qu’en 1986, le gouvernement libéral de Robert Bourassa adoptait
la loi 142 garantissant des services de santé en anglais partout au Québec
et obligeant l’adoption, dans des délais précis, de programmes d’accès aux
services sociaux et de santé en anglais dans toutes les régions. Puis en
1993, le gouvernement libéral de Daniel Johnson faisait en sorte que les
administrateurs des très autonomes régies régionales soient désignés par un
processus de collèges électoraux. Dès cet instant, et comme le montrent de
nombreux communiqués de Richard Silver de l’époque, Alliance Québec se
lança tête baissée dans cette arène électorale à travers toute la région
métropolitaine. Sous la gouverne de Kathleen Weil, Alliance Québec mobilisa
la communauté anglophone et fit élire de nombreux promoteurs de l’anglais
comme langue de service. Ce fut le cas de Kathleen Weil elle-même, qui
accéda rapidement à la présidence du conseil d’administration de la Régie
régionale de Montréal-Centre. Pour Alliance Québec, c’était un succès
retentissant. Pour les défenseurs du français, c’était le loup dans la
bergerie.
Élu en 1994, le gouvernement du Parti Québécois hésita longuement à
adopter le programme d’accès aux services sociaux et de santé en anglais de
la Régie régionale de Montréal-Centre, reprochant à cette dernière
d’exagérer indûment le nombre de postes exigeant le bilinguisme dans les
institutions francophones et de refuser d’y ajouter un relevé des postes
exigeant formellement la connaissance de l’anglais. Le 22 mai 1997, Richard
Silver accéda à son tour au c.a. de la Régie régionale. Le duo Weil-Silver
poursuivit sa guérilla de l’intérieur même du réseau montréalais des
Services sociaux et de la Santé. En janvier 1999, l’avocat Guy Bertrand
déposait une injonction au nom d’Alliance Québec et menaçait le
gouvernement de poursuites s’il n’adoptait pas promptement les programmes
d’accès aux services en anglais. Quant à Kathleen Weil, elle justifiait par
lettre son refus de fournir un relevé des postes bilingues en écrivant à la
sous-ministre de la Santé, Lise Denis, « qu’un tel exercice (...) nécessite
un retour a posteriori fastidieux pour les établissements et soulève des
interrogations quant à sa portée réelle ». Elle se montra également peu
encline à « déclencher un débat stérile sur l’à-propos ou non d’avoir le
nombre de postes observés dans les établissements désignés et indiqués de
la région de Montréal-Centre ».
Le 7 juillet 1999, le Conseil des ministres adoptait finalement ce
programme d’accès, à la grande satisfaction de Kathleen Weil et de Richard
Silver. Ironiquement, le 14 novembre 2000, l’Office de la langue française
(OLF) dévoilait les résultats d’une enquête portant sur l’accès aux soins
de santé en français dans huit hôpitaux anglophones de Montréal. Cette
étude démontrait notamment qu’un patient sur cinq y était servi par du
personnel (surtout des médecins ou des infirmières) ne maîtrisant pas
suffisamment le français pour offrir le service dans cette langue. Au cours
des six mois de la durée de l’enquête, ce sont donc plus de 10 000 patients
qui avaient subi les incapacités linguistiques du personnel de ces
hôpitaux. L’étude de l’OLF montrait aussi que les trois quarts de ces
patients se résignaient à être servis dans la langue de la majorité
canadienne, sans demander à être soignés en français. Et l’OLF ajouta que
les résultats auraient été pires si l’étude avait été menée dans les
polycliniques médicales, qui ne sont pas tenues aux mêmes exigences que les
hôpitaux par la Charte de la langue française.
Qualifiant la situation de « préoccupante », la présidente de l’OLF,
Nicole René, affirmait que « des efforts devront être consentis pour
améliorer la situation » et qu’elle s’adresserait « aux ministères de la
Santé, de l’Éducation et aux ordres professionnels pour trouver des pistes
de solution ». Quant au conseil d’administration de la Régie régionale de
Montréal-Centre et à sa présidente, Kathleen Weil, ils n’ont pas trouvé – ô
surprise ! – l’inspiration pour remédier au problème. Le gouvernement de
Jean Charest a depuis nommé une nouvelle présidente de l’OLF qui, elle,
sait quel sort réserver aux études faisant état du déclin du français à
Montréal. Et si, comme le prévoit Le Devoir, madame Weil devient
effectivement ministre après le 8 décembre, on imagine sans peine ce que le
« West Island » tout entier attendra de sa « fabuleuse recrue ».
Christian Gagnon

