“Gilets jaunes” à Paris : Macron et ses ministres “craignent pour leur vie”

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Climat insurrectionnel en France

A l'exception de ceux qui occupent des fonctions essentielles, les collaborateurs des ministres ont reçu la consigne de ne pas venir travailler ce week-end.


Depuis le samedi 1er décembre, la panique a atteint le sommet de l’Etat. Une angoisse en train de se transformer progressivement en tétanie. Preuve s’il en fallait de l’état de choc, entraînant l’incapacité du gouvernement, depuis ce mercredi 5 décembre, les ministres multiplient les appels à la radio et à la télévision pour demander aux « gilets jaunes » de ne pas venir manifester à Paris, ce samedi 8 décembre.


De nombreux ministres ont même annulé leurs déplacements pour éviter de mobiliser, pour leur sécurité, des unités de forces mobiles, déjà exténuées. Chaque déplacement du président de la République est particulièrement éprouvant : huées, sifflets, demandes de démission, menaces de violences contre sa personne. L’heure est grave.


Entre les lignes, chacun l’a compris : l’Etat n’est plus en mesure de faire face à toutes les prévisions d’attroupements, regroupements insurrectionnels et assauts des « gilets jaunes » les plus violents, rompus aux méthodes de l’ultra gauche, ayant décidé de converger en nombre à Paris le weekend prochain « pour tout casser ».


A l'exception de ceux qui occupent des fonctions essentielles, les collaborateurs des ministres ont d'ailleurs reçu la consigne de ne pas venir travailler ce week-end. « Tout le monde a peur. Peur pour la stabilité des institutions, pour la continuité de l’Etat, pour les Français, pour nos vies, pour la France », confie une source proche de la présidence de la République.