La Coalition avenir Québec n’est pas un parti fédéraliste, même si elle doit adopter à son congrès l’« article 1 » de son programme qui l’engage à « assurer le développement et la prospérité de la nation québécoise à l’intérieur du Canada ».
Le président de la CAQ, Stéphane Le Bouyonnec, n’a pas aimé que Radio-Canada affirme qu’avec cet article 1, le parti de François Legault devient fédéraliste. « Je veux vraiment m’inscrire en faux », a-t-il clamé dans un entretien accordé au Devoir.
Être fédéraliste, pour Stéphane Le Bouyonnec, c’est défendre le statu quo.« Je crois qu’il y a beaucoup de Québécois qui pensent qu’il y a une troisième voie qui est possible entre le statu quo du fédéralisme actuel et la sécession. »
Il y a un an presque jour pour jour, au Conseil général de la CAQ à Laval, François Legault présentait son « virage nationaliste » et une liste de 21 demandes que son parti, une fois élu, présenterait à Ottawa. Parmi ces demandes figuraient notamment la déclaration fiscale unique, dont se chargerait le Québec, la responsabilité de la sélection de tous les immigrants, y compris les réfugiés, le rapatriement des sommes que dépensent le gouvernement fédéral pour la culture et le transfert en bloc des budgets fédéraux en infrastructures.
Réunis à Drummondville samedi et dimanche prochains, les militants caquistes devront se prononcer sur cet article 1 qui se lit comme suit : « La Coalition avenir Québec est un parti nationaliste moderne dont l’objectif premier est d’assurer le développement et la prospérité de la nation québécoise à l’intérieur du Canada, tout en défendant avec fierté son autonomie, sa langue, ses valeurs et sa culture. »
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Être dans le Canada sans être fédéraliste
La position constitutionnelle de la CAQ doit être adoptée au congrès
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