Lorsqu'un magnat de la presse agit ouvertement

Faire face aux mercenaires médiatico-politiques

Le statut de souveraineté nationale s'impose

Tribune libre

«… Les opérations suggérées dans ce texte –exigeant le démantèlement de l’empire Québecor-- sont complexes à exécuter, mais ces difficultés sont le prix à payer pour protéger notre vie démocratique.» Yvan Alaire et Michel Nadeau
Les mass médias : un contre-pouvoir indispensable dans une démocratie
Cette condition démocratique de contre-pouvoir (sic) ne peut s’appliquer dans un Québec colonisé par les forces fédéralistes anti Canadiens français, puisque ces forces ont agi, jusqu’à présent, de manière antidémocratique, employant des mécanismes politiques, financiers et judiciaires mafieux. Tout ce qui concerne le Référendum de 1995 volé est l’exemple le plus révélateur de cette action de front commun mafieux.
Dans un contexte de forces égales et de moyens égaux, les mass médias sont considérés, dans une vraie démocratie, comme étant le lien de communication majeur permettant aux politiciens d'échanger avec les citoyens. Ils prennent le rôle de contre-pouvoir puissant protégeant l'intérêt général. Ils permettent d'exprimer l'opinion publique tout en fournissant des informations concrètes avec une vérification des sources. Ils constituent un moyen de contestation qui informe l'État de certains griefs des citoyens.
Pourtant, au Québec, ces intentions et valeurs démocratiques véhiculées par les mass médias fédéralistes ne s’appliquent point en toute équité en raison de l’intérêt suprême de consolider et renforcer ce statut politique de colonie interne qui prévaut depuis 1867.

Le Front commun érigé par des fédéralistes et complices afin de démanteler Québecor

Plusieurs passages, parmi tant d’autres, révèlent comment des mercenaires antinationalistes au service du 4ème Pouvoir contraire aux intérêts nationaux des Canadiens français, se manifestent afin de sauvegarder leur statut de membre servant ce pouvoir oligopolistique contrôlé par des patrons élevés dans leur empire médiatique employant des sibyllines apparences démocratiques. Magnats agissant sous des pouvoirs politiques, financiers et économiques protecteurs. Car, contrairement aux trois autres pouvoirs (exécutif, judiciaire et législatif), le mass média n'est pas une institution.
Par ces actions perverses, on dit souvent que le 4ème pouvoir fait suite au 3 pouvoirs classiques évoqués antérieurement. Le débat sur sa réelle existence est né lors de l'instauration de la liberté de presse. Les mass médias sont-ils capables de s'intégrer dans le jeu politique avec pour but de court-circuiter les 3 autres pouvoirs, et ceci légitimement? Dans un régime totalitaire, la question ne se pose même pas en raison d'une grande censure, mais dans les États démocratiques, la nette influence prouvée par leur participation à la construction et la consolidation de ces états démocratiques ou encore le facteur décisif de la propagande durant les deux Guerres Mondiales révèlent que le pouvoir des mass médias est bien concret.
Voici ces passages montrant comment des mercenaires antinationalistes au service du 4ème Pouvoir contraire aux intérêts nationaux des Canadiens français, agissent afin de détruire le seul empire médiatique nationaliste contrôlé par le grand patriote Pierre Karl Péladeau :
Non, la solution passe, selon nous, par un réarrangement de la structure de capital et de propriété de Québecor Média et de ses filiales. Rappelons que Québecor devient, année après année, une entreprise de télécommunications (86% des flux monétaires); le secteur des médias écrits et audiovisuels compte ces dernières années pour moins de 32% des revenus et seulement 12% des profits.
- Dans un premier temps, il conviendrait de regrouper les quotidiens, les magazines et TVA dans Groupe TVA, une entité déjà cotée en Bourse dont Québecor Média détient 51,4% de participation économique (et 99,9% des droits de vote). Ce transfert devrait s'effectuer à la juste valeur marchande (1).
*
Leur solution: regrouper tous les médias de Québecor dans Groupe TVA. Puis émettre de nouvelles actions pour que Québecor n'en soit plus l'actionnaire majoritaire, et perde aussi une partie de ses droits de vote. Le conseil d'administration serait alors dorénavant composé d'une majorité de «membres indépendants».
«Les journaux et stations de télévision seraient, en droit et en fait, hors de portée de l'influence de M. Péladeau. Celui-ci, par contre, pourrait conserver son statut d'actionnaire de contrôle d'un groupe industriel dans les secteurs des télécommunications, du loisir et du divertissement, etc. Pour ce type d'entreprise, les règles en place suffisent à protéger l'intérêt public. Les opérations suggérées dans ce texte sont complexes à exécuter, mais ces difficultés sont le prix à payer pour protéger notre vie démocratique», écrivent MM. Alaire et Nadeau (2).
Dans ce contexte de dualisme médiatico-politique et financier au Québec, la collusion entre les trois pouvoirs classiques (législatif, exécutif, judiciaire) et les mass médias fédéralistes, le conglomérat d’information global Québecor doit rester sous contrôle majoritaire de M. Pierre Karl Péladeau. Condition sine qua non si la nation canadienne-française veut réaliser son indépendance nationale et assurer ainsi ses moyens de diffusion globale face à ceux contrôlés par les fédéralistes et leurs complices au Québec.

