Fournier: le départ d’un vrai

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Le départ d'un mercenaire au service du régime libéral

Ainsi, Jean-Marc Fournier, a choisi de ne pas se représenter lors de la prochaine campagne électorale.


Monsieur Fournier est l’un des politiciens les plus sympathiques que j’ai eu la chance de côtoyer. Un chic type, incroyablement intelligent doté d’un instinct politique assez hors du commun.


Un pur-sang


Les mauvaises langues diront peut-être que son bilan est assez mince : pas de grandes réformes ou de projets qui auront modifié la face du Québec. Non, c’est vrai. Jean-Marc Fournier était plutôt un pur-sang. Il était partisan jusqu’au bout des doigts et des orteils. Même si ce style de politicien n’est pas celui qui est le plus populaire, il n’en demeure pas moins qu’il est absolument nécessaire. Un parti politique est fort de la diversité de celles et ceux qui le constituent.


Lors de sa première retraite de la politique en 2008, monsieur Fournier avait accepté de jouer un rôle bien particulier dans l’élection de la même année. Il avait accompagné Jean Charest dans son autobus de tournée pendant toute la campagne. Il était là pour donner son avis et faire de la stratégie, mais surtout pour calmer le premier ministre sortant. J’ai été un témoin privilégié de cette qualité qu’il avait à faire baisser la pression et assainir un climat qui peut parfois être assez toxique dans un environnement de campagne électorale. Il a d’ailleurs répété l’expérience en 2012, puis en 2014 avec Philippe Couillard, alors devenu chef du PLQ.


Pas loin


Le départ de Jean-Marc Fournier sera une occasion pour Philippe Couillard de rajeunir son équipe et de s’éloigner un peu plus de l’ère Charest, dont il cherche tant à se dissocier. Par contre, il perd un ministre et un conseiller fort compétent. Parions que « Jean-Marc » ne sera pas très loin de la caravane libérale en septembre prochain...