GND: un procès politique basé sur la propagande du PLQ ! Destitution du juge !

Tribune libre

Alors qu’un jugement de “culpabilité” vient d’être rendu contre Monsieur Nadeau-Dubois, il est clair que le procès qui lui est fait est un procès politique, et qu’il est essentiellement le procès du mouvement étudiant.
En effet, au delà du verbiage techno-juridique qui encombre et obscurcit inutilement un “jugement” de 20 pages, c’est essentiellement la propagande du PLQ que le juge met de l’avant pour justifier sa décision.
Il s’agit, comme le gouvernement Charest l’a fait, d’une manière outrageusement démagogique et répétitive, pendant des mois, de nier la démocratie étudiante et la réalité d’une grève légitime, de marteler une propagande qui tente d’imposer une conception individualiste des questions sociopolitiques en bannissant le mot grève au profit de celui de “boycott”, avec toutes les connotations et sous-entendus antisociaux que cela implique.
Alors que les mesures du gouvernement Marois (annulation de la hausse, annonce d’un Sommet sur l’éducation) avaient permis de ramener un climat d’étude adéquat dans le réseau collégial et universitaire, ce jugement inique contre le mouvement étudiant constitue une provocation irresponsable, ainsi qu’une forme de vengeance politique déplorable !
Tout citoyen honnête et responsable devrait s’insurger contre l’instrumentalisation politique de nos institutions, et exiger la destitution d’un juge qui a erré, sinon en droit, du moins en éthique, en se constituant explicitement en agent politique d’un gouvernement “libéral” qui a plongé le Québec dans une crise majeure, et qui en a d’ailleurs payé le prix électoral.
Yves Claudé


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16 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    5 novembre 2012

    M. Pierre Tremblay, c’est très intéressant ce que vous dites, et cela ouvre la porte à d’autres problématiques de gouvernance et de justice ? D’abord je vous cite…
    « Si des étudiants ont par vote démocratique, décidé de voter pour une grève des cours, pourquoi la justice se mêle-t-elle d’une décision votée démocratiquement par une assemblée d’étudiants ? Moi je pense que c’est comme lorsqu’une association de travailleurs votent pour la grève, un travailleur ne peut aller devant un tribunal et demander une injonction pour le droit au travail. Ça n’existe pas le droit au travail et je pense que dans ce contexte le droit aux études ça n’existe pas non plus. »
    Ça c’était les règles du contrat social établit à l’origine, alors que penser d’un gouvernement qui foule aux pieds des règles admises par tous en cours de contrat ? Qui réécrit les clauses unilatéralement sans consultation au préalable du peuple qui l’a justement placé à la gouvernance. Si nous suivons le nouveau principe véhiculé, cette nouvelle logique, qui inverse la démocratie, la détourne de son essence originale, toute personne dorénavant aura le droit de demander à la Cour une injonction pour que ses droits individuels soient respectés face à l’opposition démocratique d’un groupe. Et que la Cour en jugement donne préséance au droit individuel face au droit collectif, d’accord, suivant cette même logique, pour pousser cette aberration au maximum, dorénavant, les entreprises ne pourront plus décréter de lock out sans devoir se soumettre aux injonction de la Cour, étant donné que le travailleur a le droit au travail. Le peuple du Québec ayant voté pour le OUI à 49% en 1995 pourront demander à la Cour une injonction pour que ses droits à l’indépendance soient respectés. Vous voyez ce que je veux dire, si un principe est établi à un niveau, si on change les règles du jeu, il faut qu’il soit établi à tous les niveaux ! Notre justice n’a ni queue ni tête aujourd’hui, elle change de culotte au gré du jour, c’est pour ça qu’il faut prendre conscience que notre justice n’est pas absolue, même si on tente de nous le faire croire, mais que c’est une justice relative, voir partisane ??? Et dépendamment du temps, elle change de couleur, autrement dit, rien d’absolu, c’est n’importe quoi !

