Confinement

Habituellement, on confine les gens malades!

Pourquoi le Canada n’imite-t-il pas l’Allemagne avec des tests massifs de la population?

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Tribune libre

La pandémie, le confinement obligatoire, la restriction de nos droits et libertés en temps de crise semblent bien accepter par la population qui se soumet majoritairement aux décisions du gouvernement, en lui faisant confiance. Cette manière de faire était nécessaire, paraît-il, pour amoindrir la courbe de propagation du virus. Est-ce que cela aurait pu être évité si les autorités avaient réagi plus rapidement? Peut-être. Petite question comme ça : Pourquoi Legault, Arruda et McCann ne respectent-ils pas la distanciation entre eux, lorsqu’on les voit marcher vers leur tribune à la télé?


De nombreux gouvernements de pays industrialisés ont décidé de répondre à l’épidémie de Covid-19 en confinant leur population. Cette stratégie ne ressort pas de la médecine qui n’a jamais pratiqué d’isolation des biens portants, mais d’une bonne gestion des moyens médicaux visant à prévenir une arrivée massive de malades pour ne pas engorger les hôpitaux. Rares sont les pays industrialisés, comme la Suède, qui ont rejeté cette approche administrative de l’épidémie. Ils ont opté pour une approche médicale et ne pratiquent donc pas de confinement généralisé.


Bien que je comprenne et m’y soumette, reste que plusieurs questions me turlupinent et que ce ne sont sûrement pas les médias traditionnels qui vont les proposer aux autorités. Depuis quand confinent-on les gens qui ne sont pas malades pour régler un problème mondial? Comment se fait-il que l’OMS n’ait pas prévu cette pandémie? Horacio Arruda, un de ses représentants au Québec, en avait clairement minimisé le danger dans « Le devoir » du 5 février,  en expliquant que la grippe saisonnière était plus à craindre que le coronavirus. Comment a-t-il pu se tromper de la sorte? Monsieur Arruda porte fièrement une petite épinglette de l’OMS à sa boutonnière, ce qui confirme qu’il en ait un membre émérite.


Le virus covid-19 n’est pas dans l’air que l’on respire à ce que je sache! Quand j’ouvre la porte de maison, il n’y a pas de danger qu’il entre chez moi. C’est un virus qui se propage parce que des gens infectés le transmettent aux autres. Pourtant, on a souvent l’impression que le danger est dans l’air que l’on respire.


Depuis le début de cette pandémie, j’en ai énormément contre le travail des médias. Je trouve qu’ils font peur aux gens plus qu’ils ne les informent. Nous subissons de leur part, un matraquage de chiffres et de décomptes de morts et de victimes. Il n’y a aucune distance critique entre eux et le gouvernement. Pourtant, nous aurions mille et une questions que nous voudrions qu’ils leur demandent.


Comment se fait-il que les gouvernements d’ici n’aient pas décidé de tester massivement la population comme l’a fait l’Allemagne, par exemple, qui a maintenu le taux de létalité à 0,4% ? Les gens infectés auraient pu être confinés, au lieu de demander à la majorité de le faire et de déconcrissé l’économie. J’essaye de comprendre. On nous dit : Allez dehors, mais ne vous réunissez pas en groupe, en sachant très bien qu’il y a une catégorie de gens qui n’écoutent jamais les consignes des autorités. Ensuite, ils demandent aux policiers d’être intraitables envers les belligérants en leur émettant des contraventions démesurées. Est-ce que les autorités connaissent la réalité du terrain? Est-ce qu’ils savent que certains policiers zélés n’attendent que cela pour entrer en action et émettre des contraventions à leur gré. J’ai déjà appelé la police parce qu’il y avait un automobiliste qui roulait en fou sur ma rue et, au lieu de se stationner pour le dissuader, le policier a émis des contraventions à tous ceux qui empruntaient la rue, qui était subitement devenue une zone de 15 Kilomètre/heures. On appelle cela de l’abus de pouvoir. Par la suite, il n’y a jamais eu de policiers de présent et l’automobiliste a continué de rouler en fou, comme si de rien n’était. C’est cela la réalité.