Vice-président puis président régional du Parti Québécois de
Montréal-Centre de 1998 à 2005
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --
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Kathleen Weil dans Notre-Dame-de-Grâce - Demain matin, un ministère l'attend...
Stéphane Baillargeon
Le Devoir lundi 01 décembre 2008
Alors, on dit à l'allemande comme dans Kurt Weill, ou à la française comme dans Simone Weil? «À la française, répond à la néopoliticienne montréalaise Kathleen Weil. Ou encore à l'anglaise, mais pas à l'allemande. En fait, ce n'est pas très important. Dites comme vous voulez...»
Ach so, vaille que vaille, what's in a name? Franchement, si un bon génie, un savant sain ou même un organisateur politique -- enfin, on se comprend --, esquissait la recrue idéale d'un parti, tous paliers confondus, le canevas théorique ressemblerait fort probablement à la vraie de vraie Kathleen Weil, candidate libérale dans la circonscription Notre-Dame-de-Grâce.
Fille de bonne famille, diplômée du collège Marie-de-France et de McGill, parfaitement bilingue, elle s'active charitablement depuis plusieurs années, notamment comme présidente et directrice générale de la Fondation du Grand Montréal. L'organisme communautaire qui recueille des fonds et les redistribue dans tous les secteurs, la santé, l'éducation et la culture. Pour ne rien gâter, comme le remarquait récemment un chroniqueur de The Gazette, la dame au patronyme passe-partout a du charme à revendre.
«Mon père répétait toujours qu'il fallait donner quand on avait reçu, dit encore Mme Weil. Il disait aussi qu'il faut aider les autres pour se sentir bien soi-même. J'ai retenu la leçon, comme tout le monde dans ma famille.»
Justice sociale
Le père en question, médecin américain, a quitté sa Caroline du Nord dans les années 1930 parce qu'il n'en pouvait plus des discriminations. À Montréal, il a pratiqué en hôpital tout en multipliant les interventions auprès des démunis. Sa mère admirait Norman Bethune, le docteur rouge, mort auprès des révolutionnaire chinois, et elle a largement contribué à l'érection à Montréal de la statue qui commémore la vie et l'oeuvre du médecin engagé. Le monument a récemment été réinstallé dans un environnement plus convivial à l'intersection Guy et De Maisonneuve.
«Mes parents ont toujours été motivés par la justice sociale», dit celle que les observateurs décrivent comme une libérale de gauche mais qui préfère la vieille appellation de bleeding heart liberal du temps de sa mère. «La question de la justice sociale m'intéresse aussi, mais, en fait, toutes les questions politiques et sociales me passionnent: l'environnement, le transport, la santé, les loisirs et les sports, les arts et la culture. Il faut aussi porter une attention particulière à l'économie et aux écarts socio-économiques.»
Jean Charest a tenté aux deux élections précédentes de convaincre la perle rare de faire le saut. La Fondation du Grand Montréal a ses bureaux Place Ville-Marie, près de ceux du premier ministre. «Cette fois, j'ai accepté parce que j'ai quatre enfants et que, les deux dernières fois, ils étaient trop jeunes pour que je les quitte, explique-t-elle. Maintenant, la plus jeune a treize ans, et les plus vieux sont dans la vingtaine. En plus, je ne voulais pas quitter la Fondation du Grand Montréal. J'avais besoin d'y contribuer encore plus. Ce n'est pas facile de se lancer en politique. On quitte l'anonymat privé pour sauter dans l'arène, sous les projecteurs. C'est très angoissant.»
Communauté anglophone
Pourquoi s'en faire? Même si elle habite la circonscription voisine de Westmount, Kathleen Weil devrait passer dans NDG comme un courriel sur Hotmail. Son prédécesseur, Russel Copeman, a cumulé des majorités quasi soviétiques: 15 451 voix en 2003, 10 472 en 2007. «C'est vrai que je suis en terre très, très libérale, et certains se demandent pourquoi je fais campagne. Je veux faire sortir le vote et je veux surtout comprendre les enjeux. C'est d'ailleurs quand j'ai commencé à me promener sur le terrain que mes angoisses de candidate ont disparu.»
Le jour de la tournée de presse, elle visitait New Hope, un organisme d'entraide alimentaire fréquenté par de vieilles dames anglophones du coin. La solitude s'avère particulièrement poignante chez elles, d'autant plus quand les veuves ne reçoivent plus de visite de leurs enfants ayant filé à l'anglaise sur le continent.
«Pour la communauté, la force et la résilience de ses institutions s'avèrent d'une grande importance, commente Mme Weil. Il faut les protéger. L'autre enjeu important de la communauté, c'est celui des personnes âgées et de plus jeunes aussi qui ne maîtrisent pas assez le français, mais qui ne doivent pas rester isolées. La communauté anglophone du Québec est la communauté la plus bilingue au Canada, mais il reste encore des poches de population qui ne le sont pas encore assez.»
La candidate libérale a aussi passé du temps au bureau du Carrefour Jeunesse Emploi où on lui a encore exposé les données vitales de la circonscription-société des nations. Au dernier compte, pendant une année, le centre a offert des services à des Québécois et des Néo-Québécois originaires de plus de 85 pays.
La liste des sorties sur le terrain pendant la campagne comprend aussi bien une participation au bal de la communauté noire de la Barbade qu'un blitz de porte-à-porte, conservé pour les derniers jours. Ses électeurs se plaindront peut-être alors d'avoir à subir une nouvelle campagne, ce qui n'arriverait pas si souvent dans NDG.
Par contre, si les libéraux l'emportent, il demeure indéniable qu'une part de la communauté anglo-montréalaise voit déjà la fabuleuse recrue comme sa prochaine digne représentante au cabinet. A liberal anglo star is born titrait récemment une gazette. L'étoile en question refuse évidemment de dire si on lui a promis un ministère.
«Honnêtement, jamais je n'aurais demandé ça! Je suis issue de la communauté anglophone. Je comprends ses enjeux. Je parle sa langue. Quand je rencontre quelqu'un ici, au bout de quelques questions je découvre immanquablement des connaissances communes. Louise Harel a dit qu'elle avait préféré le travail de députée à celui de ministre et je la crois. J'ai quitté un emploi extraordinaire et j'espère en trouver un autre si je suis élue...»
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A Liberal anglo star is born in N.D.G.
(But she's got a secret little past; read to the end to find out what it is)
Don MacPherson
The Gazette Saturday, November 08 2008
Unlike water, loyalty in politics flows upward. So yesterday, good Liberal soldiers Lawrence Bergman and Geoffrey Kelley showed up to celebrate the announcement of their party's new anglophone star recruit, even though it meant their own chances of returning to the cabinet have decreased.
Kathleen Weil, the Liberals' new candidate in the safe, west-end Montreal riding of Notre-Dame-de-Grâce, is obvious cabinet material, especially for a cabinet formed by Jean Charest.
She is politically savvy, accomplished and well-connected. She speaks flawless French, having been educated in that language as well as English. She is smart and attractive.

