Les gros bras s'invitent dans la danse

FTQ vs PKP, un combat à finir

Tribune libre

D'entrée de jeu, je ne sais pas si vous serez d'accord avec moi, je n'ai jamais vu un politicien comme PKP se faire traquer de la sorte. Par tous les moyens, on désire donc lui faire payer un prix beaucoup trop élevé pour sa venue en politique. Le PLQ et la CAQ ont effectué des tirs nourris de boulets rouges dans sa direction. Voilà que le syndicat FTQ désire participer à la danse en souhaitant noyauter ou infiltrer le Parti Québécois de manière à contrôler le vote et ainsi le diriger vers un autre candidat. C'est très clair, la FTQ préfèrerait de loin le bon chien Titus ou ma tante Georgette à PKP. Peut-on déduire que cela résulte directement des traces, faut-il croire bien présentes encore, des différents lock-out du Journal de Québec et du Journal de Montréal?

Qu'à cela ne tienne, le PQ connaît davantage le plan de match du syndicat FTQ qui, encore une fois, s'implique dans l'action politique comme c'est son habitude. Cette fois-ci la FTQ chassera sur les terres du PQ. Derrière des portes closes, on discute de la possibilité de favoriser la candidate Martine Ouellet. Dans la salle voisine, Jean-François Lisée déclare ne pas être un adepte du blocage politique mais, on s'en douterait à moins, il invite les syndicalistes à rejoindre les rangs du PQ afin d'exprimer leurs choix. Voilà une pensée bien paradoxale de M. Lisée qui parle des deux côtés de la bouche dans ce cas-ci! Les paris sont ouverts, la FTQ réussira-t-elle son noyautage au sein du PQ? PKP, pugnace et silencieux, trouvera-t-il les bons lanceurs pour retirer au bâton les membres de la FTQ? Le combat s'annonce plus actif dans les coulisses que devant les caméras. Qui donnera le knock-out punch final? Parions que PKP n'aura pas besoin d'écrire un livre pour répondre aux questions!

PS: À supposer que la FTQ parvienne à noyauter le PQ et que le vote est dirigé vers un autre candidat que PKP. Alors, comment pourrons-nous affirmer que: VOX POPULI, VOX DEI?

En d’autres mots, le jus 100% pur du PQ ne le sera plus car il aura été dilué par le vote FTQ. Comment sera-t-il vendu et perçu dans la vitrine politique du PQ? Cela deviendra-t-il troublant et problématique sur la qualité et la véracité du nouveau chef qui accèdera au trône tant recherché?

Jean-François Lisée peut-il être perçu comme un element fantoche soutenu par l’idéalisme politique de la FTQ pour redresser les méandres des suffrages exprimés?


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3 commentaires

  • Yvon Lagacé Répondre

    10 novembre 2014

    Devant toute la pourriture que nous retrouvions dans ce syndicat, à tous les niveaux, j'avais espéré que pendant que le PQ était au pouvoir, il aurait décrété une loi pour abolir totalement la FTQ, en espérant que quelque chose de plus propre ressortirais de ses cendres.
    Je le pense encore aujourd'hui, la FTQ n'est pas à classer dans le "too big to fail", elle est à foutre carrément à la poubelle!!

  • François A. Lachapelle Répondre

    9 novembre 2014

    La FTQ est aussi marquée au fer rouge de la malhonnêteté que ses ex-dirigeants. Qu'est-ce qui nous dit que cette fédération de syndicats de travailleuses et de travailleurs a nettoyé ses écuries et remis l'honnêteté en tête de ses agirs ?
    Et arrive Jean-François Lisée dans cette course à la chefferie (qui est trop longue d'ailleurs) pour contaminer la démocratie fragile du PQ par la malhonnêteté de la FTQ, cette fédération corporatiste à 4 plus et monopolistique.
    Lisée est un mauvais politicien ne respectant pas le travail d'équipe auquel il préfère briller comme une étoile filante. Il ne fera pas un meilleur chef d'équipe qu'il est membre d'équipe. C'est un opportuniste individualiste qui adore étaler son intellect sur la place publique, surtout pour en tirer un profit personnel. Son hypocrisie lui fait dire le contraire.
    Jean-François Lisée n'est pas crédible malgré ses prétentions.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    9 novembre 2014

    Rappelons que, lors de l'élection de 2008, que la FTQ n'avait pas accordé son soutient au PQ. Le président avait prétexté que ce parti n'était pas assez souverainiste. En fait M Arseneault était déjà accoquiné avec Charest comme on l'a appris à la Commission Charborneau.
    La FTQ a perdu beaucoup de sa pertinence pour influencer la politique au cours des dernières années, durant lesquelles, ses intérêts corporatistes l'ont emporté sur la défense de dossiers ayant une portées autrement plus large comme la défense des intérêts supérieurs de la nation.
    JCPomerleau