  • Archives de Vigile Répondre

    5 novembre 2012

    L’establishment du pouvoir, ceux qui tire les ficelles de la gouvernance, de n’importe quels partis politiques, médias, banques, sociétés, industries, organisations, en haut de la pyramide, et à tous ses échelles, inventent de nouveaux mots, déforment le sens des mots, trafiquent l’essence des mots, de sorte qu’ils puissent orienter la réalité politique, la conduire où ils veulent, manipuler l’esprit des peuples et les tenir sous leur joug. De sorte que ce qui était un mal hier devient aujourd’hui un bien, et un bien collectif un mal.
    Au temps Duplessiste, ceux qui remettaient en question l’autorité politique devenaient des communistes ou bien, plus proche de nous, ceux qui remettent en question l’intervention d’Israël en Palestine sont traiter d’autres choses, aujourd’hui, la rue devient anarchique, le citoyen devient un anarchiste s’il ose remettre en question la gestion politique et le pouvoir, ou bien un terroriste, n’importe quoi, la grève devient un boycott, l’expression de la démocratie, les manifestations, devienne l’expression de la violence.
    Où se situe la justice aujourd’hui ? Que véhicule-t-elle ? Est-elle la gardienne de la démocratie ? La justice est-elle la voix de l’establishment ? Un instrument de l’establishment ? Remettre à leur place ces petits cons qui osent questionner l’institutionnalisation du pouvoir et de la justice est-elle ce qui est recherché par ces pouvoirs occultes ? Surtout si on ne peut les acheter ! Méchant problème ! Gabriel Nadeau Dubois est un pur, un vrai, un transparent, c’est plutôt rare aujourd’hui, et d’un autre point de vue, celui de l’establishment, il devient un dangereux, il devient l’homme à abattre par tous les moyens, le discréditer, l’avilir, le salir, et les médias sales si emploient fort bien. Mais tout le monde n’est pas dupe ! Et on sait reconnaître un homme vrai ! Un pur !

  • Archives de Vigile Répondre

    4 novembre 2012

    Si des étudiants ont par vote démocratique, décidé de voter pour une grève des cours, pourquoi la justice se mèle t-elle d'une décision votée démocratiquement par une assemblée d'étudiants? Moi je pense que c'est comme lorsqu'une assocation de travailleurs votent pour la grève, un travailleur ne peut aller devant un tribunal et demander une injonction pour le droit au travail. Ça n'existe pas le droit au travail et je pense que dans ce contexte le droit aux études ça n'existe pas non plus. Je pense que tout ce que pouvait faire monsieur Morasse c'était de demander un dédommagement. C'est le premier juge qui a erré en donnant une injonction. C'était un problème interne à l'université et si monsieur Morasse n'avait pas eu les cours qu'il aurait dû obtenir,c'était de poursuivre l'université. Gabriel Nadeau n'avait aucun rapport là-dedans et sa position était celle d'une association qui avait mandaté Monsieur Nadeau pour défendre la position de ses membres. Selon moi il ne pouvait pas ne pas défendre sa position de président avec un mandat de grève. Le judiciaire n'avait pas à s'ingérer dans un problème scolaire universitaire. ¨Sinon ça veut dire que les étudiants ne peuvent plus buycotter leurs cours légalement. Si c'était le cas, pourquoi l'université a tenu compte des résultats des mandats de grève en ne donnant pas les cours?
    Le judiciaire n'avait pas à s'ingérer dans un problème interne à l'université. Ce n'est pas criminel de recommander aux membres de ne pas aller aux cours. c'est un problème politique à l'université. Est-ce qu'on condamne au criminel un étudiant qui a frappé sur la cour d'école un autre étudiant? Est -ce qu'on peut demander à un juge d'intervenir dans une ligue sportive parce qu'un joueur a donné un coup de bâton à un autre joueur?

  • Archives de Vigile Répondre

    3 novembre 2012

    M. Claudé a écrit:
    "Tout citoyen honnête et responsable devrait s’insurger contre l’instrumentalisation politique de nos institutions, et exiger la destitution d’un juge qui a erré, sinon en droit, du moins en éthique, en se constituant explicitement en agent politique d’un gouvernement “libéral” qui a plongé le Québec dans une crise majeure, et qui en a d’ailleurs payé le prix électoral."
    Mon commentaire:
    Quand vous écrivez que le PLQ "en a payé le prix électoral", vous errez totalement. En effet, ce qui a fait que le PLQ n'a pas subi un écrasante défaite: le fait que des électeurs n'avaient pas apprécié que Pauline et le PQ portent le bouton rouge. Des électeurs en avaient tellement contre les GND, et contre l'appui du PQ au mouvement étudiant,qu'ils se sont bouchés le nez et ont voté PLQ en appui à la fermeté du PLQ face aux étudiants. Vu et entendu....!
    D'autre part, la majorité des étudiants ont appuyé QS pis le mythe de la gratuité scolaire....dans le contexte financier et géopolitique actuel!
    La fermeté du PLQ face aux étudiants a permis aux libéraux d'avoir une victoire morale!