Seule la convergence de la majorité des Québécois vers leur statut de souveraineté nationale à travers le Parti Québécois peut résoudre la crise de division sociale et politique que nous vivons aujourd’hui au Québec, afin d’éviter des lendemains beaucoup plus instables socialement et économiquement, dû aux mercenaires de la politique, à la mondialisation, à l’expansion démographique exogène balkanisante et aux pillages des ressources fiscales et naturelles du Québec.
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Note : l’insertion « --exigeant le démantèlement de l’empire Québecor—» est un ajout de l’auteur de cet article.
*. Pour plus d’information, consulter les articles :
1). Pierre Karl Péladeau: la solution
http://www.lapresse.ca/debats/votre-opinion/201403/11/01-4746751-pierre-karl-peladeau-la-solution.php
2). Marois accueille froidement les solutions de compromis pour Péladeau
http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2014/201403/12/01-4746981-marois-accueille-froidement-les-solutions-de-compromis-pour-peladeau.php


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mars 2014

    Brian Mulroney à la défense de Québecor dans SunMedia:

    When the announcement was made, Peladeau stepped down as chairman of Quebecor Media and its French-language television service, TVA.
    Former prime minister Brian Mulroney, who is vice chairman of the Quebecor board of directors, told QMI Agency that "the company now has a complete segregation between Mr. Peladeau and his political interests and the shareholders of Quebecor. We are 100% devoted to the interests of our shareholders and nothing else. He has moved on, we wish him well in his life and here we are running Quebecor.
    "I think the important thing in something like this is that we live in a democracy," Mulroney said.
    "People are entitled to pursue whatever political visions that they have, but once they make that decision they have to sever totally their relationship with any public corporation. Mr. Peladeau understood that, he submitted his resignation from all of his involvement in Quebecor and we accepted his resignation."

    http://www.sunnewsnetwork.ca/sunnews/politics/archives/2014/03/20140309-101554.html
    SunMedia est traditionnellement francophobe. La francophobie fait vendre. Comme de nombreux journalistes sont Juifs, ils comprennent très bien ce phénomène de populisme puisque l'antisémitisme augmentait les tirages au tournant du XXe siècle, bien avant Der Stürmer.
    Peut-être calmée sous la propriété de Péladeau, la francophobie n'était pas éteinte puisque celui-ci avait renoncé à contrôler ce qu'écrivaient les journalistes de SunMedia. Étrangement, c'est son intérêt de voir une reprise du discours francophobe chez SunMedia. Cela fait vendre ses journaux du ROC et il engrange les profits.
    En particulier si ce discours francophobe devient un discours contre sa personne : En plus d'en profiter, son aura nationaliste augmentera, et les Québécois vont serrer les coudes derrière lui.
    On peut alors comprendre pourquoi les fédéralistes veulent qu'il se départisse de ses actions dans Québecor. L'Empire va être trop profitable avec son propriétaire qui fait les nouvelles.