Ce qui me dérange le plus dans toute cette histoire de confinement, ce n’est pas le coronavirus, c’est plutôt les restrictions et les mesures mises en place qui restreignent nos libertés citoyennes. Pourquoi émettre des contraventions de 6,000$? Et si la personne ne veut pas payer, ils vont le mettre en prison? On se croirait en plein milieu du roman de Georges Orwell « 1984 ». J’ai l’impression que les autorités en place instrumentalisent cette pandémie pour tester de nouveaux paramètres de société sur nous, qu’ils veulent implanter à longue échéance. Que diriez-vous si aux lendemains de la pandémie, vous vous retrouveriez dans un État renouvelé et complètement totalitaire? Vous trouvez que j’exagère? Est-ce qu’au nom de la santé public, vous accepteriez qu’on nous impose des passeports régionaux pour traverser les régions du Québec en tout temps? Est-ce que dorénavant, le renouvellement de nos passeports dépendra de notre état de santé en général? Est-ce que les gens qui toussent en public seront calomniés par les autres citoyens traumatisés par le covid-19?


Je n’ai pas aimé les propos de la ministre Guilbault qui demandait aux gens de dénoncer ceux qui ne respecteraient pas les consignes de distanciation et de regroupements interdits. Nous ne vivons pas dans un pays totalitaire, à ce que je sache!  La dénonciation n’est pas un moyen démocratique de vivre en société. Pour moi, une telle demande de dénonciation est inacceptable dans un monde qui se dit démocratique. Je sais que la situation n’est pas normale, mais il y a une marge à demander aux citoyens d’en dénoncer d’autres. Il faut prendre en considération, l'attitude abusive de certains policiers en situation de crise. Ça fonctionne des deux côtés cette affaire-là! On a qu’à se souvenir du printemps-Érable. Les agents de la paix ont illégalement détenu des gens pendant des nuits complètes, en les empêchant de voir un avocat, d’aller aux toilettes ou de simplement contacter leurs proches. (Parlez-en au comédien Alexis Martin). Les droits et libertés si chers à nos politiciens n’ont pas été respectés par les policiers qui agissaient soudainement comme une police militaire au service du gouvernement.  C’était un juste une révolte contre une hausse injustifiée des frais de scolarité par le gouvernement libéral de Jean Charest. Que dire des policiers déguisés en manifestants qui préconisaient la violence pour faire croire à la population que les manifestants sombraient dans la violence. Tous les moyens étaient bons pour arriver à leurs fins. Quand les politiciens accordent des pouvoirs supplémentaires à leurs policiers, ils leur permettent légalement d’abuser de leurs pouvoir sur les dos des innocents, au nom du maintien de l’ordre établi temporairement. Qu’adviendra-t-il si les policiers commencent à se servir de la géolocalisation des cellulaires pour émettre des contraventions aux citoyens? Est-ce que des gens recevront des contraventions, même s’ils n’ont pas bougé de chez eux, par erreur?


Les gens sont confinés chez eux. Ils ne travaillent plus. Ils se fient sur les gouvernements qui leur ont promis des chèques pour les aider à survivre en attendant la fin de la crise. Comment se fait-il que les banques n’abolissent pas leur taux d’intérêts, histoire de faire leur part? On nous demande de faire des efforts, pendant que les banques, Hydro-Québec et les institutions de cartes de crédit continuent de réclamer des frais d’intérêts exorbitants. Ce sont toujours les citoyens qui payent la facture en intégralité finalement. Les sacrifices ne sont pas les mêmes pour tout le monde.


Quand les gouvernements modifient temporairement des lois qui abrègent les libertés civiles, ils ne reviennent jamais à la case départ, une fois la crise terminée. Pensez au « Patriot Act » après le 11 septembre. Les mesures excessives ont continué d’être appliquées dans les aéroports. 19 ans plus tard, nous y sommes toujours traités comme si nous étions des terroristes potentiels. Pensez aux lois sur l’impôt au fédéral qui a été institués lors de la première guerre mondiale! Cette pratique a continué jusqu’à ce jour. Pensez à la TPS qui était supposée être temporaire. Quand les politiciens appliquent de nouvelles lois qu’ils disent temporaires, ils ne les abolissent jamais.


À quoi ressemblera notre société, une fois que la pandémie sera derrière nous? Petit conseil : Pour le moment, fermez vos télés. Désabonnez- vous de vos journaux conventionnels car ils répètent en écrit ce que les médias télévisés disent en continu en rediffusion constante. Encouragez plutôt « vigile Québec » en le finançant massivement. Il le mérite bien plus.        


 

 




 





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