  • Archives de Vigile Répondre

    3 novembre 2012

    « Nous considérons que les décisions démocratiques doivent être défendues. Il s'agit du coeur de notre mouvement de grève », a conclu Jérémie Bédard-Wien. Ce Jérémie est le porte parole de la nouvelle ASSÉ.
    Un des problèmes avec l'ex-CLASSÉ et la nouvelle ASSÉ: son mode de fonctionnement anarchique. Leurs porte parole ne sont que des commissionnaires, sans mandat. Comment voulez-vous négocier avec des milliers de personnes en même temps dont les porte parole ne sont que des porte paniers. Comme mode d'organisation sociale, on nous propose l'anarchie. Pas fort! L'anarchie et la désobéissance civile!
    Segundo: "les décisions démocratiques doivent être défendues", bien sûr! Mais L'ASSÉ vit dans une société de droit. Une société de droit, cela signifie que chaque citoyen doit obéir à la loi. GND et cie n'avaient qu'à faire comme les 2 autres Associations d'étudiants et respecter la loi.
    "Décision démocratique" ne signifie pas infaillibilité! Une "décision démocratique" d'une minorité doit s'astreindre à "une décision démocratique" de la société:cela s'appelle la loi.
    Parmi les gens sympathiques au mouvement étudiant, dont je fus, j'en connais très peu qui appuyaient GND. Pourquoi? Parce qu'à la table de négociation, il n'avait aucun mandat et parce qu'il prônait l'anarchie!

  • Archives de Vigile Répondre

    3 novembre 2012

    Monsieur Gilles Jean, vous écrivez : « Les droits de GND s’arrêtent là où commencent les droits des autres ». De quelles autres ? Faudrait spécifier? Les droits des uns et des autres ne devraient-ils pas être égale les uns par rapport aux autres ? A vous entendre, certains dans cette société ont plus de droit que d’autres ? Et vous parlez d’état de droit ? Vous dites que Gabriel Nadeau Dubois fut un très mauvais exemple pour les siens et pour la société ? Avec de tels propos, je me demande où vous étiez cette année, lorsque la ClASSE et les autres syndicats étudiants ont soulevés le Québec, l’ont réveillé de son endormissement, de son enfermement, et ont mis 200,000 personnes à la rue, pour contester des décisions qui allaient justement contre les droits de l’homme que vous semblez mettre de l’avant avec emphase; lorsqu’ils ont été la bougie d’allumage qui a conduit à renverser le gouvernement néolibéral le plus à droite de l’histoire du Québec, le plus pro-establishment de l’histoire du Québec. Vous parlez de provocation, mais qui a provoqué réellement ? GND ou le gouvernement du Québec lui-même ? De quelle réalité parlez-vous? Celle de la corruption ? Celle de la collusion apparente entre la justice et le politique ? Entre le privée et le public ? Vous dites : « Faites un sondage dans la société, vous allez voir qu’il n’y a pas grand monde qui le prend en pitié. » Vous croyez encore au Sondage vous? La moitié de la population du Québec sont des agents de la matrice néolibérale; ils répètent de façon mécanique, sans réfléchir, à qui mieux mieux toutes les demi-vérités, toutes les insanités qu’on leur mets à la bouche. Alors si la moitié de la population du Québec sont conditionnés, sont de véritables clones, ou des zombies c’est comme vous voulez, que dire alors de notre pseudo-démocratie ?