She is also a born-and-raised progressive (her father was an admirer of Franklin Roosevelt, her mother of Norman Bethune) with traditional left-of-centre Liberal values in a party that has tilted to the right under Charest.
In her first speech as a Liberal candidate, she was able to make the connection between economic and social values - wealth must be created so that it can be used to create social justice - better than most of her new colleagues.
And she has a couple of other qualities that give her a better chance of being named to a Charest cabinet than Bergman and Kelley, even though they have prior cabinet experience.
She is a woman, in a party whose leader boasts of having formed the first Quebec cabinet in which women have numerical parity with men. And she will be loyal to Charest, since she was personally recruited by him after turning him down in two previous elections.
And there is not much room in a Charest cabinet for anglophones, which is why Bergman and Kelley are former ministers. They were replaced by one woman, Yolande James, the only anglophone in the present cabinet, who also attended yesterday's announcement.
Weil (pronounced Wile) is so impressive a candidate that she appears to have been not born but designed. Yet she is not quite perfect.
For one thing, she is from Westmount. While her progressive background makes her a good match for N.D.G., English Montreal's answer to the Plateau Mont Royal, the fact that she does not actually live in the riding might be resented by some who do.
And then there is the possibility that she is a bit too much of a Charest Liberal.
N.D.G. is a predominantly English-speaking riding; 54 per cent of its residents speak English most often at home. And it is the only provincial constituency that has always been represented by an anglophone, going back to Confederation in 1867.
Yet in Weil's nine-minute speech, while she switched unhesitatingly between French and English, she never mentioned the English-speaking community. And when asked afterward what she would do for the community in particular, she seemed to duck the role of anglophone representative.
She said she looks at the community as an "integrated" whole, and that she believes that the concerns of English- and French-speaking Quebecers are similar. And she said she will have to meet her English-speaking constituents to determine whether they have particular needs.
But Weil should already have some idea what those concerns are. She is a lifelong member of Montreal's English-speaking community and a former chair of the Montreal regional health and social services board. Until she became a candidate, she was president of the Foundation of Greater Montreal, which raises funds for charities in several sectors.
And, for several years in the late 1980s, she was prominent in Alliance Quebec, when the now-defunct English-rights organization was trying to build bridges between French and English and not trying to blow them up.
Veterans of that era of the Alliance filled Weil's small, storefront committee room on Monkland Ave. yesterday for her announcement. Yet their presence was not acknowledged and her past in the English-rights organization was not mentioned in either her speech, the party news release or the brief biographical notes provided by her campaign.

