Jean-François Lisée à la direction du Devoir? Voyez ce que Lisette Lapointe en pense

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Pauvre Devoir !





Une chicane de messages Twitter entre deux personnalités politiques québécoises a failli enflammer la twittosphère nationale, jeudi soir.


C'est que, dès le début de la soirée, une folle rumeur circulait, voulant que le député de Rosemont et candidat éconduit à la chefferie des troupes indépendantistes, Jean-François Lisée, prenne la direction du vénérable quotidien Le Devoir.


L'institution fondée par Henri Bourassa a vu son directeur depuis 17 ans, Bernard Descôteaux, choisir la voie de la retraite il y a quelques mois de cela. Jean-François Lisée a connu une brillante carrière journalistique, avant d'entrer en politique active en 2012. Le Devoir est un quotidien nationaliste. Bref, rumeur crédible.


Or, la rumeur s'est suffisamment intensifiée pour inciter l'ex-première dame du Québec et maintenant mairesse d'une petite localité laurentienne, Lisette Lapointe, à prendre les armes de son clavier pour sommer Lisée de choisir sur-le-champ.


Il est nécessaire de mentionner, pour le bien des lecteurs qui n'écoutent pas quotidiennement le soap péquiste, que Mme Lapointe n'a pas digéré le plus récent opus du député, par ailleurs prolifique auteur d'essais assassins sur des hommes politiques. Dans Octobre 1995, Tous les espoirs, tous les chagrins (Québec/Amérique), Lisée reprochait à Jacques Parizeau ses paroles malheureuses dans son discours de la défaite, le soir du 30 octobre 1995.


Elle l'a ni plus ni moins traité d'hypocrite.











Jean-François Lisée à la direction du Devoir? Voyez ce que Lisette Lapointe en pense




Photo Agence QMI, Joël Lemay





Bref, l'occasion était belle pour Mme Lapointe, pendant qu'elle a encore de l'électricité, de faire sortir le trop-plein d'émotion ingurgité par sa lecture du livre de Lisée à propos de son défunt mari.



Jean-François Lisée a nié avoir sollicité le poste.



Cela dit, habile meneur de mots, nous remarquerons que Lisée n'a pas dit qu'il n'avait pas été, lui, sollicité par quelqu'un quelque part pour un quelconque poste de directeur de quelque journal que ce soit.


Il n'a pas confirmé non plus qu'il ne pouvait pas exclure toute sortie avant terme de la politique active. Juste qu'il n'a rien sollicité, outre l'appui de ses commettants de Rosemont, et tant qu'il sentira l'avoir...


 



On attend la suite.


Reste que cette énième lutte fratricide dans les troupes souverainistes n'a pas manqué de soulever de l'ironie chez les internautes de la nation.



 



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