  • Archives de Vigile Répondre

    3 novembre 2012

    "P.S. Faites un sondage dans la société, vous allez voir qu’il n’y a pas grand monde qui le prend en pitié."
    @ Gilles Jean,
    Le fait que beaucoup de Québécois aient une attitude revancharde à l'endroit de monsieur Nadeau-Dubois ne leur donne pas raison pour autant.
    Ils lui en veulent parce qu'il a dérangé leur religion du chacun pour soi et du "au plus fort la poche". Monsieur Nadeau a proposé un projet de société car la gratuité scolaire en est un. Tout comme le revenu de citoyenneté universel en serait un afin que tous puissent vivre décemment et heureux au Québec. Mais les Québécois d'aujourd'hui ne veulent pas de projet de société. Ils veulent le chacun pour soi.
    Les gens préfèrent le statu quo qui leur confère un statut social plus élevé que l'assisté social qui peine à survivre avec 589$ par mois.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 novembre 2012

    M. Claudé a écrit:"ce jugement inique contre le mouvement étudiant constitue une provocation irresponsable, ainsi qu’une forme de vengeance politique déplorable ".
    Ce jugement est facilement compréhensible, pour quelqu'un qui sait qu'on vit dans un état de droits. Les droits de GND s'arrêtent là où commencent les droits des autres.
    La provocation, c'est celle de GND. Il fut un très mauvais exemple pour les siens et pour la société. En fait, la structure anarchique de son mouvement étudiant frappe un mur: celui de la réalité!
    Bon! Il ira en appel! Avec l'aide financière de cette société de méchants capitalistes:l'aide jurique! C'est nous qui paierons!
    P.S. Faites un sondage dans la société, vous allez voir qu'il n'y a pas grand monde qui le prend en pitié.

  • Jean Lespérance Répondre

    2 novembre 2012

    Le mal, c'est le tribunal. Et ce jugement est un tribut au mal.
    À quand les tribunaux du peuple?
    Voir, M.Le juge Denis Jacques, projetsdeloi.com

  • Jean Lespérance Répondre

    2 novembre 2012

    M.Le juge Denis Jacques
    Votre jugement est un outrage à la justice.
    Le bien personnel l'a emporté sur le bien collectif.
    Contemplez votre crime et reconnaissez que vous avez erré.
    Ce faisant, vous avez fait passer le politique avant le judiciaire. Honte à vous!

  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2012

    Monsieur Gilles Jean, si un jour, le Canada promulgue la loi des mesures de guerre, et décide de vous enfermez dans un camp de concentration parce que vous êtes un méchant indépendantiste, un séparatiste, un souverainiste, une menace pour la couronne Britannique, et que vos confrères de baraquement vous demande à vous, de faire partie d’un comité de libération, allez-vous leur répondre, non merci, la loi c’est la loi, et la loi est pour tous, restons tous enfermé puisqu’on nous le dit, il faut respecter la loi. Et que vous alliez ensuite en secret faire part du complot que vos frères et sœurs tentent de mettre en place afin de se libérer de cette imposture. Il y a loi et loi ! À une loi injuste personne n’est soumis ! Et chacun est pleinement libre de la contester ! Ne vous en déplaise ! Sans ça nous sommes vraiment dans une république de bananes ! Le pouvoir de l’argent dicte les lois, si vous vous y soumettez aveuglément, vous resterez éternellement le valet de l’argent, et vous ne serez jamais libre. Bien sûr, à vous de décider ! Bien à vous !

  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2012

    Je regrette mais la loi est là pour tout le monde. GND et son Association ( sur le modèle anarchique où personne n'est responsable de rien )doivent assumer les conséquences de leurs actes.
    "Dura lex, sed lex!". Coupable, GND! Absolument d'accord. Outrage au tribunal évident!
    Qu'il assume les conséquences, point à la ligne! Nous ne
    sommes pas dans une république de bananes!

