Il a amassé 805 000$ en un an

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Le président de Shockbéton était aussi celui de Shockfinance pour le PLQ, l'ami de Jean Charest et le vice-président du comité de vérification de Power Corporation (!)





L’ex-grand argentier du Parti libéral du Québec (PLQ), Marc Bibeau, en menait tellement large qu’il a permis aux troupes de Jean Charest d’amasser plus de 800 000$ en financement politique au cours d’une seule année.


C’est l’actuelle directrice générale du PLQ, Marie-Ève Ringuette, qui a fait cette révélation aux enquêteurs de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) dans le cadre de leur enquête sur le financement illégal des partis politiques.


Un résumé de son témoignage a été libéré par un juge hier, à la suite de requêtes initiées par Le Journal et d’autres médias.


Bonne année 2001


Les policiers s’intéressent entre autres à la ligne 51 du fameux comté fictif 127, qui aurait été utilisée dans la comptabilité du PLQ pour représenter l’argent qu’amenait Bibeau au PLQ grâce à ses nombreux contacts.


Ainsi, en 2001, ce sont 805 907$ en financement qui auraient été fournis par Bibeau et son réseau d’affaires, a indiqué Marie-Ève Ringuette, qui a «fait des recherches dans les fichiers comptables du PLQ».


Jusqu’ici, seul un montant de 428 150$ avait été évoqué parmi les sommes que l’entrepreneur en construction et actionnaire de Schokbéton aurait permis d’amasser.


Ce montant a été récolté entre le 1er janvier et le 15 octobre de cette année-là, et le reste a été accumulé entre octobre et le 31 décembre, selon Marie-Ève Ringuette.


«Financement occulte»


« Le 127-51 représente dans les fichiers du PLQ le financement amassé par Marc Bibeau et/ou d’autres solliciteurs de son réseau de contacts», précisent les enquêteurs après avoir reçu les explications de Mme Ringuette.


Dans les documents libérés par le juge, l’UPAC précise qu’elle enquête sur du «financement occulte fait par le PLQ auprès des entreprises via un système de prête-noms».


Les policiers espèrent obtenir le dépôt d’accusations de «fraude envers le gouvernement», d’«abus de confiance» et d’«entrepreneur qui souscrit à une caisse électorale».


Toutefois, leurs allégations contenues dans leurs affidavits n’ont pas encore passé le test de la justice et à ce jour, aucune accusation n’a été déposée.




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