François Hollande a le lapsus révélateur !

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Pas de respect pour la France

Avant-hier au Parlement européen, face aux caméras du monde entier, Marine Le Pen a eu raison de rappeler à François Hollande ce qu’il incarne politiquement, c’est-à-dire un néant. Il coupe l’arbre France à la base. Alain Bashung sortit peu avant sa mort une chanson au titre évocateur : Résidents de la République. Notre classe politique se compose uniquement de résidents de la république. François Hollande ne préside pas, il réside. Oui, il n’est que le servile vice-chancelier d’Angela Merkel, et le petit télégraphiste de l’axe Bruxelles-Washington. Il ne s’agit pas là d’une provocation gratuite, mais d’un constat objectif. Marine Le Pen n’a pas humilié la France en humiliant François Hollande. Tout au contraire a-t-elle rendu leur fierté aux Français. Ne vous y trompez, c’est François Hollande qui humilie quotidiennement la France, son histoire, ses citoyens, ses institutions. Sa politique intérieure

désastreuse se couple d’un volet international terrifiant.

Il n’y a qu’en France que les voyous tirent sur les policiers car ils savent qu’ils ne risquent presque rien, que le chômage augmente chaque jour, que l’autocrate Erdogan se permet de tenir une réunion de campagne islamiste en plein centre-ville de Strasbourg, que les potentats qataris et saoudiens sont flattés et choyés, que les « copains » sont placés dans toutes les institutions publiques… Et nous ne devrions rien dire ? Nous devrions nous coucher face à ces affronts terribles, cette politique irresponsable ? Nous devrions accepter sans broncher que notre souveraineté nationale soit réduite à peau de chagrin, que les APL soient diminuées pour favoriser « l’accueil des migrants » ? Nous devrions vivre avec la peur du terrorisme comme nous l’a demandé Bernard Cazeneuve ?

Au cours de son discours, François Hollande a commis un lapsus très révélateur. Evoquant la France, il a dit : « Ce pays pour lequel je n’ai pas du respect ». François Hollande a trahi sa pensée profonde, sa politique prouve qu’il ne peut pas avoir de respect pour la France et son histoire. Il est à la remorque d’Angela Merkel. La chancelière veut que l’Europe reçoive un million de « migrants » supplémentaires ? François Hollande applaudit. La chancelière se contredit et souhaite fermer ses frontières intra-européennes ? François Hollande applaudit à nouveau.


« Angela et moi, nous sommes les gentils. Les autres sont méchants » pourrait résumer son intervention au Parlement Européen. L’ancien Premier secrétaire du Parti socialiste réduit la politique à un concours de bonnes intentions, pourtant ses actes contredisent ses discours de façade. En Syrie, son obstination provoque la montée du groupe terroriste Etat Islamique. Il prétend pourtant « combattre le terrorisme ». Son laxisme en matière migratoire encourage des millions d’extra-européens à quitter leur pays. Il affirmerait pourtant sans doute être attristé par le déracinement des hommes dans le monde contemporain.

Saint-Louis plantait des forêts de chênes pour la flotte de l’an 2000. François Hollande, au même titre que son prédécesseur, dépouille la France de ses leviers d’action politique. Il coupe l’arbre France à la base. Nous l’en empêcherons.



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