  • François A. Lachapelle Répondre

    2 novembre 2012

    J'intitule mon commentaire: Le demandeur Jean-François Morasse aurait dû profiter de la grève étudiante pour aller à l' "école de la vie".
    Une loi inique, la loi 12, ancien projet de loi 78, ne peut qu'engendrer des jugements surréalistes. Effectivement que le jugement condamnant Gabriel Nadeau-Dubois à un outrage au tribunal démontre à plus soif que la Justice rendue peut-être injuste mais légale.
    Comme vous le soulignez, l'arrivée de Pauline Marois et du PQ au pouvoir avec des engagements annulant la loi 12 et annulant les hausses des droits de scolarité, a ramené la paix sociale chez les associations étudiantes et dans la société québécoise qui est partie prenante à ses étudiants.
    Sous la gouverne du précédent PM, John James Charest, tout a été fait pour provoquer le conflit étudiant, pour légaliser les concours de matraque des policiers sur nos jeunes avec la loi 12. Charest ne voulait pas dialoguer avec nos jeunes étudiants, il en était incapable par dogmatisme néo-libéral. On ne dialogue pas avec de jeunes contestataires: on frappe. Et dire que la Ministre Courchesne a versé dans le mélodrame en rappelant que John James Charest était le père de trois enfants.
    Revenons au demandeur, l'étudiant Jean-François Morasse en arts plastique à l'Université Laval qui voulait absolument suivre ses cours. Quels dommages aurait-il subi s'il avait accepté les conséquences de la grève ? Le Juge les a estimé à des dommages "irréparables". Cela n'a pas été démontré sauf erreur. Si Monsieur Morasse subissait de réels dommages par la perte temporaire de ses cours, il n'avait qu'à inscrire une cause en dommages et intérêts contre l'Université. Nous croyons que ces dommages de nature temporaire pouvaient être remplacés par le demandeur lui-même en s'occupant, durant la grève, à du travail à temps partiel même possible dans sa discipline d'arts plastique ou par du travail bénévole dans des institutions où il aurait eu avantage à mettre en pratique ses talents. Le Juge aurait pu disposer facilement de cette cause par un non lieu en invitant le demandeur d'exercer son initiative, son système "D" pour débrouillardise. On appelle cela l'école de la vie".
    Les cours que Monsieur Morasse a pu suivre en vertu de l'injonction interlocutoire du Juge Émond, dans un contexte de conflit étudiant, sont-ils de qualité égale aux cours dispensés en contexte normal ? Le diplôme à recevoir ou reçu par Monsieur Morasse est-il si important ou de valeur au point que cela justifiait ses démarches judiciaires conduisant au Jugement condamnant le défendeur, Gabriel Nadeau-Dubois ?
    Il semble y avoir une disproportion évidente entre la cause (MARASSE) et l'effet (condamnation de défendeur) que le Juge aurait dû apprécier avant de condamner. Ce Jugement est une instrumentalisation politique réussie par un PM maintenant absent et battu, mais encore trop présent par ses squelettes laissés dans les placards.
    Une dernière question: le demandeur a-t-il été instrumentalisé directement ou indirectement par la dimension politique du conflit, même d'avoir accepté de l'argent du Parti libéral du Québec dans cette cause ? Exemple: le demandeur est-il membre du PLQ ?
    Puisque Gabriel Nadeau-Dubois porte le Jugement en appel, espérons que les Juges qui disposeront de cet appel auront assez de sens pratique pour voir le verre dans la pomme avant de mordre à belle dent dans les procédurites judiciaires. La justice de Québec saura-t-elle s'élever au-dessus d'une culture d'extrême droite incarnée par une vision néo-libérale ? À suivre.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2012

    C'est un secret de polichinel que de savoir que 95 % des Juges sont "Libéraux " et sont les "Gardiens " de la "Matrice-ploutocrate " et la plupart couchent avec les Mafios-affairistes, leurs " Rêves " du pouvoir ont toujours été nos "cauchemards " socialos-éthiques , mais les temps changent ,,maintenant que nous savons "Rêver" ils s'enlisent dans leurs propres cauchemards.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2012

    Tout à fait d'accord avec vous! Et on appelle ça notre justice! C'est la justice du pouvoir! Tous ceux qui s'opposent au pouvoir en place sont hors la loi! La loi ne sert qu'à les maintenir en place, et à faire croire au peuple par des artifices superficiels, qu'elle est là pour les protéger, en réalité elle protège l'establishment de ce monde! Moi, je n'y crois plus! Et que le gouvernement, les syndicats restent silencieux devant cette aberration me sidère!

  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2012

    Il fallait pourtant s'y attendre. L'élite dirigeante qui s'emploie jour et nuit à préserver le statu quo politique, social et économique ne peut se permettre de ne pas condamner à quelque part le mouvement de grève étudiante du printemps dernier sans risquer de perdre de la légitimité.
    Le but est de garder la légitimité nécessaire pour diriger la société comme cette élite l'entend.