Jacques Parizeau - citations

Conseil national - Collogue PQ - immigration et langue - 21-22 novembre -

Jacques Parizeau

« La souveraineté telle que nous la concevons est le contraire du repli sur soi. » - 1994
« La souveraineté du Québec, c’est le prolongement de cette volonté d’ouverture, de participation au concert des nations, aux échanges des idées, des cultures et des produits. » - 1994
« Notre tâche donc est de convaincre ces Québécois qui ont le goût et la volonté de prendre en main leur destinée qu’il n’y a qu’une façon d’être plus autonome, c’est d’être souverain. » - 1994
« Plusieurs d’entre vous seront surpris d’apprendre qu’à ce jour, la Constitution canadienne et les institutions canadiennes refusent de reconnaître l’existence des sept millions de Québécois en tant que nation, en tant que peuple, ou en tant que société distincte. » - 1995 (devant l’Institut France-Amérique)
« Toute l’histoire du Québec, avant même la bataille des plaines d’Abraham, est une quête : celle de la reconnaissance de ce que nous sommes et de l’égalité avec les autres peuples. » - 1995
« La force politique du Québec au sein du Canada s’efface progressivement. Il faut en sortir. » - 1995
« Son intervention dans notre débat est massive, les budgets illimités, les scrupules inexistants. » - 1995 (sur la stratégie du gouvernement fédéral)
« Car si on se dit non, on sera de nouveau condamnés à la stratégie de la survivance, au repli défensif pour tenter de protéger notre langue et notre culture avec les moyens du bord : ceux d’une province, ceux d’un peuple non reconnu, d’un peuple condamné à être de plus en plus minoritaire, avec tous les risques que comporte le statut minoritaire. » - 1995
« Le camp du Non a réussi à dépenser en une journée presque la somme totale respectée par le camp du Oui pour toute la campagne. Les infractions massives infligées à notre cadre démocratique ne seront pas oubliées. » - 1995
« J’ai changé d’option quand je me suis rendu compte que dressés l’un contre l’autre, le Québec et le Canada se neutralisent, n’arrivent plus à bouger, s’enfoncent dans des conflits souvent dérisoires. Je n’en veux pas à ceux qui ont décidé d’être canadiens. Moi j’ai choisi, comme bien d’autres, d’être québécois. » - 1996
« Est québécois qui veut l’être. » - 1996
« Parce que c’est certain qu’il y aura une prochaine fois. On n’arrête pas comme ça le désir d’indépendance, lorsque l’idée a progressé avec autant de force au sein d’un peuple, juste en disant que ce peuple-là n’existe pas. » - 1997
« Bien des années plus tard, en voyant avec quelle facilité la Slovaquie se sépare paisiblement de la République tchèque avec un simple votre de son parlement, j’aurai comme un coup de coeur. » - 1997
« Je demeure convaincu que le seul critère important quant à l’orientation du vote sur la souveraineté, c’est la langue. Ce n’est pas ni la race, ni la couleur ; c’est la langue. Je connais beaucoup de souverainistes d’origine haïtienne alors que je n’en connais aucun chez les Jamaïcains... » - 1997
« On a trop souvent reproché à la France de nous avoir abandonnés. C’est oublier les difficultés de l’époque qui contraignaient la France à s’occuper d’affaires plus immédiates. C’est oublier surtout la volonté du conquérant britannique de briser tous les liens qui pouvaient exister entre la France et son ancienne terre d’Amérique. »
« La société britannique fonctionne naturellement en anglais et d’aucune façon on ne s’imaginerait un instant qu’elle soit raciste ou xénophobe. [...] Je sais que les adversaires de l’idée de souveraineté nous disent "Vouloir fonctionner en français dans cette société, cela a des relents, peut-être de racisme ou de xénophobie". Il faut répondre : non, non, c’est la normalité des choses. »
« Qu’est-ce qu’un Québécois ? Un Québécois, c’est quelqu’un qui habituellement habite au Québec, accepte les règles de vie de cette société, de plus en plus aime ces règles, veut être québécois, accepte de l’être, indépendamment de ses origines. Est-ce que j’ai dit les règles ? Je pourrais dire les valeurs. »

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En 1994, Parizeau mène le Parti québécois à la victoire électorale, formant un gouvernement majoritaire convaincant et devenant premier ministre du Québec. Parizeau promet de tenir un référendum sur la souveraineté du Québec dans la première année de son mandat, et malgré des objections de toutes parts, il respecte sa promesse. Il fixe la date du référendum pour le 30 octobre 1995. Au début, l'appui à la souveraineté se situait à environ 40 % dans les sondages d'opinion. À mesure que la campagne avance, toutefois, les appuis à l'option du « Oui » se mettent à monter. Malgré cela, l'option souverainiste plafonne, et Parizeau fait l'objet de pressions pour s'adjoidre les services de Lucien Bouchard, le chef extrêmement populaire du Bloc québécois, perçu comme plus modéré et plus pragmatique, en le nommant "négociateur en chef" advenant la victoire du "Oui". Pour le succès de la cause, Parizeau accepte ainsi de jouer un second rôle pour la suite de la campagne.

{[Wikipedia->http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Parizeau]}





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