Allégations d'ingérence de la Chine

Est-ce le début de la fin pour Justin Trudeau?

Tribune libre

Les derniers événements sur les allégations d’ingérence de la Chine dans le processus électoral des scrutins de 2019 et de 2021 m’ont semblé avoir porté un dur coup sur la légitimité de Justin Trudeau à titre de premier ministre du Canada. Adoptant d’abord une attitude désinvolte face à ces allégations, il se rabat finalement sur la création d’un rapporteur spécial indépendant, balayant du même coup la mise sur pied d’une enquête publique indépendante.

Je m’explique. Dans l’hypothèse où Justin Trudeau était au courant des manigances de la Chine pour porter son appui financier à certains candidats libéraux et qu’il ait passé sous silence cette ingérence, je suis d’avis que le sens de l’éthique du premier ministre, qui a déjà été écorché dans les affaires WE Charity et SNC-Lavalin, ne peut que s’en porter plus mal.

Toujours dans la foulée des allégations d’ingérence de la Chine, il en a fallu du temps avant que M.Trudeau reconnaissance le sérieux de l’affaire. De deux choses l’une, ou il a fait preuve d’une négligence indigne d’un premier ministre dans une affaire qui pourrait ébranler les colonnes de la démocratie, ou il est impliqué dans cette affaire et il tente le tout pour le tout pour gagner du temps.

Or, quel que soit le scénario, la crédibilité de Justin Trudeau à titre de premier ministre risque de déstabiliser certains membres de son caucus, et la machine à rumeurs, qui ne prend pas de temps à se mettre en marche chez les libéraux habituellement, va se mettre à sortir des noms de candidats potentiels pour le remplacer.

Conséquemment, je suis prêt à parier un 5 $ que le glas annonçant le début de la fin pour Justin Trudeau a sonné!



Henri Marineau, Québec


Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2091 articles

  • 1 471 124

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




Author extra bg

L’affaire Bouazzi


Author extra bg

Le charisme de Donald Trump


Author extra bg

Deux pubs, deux mondes


Author extra bg

Autopsie d’une campagne



Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé