Fatwa sur le FN et Marine Le Pen

JFL se soumet au dictat de l'establishment mondialiste

Tribune libre

Dans de cadre de l’émission « Enquête » du 9 Mars 2017, Jean-François Lisée a déclaré ce qui suit :
« Il faut dénoncer des individus qui sont membres du Parti québécois et qui la rencontrent [Marine Le Pen]. Puis, il faut la dénoncer d’autant plus que ce qu’elle propose, par exemple, c’est cette idée de préférence nationale où un citoyen serait privilégié dans le logement ou l’emploi contre un immigrant reçu [légalement]. Et ça, c’est complètement scandaleux. »
« Si vous êtes des partisans de Marine Le Pen, vous n’avez pas votre place au Parti québécois », tranche-t-il.

C’est fort!
Le comporte 144 articles. Se basant sur l’article 38, JFL se permet de lancer une fatwa à l’endroit du FN, ainsi que des membres du PQ qui osent appuyés Marine Le Pen
Voici cet article 38 : « 38. Supprimer sur notre territoire la directive « détachement des travailleurs » qui y crée une concurrence déloyale inadmissible. Mettre en place une taxe additionnelle sur l’embauche de salariés étrangers afin d’assurer effectivement la priorité nationale à l’emploi des Français. »
Manifestement, l’article Un du programme du FN n’a pas soulevé beaucoup d’intérêt de la part de ce chef de parti qui se dit indépendantiste/souverainiste.
Voici cet article Un : « 1. Retrouver notre liberté et la maîtrise de notre destin en restituant au peuple français sa souveraineté (monétaire, législative, territoriale, économique). Pour cela, une négociation sera engagée avec nos partenaires européens suivie d’un référendum sur notre appartenance à l’Union européenne. L’objectif est de parvenir à un projet européen respectueux de l’indépendance de la France, des souverainetés nationales et qui serve les intérêts des peuples. »
Il y a plein d’autres articles particulièrement intéressants dans le programme du FN. Toutefois, pour JFL, l’article 38 serait un véritable crime de lèse-majesté, et justifie à lui seul le rejet de l’ensemble de l’œuvre.
Voici un reportage qui illustre que la préférence nationale n’est pas nécessairement un blasphème, et qui pourrait expliquer pourquoi cet élément se retrouve dans le programme du FN :
http://www.francetvinfo.fr/monde/usa/etats-unis-ils-demandent-la-preference-nationale_2089183.html
Le recours au seul article 38 pour justifier l’excommunication du FN ne m’apparaît donc pas particulièrement crédible.
L’establisment mondialiste a déclaré le FN et Marine Le Pen comme « persona non grata ». Il est interdit à quiconque de s’approcher de cette personne ou de ce parti, au risque de se faire étiqueter comme radical, raciste, xénophobe, etc… JFL a préféré ne pas courir ce risque, et choisi de se soumettre à ce dictat. Pour prouver sa bonne foi, il va même jusqu’à inviter les membres du PQ affichant une certaine sympathie envers le FN de quitter le Parti Québécois.
C’est la stratégie de non-confrontation. On veut éviter toutes prises de position qui pourraient inciter certains électeurs à voter contre le PQ. Espérons qu’en 2018 qu’il y ait suffisamment d’électeurs qui trouvent de bonnes raisons de voter pour le PQ


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21 commentaires

  • Jean Lespérance Répondre

    18 mars 2017

    Un parti politique n'est pas une compagnie. Le chef n'en est pas le propriétaire, il est notre employé. S'il ne fait pas notre affaire, il nous appartient de le mettre dehors, de le congédier. On ne démissionne pas comme s'il était le propriétaire, on ne s'en va pas, c'est lui qui doit s'en aller. C'est nous qui le nommons, ce n'est pas lui qui nous choisit. Si le chef et son équipe ne font pas notre affaire, nous les mettons tous à la porte. On ne démissionne pas, ce ne sont pas eux qui nous font une faveur, c'est nous en les payant.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 mars 2017

    Si vraiment la liberté d'expression est respectée sur Vigile, je mets au défi Richard Le Hir de ne pas censurer mon commentaire et le publier, même s'il va totalement à l'encontre de l'attitude de Vigile avec Jean-François Lisée et le Parti Québécois :
    Je suis pro Le Pen, Trump, Poutine, Lisée et Hivon (ma politicienne préférée dans le monde). Penses-tu deux secondes que je m'arrête à ce niaisage-là ? Bein non. Je ferais probablement la même chose que Lisée à sa place pour ne pas être stigmatisé avec son parti, puis, en étant écœuré bein raide de me faire blaster par des purs et durs que je ne suis jamais assez pour eux, ce serait mon genre de leur montrer la porte ! Alors, je le comprends à 100 % ! Je sais ce que je veux et c'est avec le PQ que je vais l'avoir et je crois beaucoup en l'équipe actuelle du PQ. À 54 ans, j'ai acquis suffisamment de sagesse, de maturité et de discernement pour ne pas m'arrêter à ce genre de niaisage qui nous divisent et fait élire la Mafia libérale, qui elle se gave de ce niaisage, pour nous convaincre de nos petits scénarios qui nous font sentir en vie, de nos petites valeurs (qui en deviennent narcissiques) et nos idéologies qui deviennent tellement grandes que pour les défendre, je me fais hara-kiri ! C'est ça qui se passe et c'est ça la vérité !
    Gilles Dionne

  • Alain Rioux Répondre

    15 mars 2017

    Le P.Q: fleurdelisé ou fleur d'Élysée?

  • Gaston Carmichael Répondre

    15 mars 2017

    @M. BouchFournier:
    «J’ai demandé au PQ de me radier comme membre.»
    Sur le coup de la colère, j'ai eu la même envie de faire comme vous. Toutefois, j'ai décidé de laisser décanter cela pour quelques jours avant de faire le pas.
    Je me suis demandé: Et après, je fais quoi?
    Avouez que les alternatives ne sont pas des plus emballantes. 2018 n'étant pas si éloigné, j'ai décidé de laisser la chance au coureur pour voir où il mènera le PQ en 2018. J'avoue que je ne suis pas très optimiste, mais je ne vois pas vraiment de voie de sortie.
    Et vous, que ferez-vous maintenant?

  • Jean-Pierre Bouchard Répondre

    14 mars 2017

    J'ai demandé au PQ de me radier comme membre.
    Devenir plus libéral que le pape pour faire plaisir à Radio-Cannette c'est trop pour moi. Les nuances dans les paroles de Lisée sont nulles. La préférence nationale et les travailleurs détachés liés à l'U.E cela n'est pas en rapport avec le Québec. Échec et mat, Lisée!
    De mon côté, Radio Canneton, je n'écoute plus à l'heure du web, de 30 chaînes sur le câble. Leurs ignominies, j'en prends tout de même connaissance.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mars 2017

    Lorsque Jean François Lisée était Ministre des relations Internationales sous Marois en 2014, il a déclaré les liens d'amitié du gouvernement québécois avec l'État d'Israël.
    Je vous invite à consulter les règles en matière d'immigration et de préférence nationale en Israël (je fourni le lien ci-bas).
    Le programme de Marine Le Pen fait figure de "porte grande ouverte" à côté.
    Non, Lisée n'est pas ignorant. Il utilise l'ignorance des Québécois en cette matière. La dernière chose qui l'intéresse c'est d'instruire et guider les Québécois.
    La première chose qu'il veut c'est flatter son ego.
    Ce qui m'a le plus choqué dans cette affaire c'est qu'on y apprend que c'est le petit minet Léo Bureau-Blouin qui a convaincu PKP d'adopter la même attitude contre Marine Le Pen , en usant du même argument de politique de préférence nationale.
    L'establishment péquiste souffre d'endoctrinement profond de la part de l'Internationale Socialiste. C'est du "dressage" psychologique.
    http://www.visa-law.co.il/immigration-to-israel/

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mars 2017

    Le Huffington Post nous montre où il loge avec ce montage:
    Marine Le Pen évoque le "Système", les médias l’accusent de "complotisme"
    Le montage du Huffington Post à partir d’extraits du discours de Châteauroux le 11 mars
    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Marine-Le-Pen-evoque-le-Systeme-les-medias-l-accusent-de-complotisme-44628.html

  • Jean Lespérance Répondre

    12 mars 2017

    Pouah! Pouah! Pouah! Jean-François Lisée est le maître de la masturbation intellectuelle. Il s'excite trop le cerveau et tente d'exciter le nôtre. On ne doit pas le laisser faire, on doit lui dire : ferme-la, on ne veut plus t'entendre. Écoute le peuple au lieu de dire des fadaises. Est-il le seul au PQ à prendre la parole pour exposer ses idées irréfléchies? Pourquoi les autres ne lui disent pas "poliment" va te reposer le cerveau? Arrête de faire le troll pour le Parti libéral? Ses idées gluantes, on ne veut pas les voir, le guano de son cerveau non plus.
    Ce qu'il fait, c'est de l'indécence intellectuelle. Il s'affiche comme le masturbateur intellectuel en chef du PQ. Cesse de nous faire honte!

  • Archives de Vigile Répondre

    12 mars 2017

    Christian B. Rivard:« Nous nous employons à réaliser un engagement que le gouvernement a pris dans le cadre du plus récent discours du Trône, à savoir celui de procéder à une réforme complète du Programme des travailleurs étrangers temporaires de manière à ce que l’on puisse accorder la priorité aux Canadiens lorsque des emplois sont disponibles et soutenir les intérêts économiques canadiens, y compris ceux découlant d’accords et de partenariats internationaux. » [2]
    Ceci signifie qu'auparavant ils privilégiaient les nouveaux arrivants avant les Canadiens sinon ils ne feraient pas une réforme complète.J'ai déjà eu vent de cette pratique dans mon milieu de travail sans être capable d'avoir la documentation pour le prouver.Auriez-vous une trace écrite de cette pratique avant la réforme?

  • Christian Rivard Répondre

    12 mars 2017

    Alors qu'ils devraient me choquer, les propos de JFL me font plutôt bien rire.
    «Il faut dénoncer des individus qui sont membres du Parti québécois et qui la rencontrent [Marine Le Pen]. Puis, il faut la dénoncer d’autant plus que ce qu’elle propose, par exemple, c’est cette idée de préférence nationale où un citoyen serait privilégié dans le logement ou l’emploi contre un immigrant reçu [légalement]. Et ça, c’est complètement scandaleux.»
    «Si vous êtes des partisans de Marine Le Pen, vous n’avez pas votre place au Parti québécois», tranche-t-il. [1]
    Les propos de JFL prouvent sa malhonnêteté ou bien son ignorance.
    Car le Canada fait aussi de la préférence nationale.
    S'en est-il déjà scandalisé?
    Ceci :
    «Nous nous employons à réaliser un engagement que le gouvernement a pris dans le cadre du plus récent discours du Trône, à savoir celui de procéder à une réforme complète du Programme des travailleurs étrangers temporaires de manière à ce que l’on puisse accorder la priorité aux Canadiens lorsque des emplois sont disponibles et soutenir les intérêts économiques canadiens, y compris ceux découlant d’accords et de partenariats internationaux.» [2]
    Et ceci :
    «Caroline Guimond précise tout de même que le Canada donne la priorité aux résidents canadiens. «L'employeur doit prouver qu'il a d'abord tenté de recruter des Canadiens». Ensuite, il est libre de recruter un étranger.» [3]
    Références
    [1] http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/special/2017/03/extreme-droite/quebec-islamophobie-musulmans-mosquee-attentat.html
    [2] http://www.cic.gc.ca/francais/pdf/pub/rpp-2014-2015-fr.pdf
    [3] http://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/le-canada-a-la-recherche-de-travailleurs-francophones-1060530.html

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mars 2017

    Cette «stratégie de non-confrontation» ne date pas d'hier. On s'en convaincra en lisant le dernier numéro de L'Action nationale (Janvier-février 2017), en particulier l'éditorial de Robert Laplante et l'article très fouillé de Pierre Serré.
    http://www.action-nationale.qc.ca/995-editorial-pour-memoire
    La peur de la confrontation mène à toutes les compromissions. Les péquistes ont tellement peur de déplaire qu'ils n'arrivent pas à proposer fermement quelque chose. Comment voulez-vous alors que les gens votent POUR eux? Le FN dirigée par Marine Le Pen a au moins le mérite d'énoncer clairement son objectif premier : restituer au peuple français sa souveraineté en sortant de l'UE. Quand osera-t-on ici, au Québec, réécrire clairement l'article 1 du programme du PQ : faire du Québec une république laïque indépendante... du Canada? (Fini la reine, le gouverneur, le lieutenant-gouverneur...) Quand osera-ton écrire que cette république aura pour SEULE langue officielle le français? (Fini l'anglais! Jamais plus d'écoles, d'universités, d'hôpitaux anglais financés par l'État; plus de municipalités bilingues, fini le «press 9 now»). Quand osera-ton écrire et donc proposer clairement à la population que dès le lendemain de son élection, le gouvernement du PQ entreprendra les démarches et les négociations devant conduire à l'indépendance du Québec? (Plus question d'attendre des «conditions favorables» ou un référendum à venir). Quand annoncera-t-on que dès l'élection, des travaux de rédaction d'une constitution républicaine seront entrepris sans qu'il y ait à réinventer la roue puisqu'il existe déjà pas mal de constitutions républicaines de par le monde?
    Nos péquistes veulent tellement être «corrects» qu'ils en sont mous, mous, mous. Depuis les années '70, ils ont choisis de gouverner à le petite semaine dans le cadre constitutionnel Canadian. Ils ne vont jamais trop loin, leur législation demeure dans les limites que leur impose la «constitution», si la Supreme Court invalide leurs lois, ils prennent leur trou (pas question d'invoquer la clause dérogatoire) et ils continuent de faire leur temps à l'Assemblée nationale.
    Je me demande si la stratégie de non-confrontation ne cache pas une sainte trouille d'affronter le Canada et d'entreprendre courageusement les vraies démarches pour en sortir. Pourrait-on en finir avec les réunions de cuisine? Pourrait-on espérer un gouvernement indépendantiste qui va utiliser l'outil numéro 1 d'un gouvernement, soit la législation? Il s'agit de faire des lois auxquelles la majorité de la population tient, que cela plaise ou non au ROC, aux chroniqueurs du Devoir ou du Globe and Mail. Si ces lois sont contestées devant les tribunaux et si la Supreme Court s'en mêle comme à son habitude, le peuple verra bien le peu de cas qu'on fait de ses aspirations dans ce «plus beau pays du monde». Je ne crois pas qu'il y ait une autre pédagogie plus efficace. Parler de l'option, en parler encore et encore plus? Allons donc, pour qui ne fait pas commencer l'histoire du Québec en 1960, cela fait déjà plus de 100 ans qu'on en parle. Nous n'avons plus le loisir d'en parler encore longtemps.

  • Jean Lespérance Répondre

    11 mars 2017

    Je suis un partisan de Marine Le Pen et c'est Lisée qui n'a pas sa place au PQ. Que Lisée se le dise. Et je me réserve toujours le choix de foutre Lisée dehors en gardant ma carte du PQ. Ce n'est pas lui qui doit décider qui a le droit ou le mérite de faire parti du PQ. Il n'est pas le fondateur du PQ ni de son ancêtre, le RIN. Il nous appartient de réorienter le PQ et d'y mettre un bon capitaine à la barre. On ne doit pas démissionner comme Pierre Curzi et d'autres l'ont déjà fait pour y laisser un saboteur ou une saboteuse comme Marois à la tête. Les capitaines de gondoles n'ont pas leur place à la tête d'un grand parti. Il se pourrait bien que GND ou Gabriel Nadeau Dubois se montre comme étant le vrai chef qui a à coeur l'avancement, l'émancipation du Québec Libre, libre de tous ces vendus, traîtres qui détournent nos moyens de procurer à tous les québécois le minimum nécessaire pour s'épanouir. Un pays de banques de nourriture est un pays dont les gens ne mangent pas à leur faim et qui déclinent. On fait tout le contraire de ce qui devrait être fait pour améliorer le sort de la population. Il faut que ça change avant qu'une anarchie s'installe et qu'elle soit réprimée dans le sang par une brutalité policière du genre de 2012 ou pire. Et si tout le monde bientôt doit changer de parti, on le fera tous ensemble. Réservons-nous le droit de foutre le capitaine de gondoles DEHORS ! comme je l'ai dit à plusieurs reprises.
    Quand un vrai chef en impose par son discours et sa cohérence, il est choisi d'emblée par la majorité et je pense que c'est ce qui va arriver. On pourra alors dire à Lisée : tu vois la porte du PQ, prend-là et part avec, on n'y entrera jamais plus, nous avons désormais une autre maison, plus belle, plus grande et qui répond à nos désirs, nos besoins, nos aspirations. On ne veut pas d'un petit-cul de l'Union europaïenne, nous voulons un grand homme. Et la grandeur d'un homme ne se mesure pas des pieds à la tête mais des épaules à la tête.

  • Marcel Haché Répondre

    11 mars 2017

    GND ne s’est pas trompé sur le nombre d’années de « trahison » de la classe politique. Il s’est trompé sur l’objet de la « trahison ».
    Ce n’est pas « le Québec » qui a été trahi, c’est la Cause indépendantiste qui l’a été.
    Et qui l’est encore…
    Et par qui la Cause indépendantiste a-t-elle trahie pendant si longtemps ? Essentiellement, la Cause a été trahie par les « progressistes » comme GND.
    JFL fait partie de cette gang-là : une p’tite gang de faiseux et de sectaires qui se chicanent entre eux à qui paraîtra le moins sectaire. Il faut une foi à toute épreuve pour croire que GND ou JFL pourraient faire l’Indépendance. Il faut être d'un rare optimisme pour croire que le P.Q. sera capable de faire basculer le Québec dans la péquisterie

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mars 2017

    JFL dehors au plus c.....
    Je suis tombé de ma chaise en apprenant cette nouvelle.
    Il fait exprès ou quoi ?
    Si la tendance se maintient, le PLQ va gagner les prochaines élections, et dans le contexte de la dilapidation actuelle du Québec, ce serait vraiment catastrophique.
    A l'instar de GND, je ne comprends rien de la vision éclatée de JFL...
    Les taupes au PQ se sont payés de bons salaires...la récréation est terminée!!!!

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mars 2017

    Incroyable et impensable. Que le chef du PQ prenne ses distances de manière aussi outrancière envers Marine Le Pen n'est toutefois pas sans rappeler avec quel esprit panique René Lévesque prenait déjà ses distances envers Pierre Bourgault. Pour le PQ, lever le nez sur ses meilleurs et ses plus fidèles appuis ne date pas d'hier. Parti politique né d'un discours bien ambigu, en rupture avec le PLQ, comme l'ADQ d'ailleurs (devenue la CAQ), visiblement il ne s'est guère amélioré.
    Entre nous, on peut avoir des réserves quant aux positions de Marine Le Pen, et j'en ai quelques unes. Je ne crois pas notamment qu'un Front national-Québec a sa place dans notre contexte. Je crois aussi que sa propension à courtiser les sionistes est pour elle du temps perdu, à moins qu'il ne s'agisse que de diplomatie de «haut niveau»... Mais, néanmoins, face aux caméras de Radio-Canada, le devoir de tout patriote serait de la défendre.
    D'autres ont combattu plus franchement. N'est-ce-pas d'ailleurs à l'Union nationale de Daniel Johnson à qui revient l'honneur d'avoir reçu Charles de Gaulle au Québec, qui lança au bout du Chemin du Roy son Vive le Québec libre ?! Le PQ aux affaires aurait sans doute préféré que l'on juge la chose prématurée, que l'on attende un autre quatre ans, quitte à renvoyer ce méchant de Gaulle en France, car il ne plaisait pas au Canada, et ce bien avant qu'il monte au balcon de l'hôtel de ville de Montréal.
    JFL s'inscrirait donc sans surprise dans la tradition péquiste, du sous Daniel Johnson de l'union nationale, soit de ne pas poser de gestes qui tranchent ou qui fâchent. Conformiste politique, JFL, candidat au système, veut passer inaperçu. Il n'est pas un libérateur et ne voudrait pas qu'on lui accole ce titre, à l'inverse d'un Chavez qui pouvait se prétendre héritier de Simon Bolivar, n'est-ce-pas ? Par conséquent, JFL freine des quatre fers pour ne pas être associé aux indépendantistes, à la masse des Québécois «populistes» si vous préférez, qui connaissent leur ennemi. Il préfère courtiser Québec solidaire, dernier avatar de l'immobilisme. Il joue sur l'échiquier du «politiquement correct» mondialiste sur lequel il y a cependant beaucoup de concurrence à servir cette cause. Qu'il s'essaie à ce jeu, double jeu de dupe, me laisse vraiment perplexe sur sa perspicacité politique. Il ne sera jamais adoubé.
    Mais voilà-t-il qu'avec l'arrivée de Nadeau-Dubois les portes se referment. Le PQ n'a plus nulle part à aller. Il ne trouve grâce ni chez la «go-gauche» multiculturaliste-mondialiste-sociétale, ni chez les patriotes. Sa base électorale fractionnée se rétrécit comme peau de chagrin. La spectre qui ne manquera pas de le hanter de plus en plus est celui de la marginalisation définitive ou de la disparition. Et l'histoire ne lui réservera pas que des éloges.
    Je n'ai pas de solution mais je ne suis pas désespéré. Pour aller de l'avant en toute chose, la prise de conscience de la réalité est un pré-requis. Les partis passent, la nation demeure. À l'abordage et à la grâce de Dieu !

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mars 2017

    Je n'écoute plus cette émission ( Enquête) depuis que la veille des élections de 2014 , Alain Gravel ,homme que , pourtant j'estimais , avait révélé que le conjoint de Pauline Marois avait aussi lui aussi commis des actes illégaux pour ainsi faire paraītre le P.Q. aussi coupable que les frauduleux libéraux dénoncés dans la Commission Charbonneau.
    Alors je vais écouter l'émission du 9 mars et si ces propos du chef du P.Q. sont exacts
    je vais m'exclure moi-même du P.Q. en déchirant ma carte du P.Q.

  • Marc Labelle Répondre

    10 mars 2017

    Le courage politique exige de ne pas évacuer le problème de l’immigration massive par la promesse de confier la détermination du nombre acceptable d’immigrants à un comité d’experts… Lorsque le PQ prendra le pouvoir… S’il le reprend un jour. Zzz-zzz…
    Cette question doit être débattue à fond à l’intérieur du PQ dès maintenant. Autrement, la direction du PQ continuera de se soumettre à la doxa de l’extrême gauche, c’est-à-dire celle des globalistes, qui a contaminé la plupart des médias.
    Pour l’avancement de la délibération démocratique, les experts en immigration doivent donc immédiatement apporter leur contribution citoyenne, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du PQ.
    De toute façon, il faudra tôt ou tard désamorcer la question. Plus on attendra, plus ce sera difficile et moins tentant de casser le tabou. Après la noyade collective — que visent les fédéraux —, il sera trop tard pour remédier à la situation.

  • James A. Wilkins Répondre

    10 mars 2017

    Pauvre JFL que j'aimes bien. Il demeurera sans doute toujours son pire propre ennemi. Il a perdu une bonne occasion de se là fermer ! Quand on aspire à diriger un pays, les règles élémentaires de diplomatie s'imposent. Tabler sur une défaite certaine de Marine LePen au deuxième tour relève d'une imprudence inacceptable. D'accord ou pas avec Marine LePen elle mérite respect puisqu'elle défend l'identitaire mieux que nous tous, tous partis confondus. Je me bidonnerais si elle serait élue à la présidence de la république seulement pour voir tous ces biens pensants ravaler leur paroles et attitude envers le FN.

  • Pierre Grandchamp Répondre

    10 mars 2017

    Le nom "Le Pen" et l'histoire du FN rebutent beaucoup de gens ici. C'est dommage mais c'est la réalité!
    Si j'étais en France, il y aurait des bonnes chances que je vote pour elle par désenchentement, voire par dégoût: chômage, corruption, islamisation et zones interdites.

  • Michel Matte Répondre

    10 mars 2017

    «(...) il va même jusqu’à inviter les membres du PQ affichant une certaine sympathie envers le FN de quitter le Parti Québécois.» C'est déjà fait. C'est bien difficile de militer dans un parti dont le programme se résume à se coucher et faire le mort!
    Pour les élections de 2018, il faudra que le PQ cesse de prendre ses membres pour acquis comme instruments d'accession au pouvoir sans rien livrer de substantiel. Sinon la meilleure stratégie pourrait être l'annulation du vote...

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mars 2017

    « Si vous êtes des partisans de Marine Le Pen, vous n’avez pas votre place au Parti québécois », tranche-t-il.
    C'est fort la tasse de café.Çà tombe tu mal rien qu'un peu,moi qui suis un fan de Marine Le Pen.
    Marine Le Pen sur la classe politique québécoise
    https://www.youtube.com/watch?v=2JtC9xAEY8w