dmacpher@thegazette.canwest.com

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Christian Gagnon138 articles

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CHRISTIAN GAGNON, ing.
_ L’auteur a été président régional du Parti Québécois de Montréal-Centre d’octobre 2002 à décembre 2005





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5 commentaires

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    27 décembre 2008

    Là, ça va mal! Vraiment! L'ancienne directrice de l'organisation Alliance Quebec (sans accent!) comme ministre de la Justice?
    Le poste de ministre de la Justice est prestigieux; et il ne faut pas sous-estimer le pouvoir qu'a la personne qui décroche le dit poste!
    Hum...une anglophone de bonne famille, ancienne directrice d'Alliance Quebec, qui devient ministre de la Justice, au sein de la troisième «cuvée» de ce gouvernement de John James Charest. Ce même gouvernement qui voulait que notre état dorénavant, finance à 100% les écoles juives, lors de son premier mandat, par exemple (tout en sabordant la Société générale de financement)...
    Je crois qu'assez rapidement, les lois protégeant la langue française au Québec vont «manger une claque», si j'ose dire! Et sans savoir exactement ce que nous réservent les quatre prochaines années, sous ce gouvernement qui est une véritable équipe de fossoyeurs du Québec, il est certain que ces quatre années, vont être sombres, pour notre peuple! Et bien difficiles.
    À propos: confier un troisième mandat à John James Charest et sa «gang», c'est à peu près comme si les Américains, récemment, avaient reconduit au pouvoir George W. Bush pour un troisìème mandat.
    Et tout ce qu'il a fallu à Johnny Charest pour être réélu, ce fut de déclencher des élections dont personne ne voulait! Au lieu de l'éjecter de son siège, promptement, le peuple québécois s'est en bonne partie abstenu d'aller exercer son droit de vote...
    Personnellement, je suis très, très, déçu. Et inquiet; je crois que nous assistons au début de la fin...

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2008

    À Michel Lacombe, qui évoquait l'opposition d'Alliance-Québec à Meech (1987-1990), la ministre vient de répondre ce midi qu'elle n'était plus à Alliance-Québec à cette époque. Avez-vous des dates plus précises que "dans les années 1980 et 1990" pour situer son passage dans cet organisme?

  • Archives de Vigile Répondre

    18 décembre 2008

    Jean Charest aurait pu lui confier la condition féminine, mais la justice ! Parti pris, horizons culturels et intellectuels limités, même s'il faut toujours saluer l'arrivée d'une femme en politique, la présence d'une première dame d'Alliance Québec au sein du gouvernement libéral inquiète. Alliance Québec était un mouvement proprement raciste, à l'image de membres qui n'avaient pas la capacité d'apprendre la langue du pays de génération en génération. Parizeau avait fustigé "des votes ethniques" - et non pas "les votes ethniques"- nous y sommes.

  • Christian Gagnon Répondre

    2 décembre 2008

    Pour répondre à votre question, le PQ a finalement adopté les programmes parce que les délais imposés par la loi 142 des Libéraux étaient dépassés depuis plusieurs années. Le gouvernement était donc largement en situation d'illégalité, ce qui, avouez-le, M. Tremblay, est toujours embarrassant pour celui qui est responsable de l'application des lois. Il fallait déjà un front du diable pour avoir résisté tout ce temps. Si le pugnace Guy Bertrand avait eu le temps de mettre à exécution ses menaces de poursuites, la cause du gouvernement aurait été indéfendable. Aussi, rien dans la loi 142 ne permettait de forcer la Régie régionale à fournir un relevé détaillé des postes exigeant la connaissance de l'anglais. Et comme le très long refus du PQ d'adopter lesdits programmes d'accès n'avaient pas suffi à faire céder Kathleen Weil, le gouvernement n'a eu d'autre choix que de respecter cette loi votée par le PLQ. Vous remarquerez d'ailleurs, M. Tremblay, que depuis 2003, la composition des conseils d'administration des Régies régionales n'est plus élective. C'est pour ça que nous votons pour le PQ.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2008

    "Le 7 juillet 1999, le Conseil des ministres adoptait finalement ce programme d’accès, à la grande satisfaction de Kathleen Weil et de Richard Silver."
    On vote PQ pour quoi au juste ?
    Peuvent même pas s'opposer à deux anglais.